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02.11.2020 Rapport du week-end 19/2020
Mettler Yannick BCN 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler (à gauche): Une 2ème place à la fin de la saison

Yannick Mettler et Jonathan Hirschi sont montés sur le podium à la fin de leurs championnats. Mais les succès des coureurs automobiles suisses ne se sont pas arrêtés là ce week-end dont voici le rapport.

En fin de compte, Yannick Mettler n’a pas réussi à remporter le titre. Dans le compte-rendu final, il lui a simplement manqué la course au Red Bull Ring pour que ce pilote lucernois ait encore son mot à dire dans le GT Open. Néanmoins, le pilote de la Bentley peut être fier de ses performances. Avec un nouveau podium lors de la dernière course à Barcelone, Mettler a quand même réussi à terminer quatrième au classement général, le titre est allé au Portugal en revenant à Henrique Chaves/Miguel Ramos. «Cette deuxième place dans la course finale me semble comme une victoire», a déclaré Mettler. «C'est un sentiment formidable de terminer la saison de cette façon. Je remercie cordialement l'équipe.»

Patric Niederhauser peut lui aussi être satisfait de son week-end, bien qu'il aurait eu la possibilité de faire encore mieux. Le pilote bernois a non seulement défendu son avance au classement général de l'ADAC GT Masters au Lausitzring, dans l'avant-dernière course, mais il a même réussi à l'augmenter encore légèrement. Dans des conditions défavorables, le duo Niederhauser/Van der Linde a terminé 5e au premier tour, après avoir terminé 18e aux qualifications... Selon Niederhauser, la deuxième course du dimanche aurait pu être gagnée, mais une erreur lors du changement de pilote a fait que les champions en titre ont été renvoyés à la 6e place. «Bien que je n'aie pas eu le meilleur feeling pour les courses du Lausitzring, nous avons réussi à maintenir notre avance d'une manière ou d'une autre. L'accent est maintenant placé sur la finale à Oschersleben le week-end prochain. En dépit de notre avance de cinq points seulement, nous ferons tout notre possible pour la défendre», déclare Niederhauser.

Parmi les autres pilotes suisses engagés au Lausitzring, trois sont entrés dans le top 10: Jeffrey Schmidt a terminé septième au premier tour, Ricardo Feller a réalisé son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent avec une huitième place. Dans la deuxième course, c'est Philipp Frommenwiler qui, après un misérable tour de départ où il est passé de la P11 à la P21, a encore obtenu une sensationnelle septième place.

Niederhauser Patric Lausitz 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Maintenant cinq points d'avance: Patric Niederhauser

Julien Apothéloz a également bien défendu sa leadership. Le jeune pilote zurichois qui a remporté en 2018 le Young Driver Challenge compte dans le GT4 Germany avant la finale à Oschersleben 15 points d’avance sur son concurrent direct et pourrait donc bien devenir champion le week-end prochain dans sa première saison.

Jonathan Hirschi a également connu une fin de saison satisfaisante. Lors de la finale des ELMS à Portimão, l'ancien pilote de rallye de Cernier dans le canton de Neuchâtel a assuré son premier podium de la saison en terminant deuxième. La victoire est revenue à Rusinov/Jensen/De Vries. L'issue du championnat est déjà connue avant la finale. Cette fois, il n'y a pas eu de podium pour Rahel Frey. La Soleuroise a terminé à la sixième place avec ses coéquipières Manuela Gostner et Michelle Gatting. Au classement général, Frey a terminé 5e et l'équipe deKessel Racing a vécu un véritable thriller. Avec une 2e place au Portugal, elle a été à égalité avec l'équipe victorieuse de la compétition Proton dans le compte final de la LMGTE. Comme les deux équipes ont remporté deux victoires, deux secondes places, une quatrième place et deux pole positions après cinq courses, on a décidé d'attribuer le titre à l'équipe qui avait gagné la première. Proton a malheureusement eu l'avantage avec sa victoire dans la course d'ouverture au Castellet. Kessel Racing a donc dû se contenter «seulement» de la 2e place en dépit de l'égalité des points.

Léna Bühler a obtenu son meilleur résultat de la saison. Lors de la deuxième course du dimanche, la rapide pilote franco-suisse a terminé le cinquième tour de la course espagnole de Formule 4 à la cinquième place. Dès la première manche, Bühler aurait déjà eu la chance d'obtenir un résultat de pointe (après avoir remporté la 8e place en qualification). Mais après une collision, elle a dû se retirer de la course. «Mais je suis malgré tout très satisfaite de ce week-end», déclare Bühler. «J'espère que les choses continueront ainsi le week-end prochain lors du sixième week-end de course à Jarama.» Alors que Bühler est classée 16e au classement général, Joshua Dufek (père allemand/autrichien, mère britannique), domicilié à Genève, a fait son chemin jusqu'à la troisième place en remportant son sixième podium cette saison.

Hirschi Jonathan Portimao 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi (centre): 2e place à Portimão

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29.10.2020 L'ancien champion Burri manque la victoire d'une seconde
Burri Olivier Trofeo 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Olivier Burri a terminé deuxième au Rally Trofeo Maremma

Le week-end dernier, deux as du rallye suisse ont été sont de nouveau entrés en action dans les pays voisins. Le pilote le plus performant a été Olivier Burri qui a manqué la victoire au Trofeo Maremma d'une seule seconde!

Les écarts entre les chronos se font de plus en plus courts. Alors que par le passé, il y avait parfois des minutes entre le vainqueur et le second, aujourd'hui, ce sont les secondes qui décident de la victoire ou de la défaite. Ce fut également le cas lors du 44e rallye du Trofeo Maremma en Toscane. Olivier Burri y a manqué la victoire d'une seconde seulement. Le Jurassien était parti avec le meilleur chrono et a maintenu son avance après les deux premières spéciales. Après les spéciales 5, 6 et 8, Burri/Christophe Cler étaient toujours en tête. Mais dans la phase finale, le duo italien Cavallini/Bugelli a dépassé de justesse les invités suisses sur leur VW Polo R5.

Burri n'était pas le seul pilote suisse engagé en Toscane. Le champion junior en titre Jonathan Michellod a pris pour la deuxième fois place au volant d'une Skoda Fabia R5 et a terminé le rallye en remportant une sensationnelle septième place. La performance de Michellod a été particulièrement forte dans la sixième spéciale où le Valaisan n'avait que 1,3 seconde de retard sur Burri. «J'ai vraiment apprécié ce rallye», dit Michellod. «Grâce au kilomètres déjà parcouru avec la voiture on s’y est senti très vite à l’aise. Et nous avons encore beaucoup appris. Les conditions n'étaient pas faciles. La piste a été en partie mouillée et très glissante. Le rallye était également très exigeant sur le plan technique.»

Mike Coppens et Joël Rappaz n'ont pas participé à ce rallye. Les deux Valaisans étaient inscrits au Rallye National des Monts Dôme en France. Mais cette manifestation a été annulée pour les raisons bien connues.

Michellod Jonathan Trofeo 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod va de plus en plus vite avec la R5

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28.10.2020 Patric Niederhauser: «Je ne veux pas être à nouveau deuxième!»
Niederhauser Patric Spa 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser a raté la victoire à Spa de 4,6 secondes

Patric Niederhauser a fait sensation le week-end dernier en remportant une deuxième place aux 24 heures de Spa. Auto Sport Suisse a interviewé ce pilote bernois qui connaît un grand succès.

Dans une course qui dure 24 heures et qui compte 527 tours, où penses-tu avoir perdu les 4,6 secondes qui te séparent du vainqueur?
Patric Niederhauser:
(Rires.) Bonne question. Nous avons écopé de deux «drive-trough pénality» et nous nous sommes battus pour revenir en tête du groupe. Mais je ne saurais dire où nous avons exactement perdu ces 4,6 secondes.

Après la frustration liée à la deuxième place et la victoire manquée de justesse, est-ce maintenant la joie qui l'emporte sur la frustration?
La deuxième place à Spa est un résultat sensationnel. Mais quand la victoire est si proche et vous échappe à la fin, alors vous êtes forcément d'abord déçu. Je ne peux pas me faire des reproches. Les 40 dernières minutes de la course ont probablement été les meilleures et les plus intenses de ma carrière. Mais bien sûr, on se demande ensuite : quand aurai-je à nouveau une telle chance? Je connais beaucoup de bons pilotes qui sont montés une fois sur le podium à Spa et n'y sont ensuite plus jamais parvenus.

Connaissais-tu les problèmes de la Porsche en tête de course et est-il d’autant plus agaçant de penser que cela n’a pas suffi pour vous faire gagner?
Oh oui, je le savais. Elle a perdu tellement d'huile que je ne voyais presque plus rien et, à deux reprises, dans le dernier tour, j'ai failli m'envoler. Mais Nick Tandy a réussi d'une manière ou d'une autre à gérer la voiture sur la distance. Malheureusement, je n'ai pas pu en profiter.

Quelle importance accordes-tu à cette deuxième place ? A-t-elle à tes yeux plus d'importance que le titre du GT Masters 2019?
Gagner le titre est plus important parce que c'est un succès sur plusieurs courses et parce que ce titre signifiait aussi pour moi la percée. Si l'on considère les courses individuelles, la deuxième place à Spa est certainement mon plus grand triomphe. Et elle signifie plus pour moi qu'une seule victoire dans le GT Masters ou avant dans le GP3. Il n'y a pas beaucoup de manifestations isolées ayant une telle importance. Pour moi, les 24 heures de Spa font partie du top 5, avec Le Mans, l'Indy 500, le GP de Monaco et Macao. C'est une course ardue dans des conditions toujours difficiles.

Ce week-end, tu participeras au Lausitzring à l'avant-dernière course du GT Masters. Toi et ton coéquipier Kelvin van der Linde êtes en tête du classement, mais avec un seul point d'avance sur ses poursuivants les plus proches. Quel est votre objectif?
C'est très simple: je ne veux pas être deuxième encore une fois cette saison. Mais les courses au Lausitz ne seront pas faciles pour nous. Notre voiture est plus lourde en raison de «la balance of performance». Et les Porsche sont devenues plus légères. Le Lausitzring n'est par ailleurs pas notre circuit préféré. Mais nous verrons comment cela se passe. En tout cas, nous donnerons tout pour défendre notre titre de l'année dernière.

Si tu y parviens, tu seras certainement candidat au Auto Sport Suisse Award.
Cette perspective m’honore beaucoup. Mais la concurrence est rude. Nico Müller a fait un excellent travail dans le DTM jusqu'aux dernières courses à Zolder et Sébastien Buemi a remporté le Mans pour la troisième fois. En outre, il pourrait bien encore devenir champion du monde d'endurance. Le suspense est donc d'ores et déjà assuré.

Niederhauser Patric Spa 11 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les conditions à Spa étaient une fois de plus difficiles

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26.10.2020 Rapport du week-end 18/2020
Niederhauser Patric Spa 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Niederhauser (avec trophée) a manqué de peu la victoire

Une belle performance de Patric Niederhauser aux 24 heures de Spa. Le pilote bernois n'a manqué la victoire que de 4,6 secondes en remportant la deuxième place et cela après 527 tours!

Les derniers Suisses à avoir terminé sur le podium de la course classique des 24 heures de Spa étaient Nico Müller (deuxième en 2015) et Marcel Fässler/Jean-Denis Delétraz (vainqueurs en 2007). Patric Niederhauserest maintenant un autre Helvète à être monté sur le podium. Le Bernois a complété une bonne performance par une deuxième place à 4,6 secondes seulement derrière la Porsche Rowe victorieuse. Et cela après 24 heures, respectivement 527 tours !

La victoire ayant été manquée de si peu, Niederhauser ne savait certes initialement pas s'il devait se réjouir ou être mécontent de cette deuxième place. Mais en fin de compte, ce Bernois de 29 ans peut légitimement se montrer fier de sa prestation. «Si quelqu'un m'avait proposé sur la grille de départ de me contenter de la deuxième place, je l'aurais sans doute acceptée. Mais maintenant, je n'en suis plus si sûr. La victoire a été vraiment à portée de main.»

Le deuxième meilleur pilote suisse et vainqueur l'année dernière Louis Delétraz, dans la Porsche de GPX Racing, a terminé à la onzième place. Le troisième meilleur Suisse est Ricardo Feller, 16e sur la Lamborghini Huracan du Emil Frey Racing avec le n°14. La deuxième Lambo de Safenwil a abandonné la course peu avant la fin en raison d'un défaut mécanique. N'a pas non franchi la ligne d'arrivée: Raffaele Marciello. Le pole-setter a dû abandonner la course peu avant la fin en raison d'un défaut mécanique. Le pilote tessinois avait mené la course par moments.

Un autre pilote de Mercedes a eu plus de chance. Le Zougois Philip Ellis s'est assuré la deuxième place de la Silver Cup, et Alex Fontana et Lucas Légeret ont également espéré finir sur le podium. Mais au final, le duo Mercedes a dû se contenter de la sixième place. «On espère encore et toujours remporter une course de 24 heures», dit Fontana. «Mais parfois, le simple fait d'atteindre le drapeau à damiers représente déjà un succès.»

Edoardo Mortara en sait quelque chose. Le pilote genevois avait commencé la course comme favori, mais il a dû l’abandonner après seulement 70 tours. «Un concurrent a embouti l’arrière de notre voiture. C'est pourquoi nous avons dû abandonner la course de manière anticipée.»

Un autre podium suisse a été célébré lors de la course de 24 heures. Grégoire Saucy a été récompensé pour son choix des pneus lors de la deuxième course et a terminé troisième pour la deuxième fois cette saison: «Au début, j'ai été extrêmement prudent, même lorsque je doublais les personnes en tête avec des pneus slicks, parce qu'une course comme celle-ci ne se décide pas dans les premiers tours», a déclaré le pilote jurassien. «Vers la fin de la course, j'ai roulé constamment sur la partie humide de la piste dans la mesure du possible pour éviter que les pneus ne surchauffent.»

Mortara Edo Spa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fin prématurée: Edoardo Mortara n'a pas vu le drapeau à carreaux noir et blanc cette fois

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23.10.2020 Les as suisses du rallye mettent les gaz à l'étranger
David Erard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Meilleur Suisse à Luronne: Sarah Junod/David Erard © Archives Erard

Même en l'absence d'un Championnat suisse des rallyes, de nombreux pilotes de rallye suisses sont en pleine action: le week-end dernier au Rallye de Luronne en France et le week-end prochain au Trofeo Maremma ou aux Monts Dôme.

Le coronavirus a privé les Suisses d'un championnat de rallye passionnant. Mais en dépit de cette constatation, de nombreux pilotes de rallye suisses sont engagés à l'étranger. Le week-end dernier, pas moins de dix équipes suisses ont participé au Rallye de Luronne en France.

Le meilleur duo suisse a été celui de David Erard/Sarah Junod. Les deux Jurassiens ont pris la 24e place au classement général sur une Renault Clio 5, ce qui signifie la première place dans la catégorie RC5. «C'était notre troisième rallye cette saison», dit Erard. «Et nous sommes très heureux du résultat. Nous avons beaucoup travaillé sur la voiture et le style de conduite cette année. Je pense que nous avons fait de gros progrès et que nous avons mûri en tant qu'équipe. La coopération dans le cockpit fonctionne très bien. Il est clair qu'il reste beaucoup à faire en vue de 2021. Mais nous nous réjouissons d'ores et déjà d'aborder la saison prochaine.»

Cédric Betschen a vécu un rallye très particulier. Pour la première fois de sa carrière, le vainqueur de la Coupe des rallyes 2019 a pu prendre place dans une Citroën C3 R5 à Luronne. Sans avoir pu la tester, le coureur lausannois a eu fort à faire. «C'était une expérience incroyable», raconte Betschen, qui pour une fois n'a pas été guidé par sa femme Mirjam, mais par Luc Santonocito. «Malheureusement, nous avons atterri une fois sur un remblai. Il nous a fallu environ huit minutes pour remettre la voiture sur la route.» Betschen a été à la 10e place au moment de l'incident et, au final, le novice sur R5 s'est situé à la 44e place.

Voici les autres classements suisses: les frères Piquerez terminent 50e, Patrick Spart/Carol Schreyer 52e, Frank Azema/Loris Chaignat 59e, Maude Studer/Amélie Pierron 60e. Sacha Althaus/Lisiane Zbinden n'ont pas réussi à franchir la ligne d'arrivée. Le duo Peugeot 208 a dû se retirer de la spéciale en raison d'un défaut de freinage.

Chez les voitures historiques, les Suisses ont même eu droit à une place sur le podium. Les frères Alain et Marco Röthlisberger ont pris la troisième place sur une Peugeot 205.

Ce week-end, deux autres rallyes avec une participation suisse vont avoir lieu. Au Trofeo Maremma en Italie, Olivier Burri (VW Polo R5) et Jonathan Michellod (Skoda Fabia R5) seront au départ. Le champion junior en titre ne disputera que son deuxième rallye avec une R5. Et il y aura deux pilotes suisses en France au Rallye National des Monts Dôme: Joël Rappaz sur une Ford Fiesta R5 et Mike Coppens sur une Skoda Fabia R5. Ce dernier pourra certainement bénéficier de l'expérience de son copilote. Frédéric Vauclare a près de 300 rallyes à son actif, dont beaucoup dans le cadre du Championnat du monde des Rallyes.

Luronne2020 betschen Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Cédric Betschen avec sa Citroën R5: «C'était une expérience incroyable!» © Cornevaux

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22.10.2020 Fach a tout eu bien en main à Misano
Alexander Fach 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alexander Fach a s'assuré le titre du Porsche GT3 Challenge suisse

Lors de la finale de la Porsche Sports Cup Suisse à Misano, Alexander Fach, le plus jeune pilote dans le championnat, a s'assuré le titre du Porsche GT3 Challenge suisse.

Alexander Fach, parrainé pour la première année par la Fédération des Clubs Porsche suisses et Porsche Schweiz AG, a remporté le titre GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse. Le jeune homme de 18 ans a gagné la première des deux courses de sprint lors d’une finale passionnante qui s’est déroulée sur le Circuit mondial Marco Simoncelli de Misano, et il a terminé deuxième dans la deuxième manche. Il s’est imposé face à Dominik Fischli, 25 ans, et face à Antonio Teixeira, qui a conclu sa saison en remportant le deuxième sprint.

Dès les qualifications, Fach, du haut de ses 18 ans, n’a laissé planer aucun doute sur sa détermination: avec une avance de 0,634 seconde, il s’est assuré la pole position devant José Teixeira, frère aîné du troisième plus rapide, et devant Fischli. Et si Fach et Fischli se sont partagé la première ligne de départ lors du premier sprint, ils le doivent aux pneus Joker des frères Teixeira, qui ont valu à ces derniers d’être rétrogradés chacun de trois places.

Dès le premier tour, la question du titre a connu une avancée majeure : Fach a remporté le duel de départ et a pris la tête, tandis que Fischli, heurté par un concurrent, a été relégué en 16e position. Au terme d’une course-poursuite débridée, il s’est finalement retrouvé à la huitième place, tandis que Fach fêtait sa victoire sur Antonio Teixeira avec 2,170 secondes d’avance. Les places suivantes sont revenues à Gregor Burkard, José Teixeira et Peter Hegglin.

Pour le second sprint, Dominik Fischli a fait équiper son bolide de quatre nouveaux pneus Michelin, ce qui lui a valu d’être relégué à la 16e place sur la grille de départ. Mais dès le premier tour, ses pneus neufs lui ont permis de remonter en huitième position. Au neuvième tour, il était de nouveau en troisième position, juste derrière Alexander Fach, qui, après le départ, avait laissé filer un Antonio Teixeira particulièrement agressif pour se concentrer pleinement sur ses ambitions, et avec succès : à l’arrivée, la deuxième place a suffi au jeune homme originaire de Satteln pour remporter magistralement le titre.

«Au début de la première course, il y a eu un petit choc avec Dominik. Je ne sais pas vraiment comment c’est arrivé car je n’ai fait que conduire tout droit», a résumé Alexander Fach, ravi d’être le nouveau champion GT3 Cup. «Après ça, j’ai senti qu’une de mes roues était légèrement déséquilibrée, mais j’ai quand même réussi à filer. Dans la deuxième course, je me suis dépêché de laisser passer Antonio sans chercher ensuite à l’attaquer car je ne voulais plus prendre de risques par rapport au titre. Je suis vraiment très content d’avoir remporté le championnat dès ma première année de pilote junior. Et j’espère pouvoir défendre mon titre la saison prochaine.»

Dans la catégorie GT4 Clubsport, le titre est revenu comme prévu à Francesco Fenici. Au volant de sa Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport MR, le Romain n’a laissé aucune chance à ses concurrents sur le circuit de l’Adriatique et a signé deux victoires impeccables. La deuxième place de ce championnat est revenue à Laurent Misbach, qui s’est classé deux fois deuxième à Misano. C’est Habib Fadel, pilote libanais de la Porsche 911 GT3 R, qui est sorti vainqueur de la course finale de deux heures. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Daniel Bütler a réitéré son succès de Mugello, tandis que Peter Gafner a réussi à défendre sa première place au classement général.

Vous trouverez tous les résultats de Mugello sous le lien suivant.

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21.10.2020 Müller renonce aux 24h de Spa
Spa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un des points forts: les 24 heures de Spa

Ce week-end, un prochain grand classique du sport automobile va avoir lieu. La course des 24 heures se déroulera à Spa-Francorchamps. Onze pilotes suisses s'y affronteront dans quatre classes différentes. Nico Müller n'en fera pas partie.

Nico Müller aurait en réalité dû partager une Audi R8 LMS GT3 de l'équipe Audi Sport Team Sainteloc Racing avec Markus Winkelhock et Christopher Haase lors de la course des 24 heures à Spa-Francorchamps. Mais quatre jours avant cette course classique dans les Ardennes, Audi a retiré ses trois fers de lance DTM que sont Müller, Robin Frijns et René Rast. La raison officielle: ces trois pilotes doivent pouvoir se concentrer de manière optimale sur la grande finale du DTM à Hockenheim du 6 au 8 novembre. Le trio va être remplacé par Dennis Marschall (D), Matthieu Vaxivière (F) et Dorian Boccolacci (F).

En l’absence de Müller, il restera encore onze pilotes suisses qui visent la victoire au classement général ou par catégorie à Spa. Il est difficile de prédire lequel de ces onze pilotes a les meilleures chances. Avec les conditions météorologiques sans cesse changeantes, le déroulement de cette course à Spa est bien trop incertain pour permettre des pronostics. Mais si tout se déroule normalement, Edoardo Mortara dans une Audi R8 LMS GT3 du Belgian Audi Club Team WRT, Louis Delétraz dans une Porsche 911GT3-R de GPX Racing, vainqueur de l'année dernière, et Raffaele Marciello dans une Mercedes-AMG GT3 du Mercedes-AMG Team AKKA ASP figurent parmi les favoris.

Mais nous croisons les doigts pour les autres équipes. Tout d'abord Emil Frey Racing, qui engagera deux Lamborghini Huracan GT3, Ricardo Feller brandissant le drapeau suisse sur la voiture portant le n°14. «Après le week-end de course performant à Barcelone, j'ai maintenant vraiment hâte d'aller à Spa», déclare le pilote natif d'Argovie, qui partage sa Lambo avec Norbert Siedler et Mikaël Grenier. «À mon avis, nous sommes bien préparés. Et nous allons certainement continuer à peaufiner le réglage du véhicule. C'est particulièrement important compte tenu de la longue durée de cette course et des conditions météorologiques changeantes.»

Patric Niederhauser (Audi R8 LMS GT3 de l’équipe Audi Sport Attempto Racing) et Alexandre Imperatori (Porsche 911GT3-R de l’équipe KCMG) s'affronteront également pour la victoire finale.

Deux Suisses (dans la même équipe) visent la victoire dans la Silver Cup. Le Tessinois Alex Fontana partagera une Mercedes AMG GT3 avec le jeune pilote romand Lucas Légeret. Christoph Lenz partage également sa Lamborghini Huracan avec un compatriote: Lucas Mauron d'Abtwil, qui a récemment remporté haut la main le Trophée DTM, participera à la Coupe Am avec Lenz pour l’équipe Raton Racing. Enfin, Daniel Allemann. Le pilote Pro-Am prendra le départ avec une Porsche 911 GT3-R de Herberth Motorsport.

La course commencera le samedi à 15h30. Ceux qui souhaitent y assister «en direct» pourront le faire sur le site www.total24hours.com/live

Louis Deletraz Spa 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une chance de gagner: Louis Delétraz est au départ pour le vainqueur de l'année dernière, GPX

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20.10.2020 Léna Bühler: «Les bons résultats sont encore à venir!»
Buehler Lena 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler dispute sa première saison en Formule 4 cette année

L'année passée, Léna Bühler (23 ans) a été la pilote la plus titrée du Championnat suisse de karting autobau. Cette saison, la Romande a osé faire le saut en Formule 4 espagnole.

L'année dernière, il a manqué à Léna Bühler neuf points pour remporter le titre en X30 Challenge Switzerland. Avec trois victoires finales, elle a été la meilleure pilote de sa catégorie. À Wohlen, elle a obtenu le maximum de 75 points. Depuis cette année, la rapide Léna ne sort le kart qu'à des fins d'essai et se concentre sur le championnat espagnol de Formule 4, où elle pilote pour l'équipe Drivex, qui a été fondée par l'ancien pilote de Sauber F1 Pedro de la Rosa.

Bühler a déjà effectué quatre des sept courses. Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Bühler résume la moitié de la saison en ces termes: «Nous avons eu des hauts et des bas. Le début de la nouvelle saison a été excellent. Mais ce n'est pas le cas de la dernière course. Il y a eu quelques problèmes avec lesquels vous devez composer en course. Il s'agit parfois d'accidents malheureux, de problèmes mécaniques ou simplement d'un manque d'expérience. Mais en général, je suis très heureuse de mes progrès. La vitesse est bonne. Nous l'avons prouvé à plusieurs reprises lors des courses et des séances d'entraînement. Mais comme les résultats sont très serrés, la moindre erreur vous ramène loin derrière.»

Après quatre des sept week-ends de course, Bühler occupe la 20e place du classement intermédiaire. Elle a déjà marqué des points à trois reprises. Mais elle sait qu'il reste encore beaucoup de choses à améliorer. «Je n'ai pas encore atteint l'objectif que je m'étais fixé», déclare Bühler. «Mais il reste encore trois courses à faire et je suis certaine que les bons résultats sont encore à venir. Le championnat est âprement disputé et le niveau est élevé. Beaucoup de mes rivaux ont déjà plus d'expérience. Et il y a beaucoup de tests en cours.»

Le passage du karting aux voitures de formule a également pris du temps pour Léna. Maintenant, elle se sent à l'aise dans une voiture de course. Mais cela n'a pas été facile. «Quand on effectue les premiers tours, il faut un peu de temps pour s'habituer», constate Bühler. «Mais avec le temps, la routine s'installe. Et il y a une certaine logique dans la conduite. Il faut freiner en profondeur dans le virage. Mais toujours de façon dégressive. Et ensuite, il faut immédiatement appuyer à nouveau sur l'accélérateur. Ces voitures F4 n'ont pas beaucoup de puissance. Il faut donc toujours essayer de maintenir la vitesse. Comme il n'y a pratiquement pas d'aides à la conduite, la voiture est idéale pour apprendre.»

La question de savoir quels sont les projets de Bühler pour 2021 est toujours ouverte. La jeune pilote de 23 ans qui est originaire de Valeyres-sous-Montagny au bord du lac de Neuchâtel affirme qu'elle a bel et bien déjà quelques projets. «Mais je préfère me concentrer sur les courses finales, et ensuite nous verrons.» Bühler dispose en effet encore d'un peu de temps. La saison se terminera le 6 décembre.

Buehler Lena 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler conduit en Espagne pour l'équipe Drivex

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19.10.2020 Rapport du week-end 17/2020
Mueller Nico Zolder 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: Le chassé est devenu le chasseur

Les prétendants au titre, Nico Müller (DTM) et Patric Niederhauser (GT Masters), n'ont pas eu la tâche facile ce week-end. En revanche, un autre pilote a été convaincant : Lucas Mauron a été le grand vainqueur du Trophée DTM!

Les chances de Nico Müller de remporter le titre de DTM restent intactes. Cependant, le pilote d'ABT Audi a perdu la tête du classement général lors du deuxième week-end de Zolder. Le nouveau leader du classement général est le champion de l'année dernière, René Rast, qui a remporté les deux courses, comme il l'avait fait une semaine plus tôt en Belgique. Müller a réussi à limiter les dégâts en remportant les places 6 et 2. Il a été particulièrement mécontent du résultat de la première course, car peu après le départ, il a été poussé sur le côté par deux concurrents et est ainsi retombé à l'avant-dernière position. Malgré un retard de 19 points, Müller n'a pas encore baissé les bras. «Tout est encore possible», dit ce pilote de Berne. «Il reste encore 53 points à gagner.»

Fabio Scherer est sorti ce week-end de l'ombre de Müller. Après avoir terminé sur la cinquième la semaine précédente, le Lucernois a de nouveau terminé cinquième dans la première course – devant Müller, qu'il a devancé pendant 30 tours. Lors de la deuxième course, Scherer a été brutalement écarté par Jonathan Aberdein au deuxième tour. Dans cette situation, Scherer a également mis Robin Frijns hors course. Le coéquipier de Müller, à 41 points derrière Rast, n'a plus qu'une chance théorique de remporter le titre.

Même sans la victoire de Müller, il y a eu un triomphe suisse à célébrer à Zolder. Dans le Trophée DTM, une série cadre avec des voitures GT4, Lucas Mauron s'est assuré deux fois la pole position, deux fois la victoire et deux fois le meilleur tour. «Après quelques revers, ça a enfin marché», a déclaré ce pilote d'Abtwil, qui conduit une Audi R8 LMS dans le Trophée. «La voiture a été parfaitement préparée et toute l'équipe a fait un excellent travail.» Avec sa triple victoire, Mauron a fait un énorme bond en avant au classement général et il est maintenant sixième au classement général. Le tenant du titre est déjà connu. Il sera attribué au pilote allemand Tim Heinemann.

Mauron Lucas 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lucas Mauron a réalisé un triplé lors de la DTM Trophy

Les Suisses ont cette fois-ci eu moins de succès aux ADAC GT Masters. Patric Niederhauseret Kelvin van der Linde n'ont plus qu'un point d'avance sur Engelhart/Ammermüller au classement général. «C'était un week-end très moyen pour nous», a déclaré Niederhauser après deux huitièmes places. Le meilleur pilote suisse a été Raffaele Marciello qui a remporté la 64 place avec son coéquipier Philip Elis, qui a grandi à Zoug. Il n'y a pas eu de points pour les gagnants de la semaine précédente: Jeffrey Schmidt a dû se contenter de la 21e et de la 18e place. Quant à Philipp Frommenwiler, il n'a même pas pris le départ ce dimanche en raison des graves dégâts subis par sa Mercedes AMG – tout comme Simona De Silvestro (panne de moteur). Signalons par ailleurs qu’en raison du coronavirus, la prochaine course n'aura pas lieu à Zandvoort (NL), mais au Lausitzring (RFA).

Dans l'ADAC GT4 Allemagne, les choses ne se sont pas non plus déroulées comme prévu pour le leader Julien Apothéloz. Avec les rangs 8 et 6, le jeune pilote zurichois a défendu sa position dans le championnat quand-même.

Avec deux autres places sur le podium, Yannick Mettler a également bien réussi. Au GT Open de Spa-Francorchamps, le Lucernois a terminé 2e et 3e sur sa Bentley GT3. Au championnat, Mettler est déjà en 5e position et il reste encore une course à disputer.

Les deux pilotes suisses ont eu moins de chance au Petit Le Mans à Road Atlanta. Le pilote de Corvette Marcel Fässler est quatrième de sa classe. «C'était une course difficile. Nous avons perdu le contact avec les coureurs en tête et aurions de toute urgence eu besoin d'une phase de safety-car. Celle-ci est certes venue, mais malheureusement trop tard pour nous ». Simon Trummer a connu pire encore. Le pilote de Kanderthal a mené la course LMP2 pendant huit heures. Mais sa suspension s'est cassée 30 minutes avant que le drapeau à damiers ne tombe. La victoire chez les prototypes est revenue à Van der Zande/Briscoe/Dixon.

Cette semaine, nous aborderons encore plus en détail le Rallye de Luronne et la finale de la Porsche Sports Cup Suisse (le nouveau champion est Alexander Fach – nos félicitations !).

Trummer Simon Action Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Trummer a raté la victoire en raison d'une suspension cassée

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14.10.2020 Cédric Betschen: «Je suis mort de peur…»
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Avec cette Citroën C3 R5, Betschen participera au Rallye de Luronne

Cédric Betschen a gagné en 2019 la coupe de rallye dans le cadre du Championnat suisse. Ce week-end, ce pilote originaire de Lausanne va participer en France à son premier rallye sur une Citroën C3 R5.

Cédric Betschen ne sera pas le seul pilote suisse à prendre le départ le week-end prochain du Rallye National de la Luronne en France, à 40 kilomètres au nord de Belfort. A côté de Betschen, se sont entre autres inscrits aussi Sacha Althaus/Lisiane Zbinden, David Erard/Sarah Junod ou Maude Studer/Amelie Pierron.

Betschen avait initialement prévu d’y participer avec une Renault Clio Maxi Kit Car de l’équipe Fun Meca Sport. Mais lorsque l’équipe a effectué cette semaine une course d’essai, le moteur a cassé. Le dégât sur l’arbre à came ne pouvant pas être réparé dans les délais, Betscher a été contraint de chercher une autre solution. L’équipe l’y a aidé activement et, à la grande joie de Betschen, elle a fait miraculeusement sortir du chapeau une Citroën C3 R5 complètement neuve. Betschen s’écrie ravi: «Impossible pour moi de décliner une telle offre». «J’espère simplement être en mesure de m’habituer au plus vite à cette voiture. Pour l’instant, je suis mort de peur à la simple idée d’être prochainement assis au volant d’une R5…»

Mais c’est principalement sur le plan mental que ce changement brusque pose en réalité problème à Betschen. «Je m’étais préparé pendant des mois à cet engagement avec le Kit Car. J’avais pris méticuleusement des notes et m’étais tout imaginé dans les détails. Maintenant, je dois en quelques jours seulement m’adapter à une autre voiture, ce qui n’est pas simple. Mais je suis impatient de vivre cet engagement.»

Contrairement à ce qui s’était passé au Championnat suisse, son épouse n’occupera pas le poste de copilote à côté de Betschen, mais ce sera Luc Santonocito, qui a navigué au cours de l’année passée aux côtés de Jonathan Scheidegger. «En mars, nous attendons un heureux évènement», annonce Betschen. «C’est pourquoi mon épouse doit renoncer à un engagement.»

09 Betschen Jorosch nach dem Unfall bei der Chablais Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Cédric et Mirjam Betschen: Pour une fois ils ne se retrouvent pas ensemble dans la voiture

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14.10.2020 Fässler a de bonnes chances de gagner
Faessler Marcel 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Corvette C8.R de Fässler aux 24h de Daytona

Ce week-end, Marcel Fässler fera son retour au Petit Le Mans à Road Atlanta. Depuis la mi-février, ce triple vainqueur du Mans n'a plus livré une bataille sérieuse.

Marcel Fässler est l'un des pilotes qui a été particulièrement touché par la pandémie du coronavirus. Depuis les 24 heures de Daytona, ce Suisse de 44 ans n'a plus disputé de course. Son employeur Corvette a réduit à néant son projet de remporter la victoire de sa catégorie au Mans. Les Américains se sont retirés en effet tôt de cette course classique des 24 heures et se sont concentrés sur les courses sur le continent nord-américain. Ce week-end, Fässler fera son retour, huit mois après son dernier combat sérieux.

Sa joie de retrouver son cockpit est grande. Interrogé à ce sujet par Auto Sport Suisse, Fässler admet certes également qu'il est un peu rouillé. «Heureusement, je suis allé aux États-Unis il y a deux semaines où j'ai pu passer encore un test.» Les automatismes semblent fonctionner. Fässler dit qu'il s'est vite senti à nouveau à l'aise dans la voiture. Il a aussi retrouvé rapidement le bon rythme. «Mais on ne que retrouver dans la course le feeling du bon comportement à adopter sur la piste. On verra alors si cela fonctionne. Mais je pense que j'ai suffisamment de routine pour pouvoir le gérer.»

Fässler, qui partagera ce week-end la Corvette C8.R #4 avec Tommy Milner et Oliver Gavin, n'a jamais gagné Road Atlanta. Les chances d'une première victoire sont bonnes. L'outil de travail de Fässler a été développé avec succès depuis Daytona. «Corvette a amélioré la voiture étape par étape et a remporté six des sept dernières courses. Il semble que nous soyons très compétitifs et que nous puissions nous battre pour la victoire avec de bonnes chances. Mais en attendant, il y a encore du travail sur la planche.»

Les adversaires de Fässler dans la catégorie GT Le Mans sont principalement Antonio Garcia, Jordan Taylor et le vainqueur du Nürburgring Nicky Catsburg qui piloteront une voiture identique. Il y a une semaine à peine, Garcia/Taylor a remporté la course à Charlotte. Mais BMW et Porsche voudront aussi avoir leur mot à dire à Road Atlanta.

Faessler Marcel 05 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Fässler n'a jamais gagné le Petit Le Mans

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12.10.2020 Rapport du week-end 16/2020
Mueller Nico Zolder Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un Nico Müller attentionné © Audi

L'état émotionnel des pilotes suisses qui ont participé ce week-end à des compétitions internationales n'aurait pas pu être plus différent. Ils ont connu de la joie et de la fierté, mais aussi de la colère et de la frustration.

Il y a quelques années, on aurait certainement «fêté» une troisième et une neuvième place de Nico Müller au DTM. Mais les exigences ont augmenté depuis. Après avoir été vice-champion en 2019, il est clair que ce pilote Berne a pour ambition d'être au sommet dans l’année du coronavirus 2020. Et depuis le début de la saison, il y parvient bel et bien. Mais à Zolder, lors de la troisième et dernière course, le leader du classement général a connu des déboires. Lors de la première course, Müller a encore réussi à raisonnablement limiter les dégâts en remportant la troisième place, bien que ses deux adversaires dans la lutte pour le titre, Robin Frijns et René Rast, l'aient devancé.

Lors de la deuxième course, dimanche, Müller a en revanche dû se contenter de la neuvième place. Ce pire résultat de la saison s'explique par une phase de safety car, déclenchée par Frijns, le collègue de Müller dans l'équipe, phase qui est survenue «au moment le plus stupide» pour Nico et qui a fortement irrité le pilote de l'ABT: «Il existe une règle non écrite selon laquelle, en cas de risque de safety car, tous les pilotes du groupe ont la possibilité de venir aux stands, afin que cela reste équitable et que personne ne bénéficie d’un avantage», explique Müller en faisant référence à l'accident de Loïc Duval lors de la course de samedi sur le Nürburgring. «Mais cette fois-ci, on a pris une décision différente, ce qui est incompréhensible à mes yeux. Deux situations identiques doivent à mon avis être traitées de manière identique. De telles décisions impactent le championnat.»

Avec la nouvelle victoire de Rast, l'avance de Müller se réduit à 10 points. A quatre courses avant la fin de la saison (Zolder et Hockenheim), la situation se corse pour Müller. Fabio Scherer est en revanche ravi. Le deuxième pilote suisse du groupe a profité de la phase de safety car pour marquer ses premiers points DTM en remportant une cinquième place performante. «J'aurais même pu finir quatrième», dit Scherer. «J'ai été proche de Timo Glock à plusieurs reprises. Mais je ne voulais pas prendre de risque. L'important, c'est que j'ai enfin trouvé le moyen de marquer des points.»

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Enfin dans les points: Fabio Scherer sur la STOBAG-Audi © Barros

Les pilotes suisses ont également fêté de manière exubérante des triomphes dans des contrées nettement plus chaudes en Sicile. À Enna, sur un circuit ancien style semblable à celui de Zolder, Miklas Born a été célébré comme le nouveau champion de TCR/TCE et de TCE junior dans les 24h Series. Le Bâlois a remporté la Coppa Florio, une course de plus de 12 heures, dans l’équipe Autorama aux côtés de Fabian Danz et de l'Autrichien Constantin Kletzer, et il est donc déjà certain de remporter le titre de champion avant la finale à Zandvoort (13-14 novembre).

Les Suisses ont également eu des occasions de jubiler à Barcelone. Lors de la Sprint Cup dans le cadre du GT World Challenge, Emil Frey Racing a fêté samedi une double victoire avec ses Lamborghinis. Le duo Giacomo Altoè/Albert Costa a gagné devant Mikael Grenier/Ricardo Feller. Le pilote argovien Feller est également monté sur le podium lors de la troisième course. C’est une fois de plus le duo Raffaele Marciello(Mercedes AMG) qui est monté sur la marche la plus haute du podium. Le titre a été attribué au duo belge WRT Weerts/Vanthoor.

La meilleure équipe suisse à Monza à l'ELMS a été Cool Racing. Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre ont pris la 5e place dans le groupe très compétitif de la LMP2. Jontahan Hirschi a terminé à la 7e place et Simon Trummer à la onzième place. Dans la LM GTE, l’équipe Ferrari de Kessel Racing du Tessin a remporté la victoire. La pilote soleuroise Rahel Freya pris la 3e place pendant les quatre heures de course avec une voiture identique.

La fraction suisse du rallye a également donné des nouvelles positives ce week-end. Michaël Burri et son copilote Anderson Levratti ont remporté leur première victoire en F2000 sur une Citroën Saxo au Rallye Centre Alsace. Et Christian Blanchard a remporté le Rallye Régional des Bauges avec sa copilote Jenny Gassmann sur une Ford Escort RS 1800 dans la classe des véhicules historique VHC.

Blanchard Christian Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Blanchard/Gassmann ont remporté la catégorie VHC lors du Rallye Régional des Bauges © Jean-Baptiste Cornevaux

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08.10.2020 Les situations de départ ne pourraient pas être plus différentes
Mueller Nico Spa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: Le leader général du DTM

Après une pause de trois semaines, le DTM reprendra ce week-end avec deux doubles épreuves à Zolder en Belgique. Les positions de départ des deux pilotes suisses Nico Müller et Fabio Scherer ne pourraient être plus différentes.

Les positions de départ de Nico Müller (28 ans) et Fabio Scherer (21 ans) ne pourraient guère être plus différentes. L'un participera aux trois courses restantes du championnat DTM pour remporter le titre alors que l'autre se battra pour la reconnaissance et les premiers points dans la meilleure série des voitures de tourisme d’Europe. Tous deux mériteraient assurément d'atteindre leurs objectifs. Après tout, leur travail acharné devrait finir par porter ses fruits. Mais tous deux sont confrontés à une épreuve difficile.

Dans le cas de Nico Müller, on pourrait dire, dans l'optique suisse, qu'il a déjà accompli plus que n’importe quel autre Suisse dans le DTM. Mais ceux qui connaissent Nico savent qu'après la deuxième place de l'année dernière, il ambitionne maintenant d’atteindre le sommet. Cette saison, il semble avoir maîtrisé celui qui a régné en seigneur et maitre dans cette discipline au cours des trois dernières années: René Rast. Ce pilote bernois doit craindre la concurrence dans ses propres rangs. Cette année, son coéquipier de l'ABT, Robin Frijns a passé un cap. Bien que le score soit de 5:3 pour Müller au niveau des victoires, Frijns a progressé depuis Assen. Ce véloce pilote néerlandais a remporté trois courses, a terminé deux fois deuxième et une fois cinquième. Au cours de la même période, Müller a «seulement» pris deux premières, deux troisièmes et deux cinquièmes places. «Je suis certain que Robin est l'un des pilotes de course les plus talentueux de la planète», déclare Müller. «Et je suis fier à chaque fois que je le bats.»

À six courses de la fin (4x Zolder, 2x Hockenheim), Müller est actuellement en tête avec 18 points. Mais Müller, qui est en tête cette année depuis la première course, sait parfaitement qu'il ne peut pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Une course comme celle du Nürburgring, où Müller a été freiné par un capteur défectueux, pourrait lui être fatale.

Par son comportement actuel, Müller se montre également plus mature lors de sa septième saison de DTM. Le pilote à la tignasse blonde qui a autrefois gagné ses galons chez Jenzer ne se voit pas dans le rôle du favori. «Pour moi, Rast (47 points de retard) reste en tant que champion en titre celui qu'il faut battre», constate Müller, lui attribuant ainsi habilement ce rôle.

Fabio Scherer ne peut actuellement que rêver de victoires ou même de podiums. Dans l'équipe privée du WRT, le Lucernois cherche toujours désespérément à décrocher son premier point en DTM. Au Lausitz, il a manqué la 10e place de 0,25 seconde. Au Nürburgring, il a cherché à récolter des points lorsqu'un concurrent l'a éjecté de la piste en le dépassant. «C'était particulièrement fâcheux», constate Scherer. «J'ai commencé dans le top 10 pour la première fois et je m'en sortais bien. Mais que voulez-vous, c'est la nature des courses. Tôt ou tard, la chance finira bien par me sourire.»

La «malchance» de Scherer est en quelque sorte constante. Depuis qu'il a pris pied dans le sport automobile (2016), il a piloté pour une équipe différente chaque année et généralement dans un championnat différent. «Je me sens un peu comme en 2018 en Formule 3 Euroseries quand je faisais la course pour Motopark», dit Scherer. Même à ce moment-là, je me sentais à l'aise dans l'équipe, je commençais à prendre mes marques, mais je savais déjà que le championnat n'existerait pas sous cette forme l'année suivante. La même chose lui arrive maintenant au DTM. Même s'il y aura de nouveau un DTM en 2021 (avec des voitures GT3), Scherer sait déjà, quels que soient ses projets, qu'il devra s'adapter à une nouvelle voiture et à une nouvelle série l'année prochaine.

La question de savoir si Müller et Scherer se retrouveront au DTM en 2021 est encore ouverte. M. Müller a indiqué qu'il était intéressé par le nouveau DTM. Il en va de même pour Scherer. Mais tous deux sont unanimes à dire: «Il est encore trop tôt pour poser des jalons.» Pour l'instant, ils mettent l'accent sur les courses finales et la réalisation de leurs deux objectifs complètement différents.

Fabio Scherer 01 Kopie Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabio Scherer veut enfin obtenir ses premiers points

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05.10.2020 Rapport du week-end 15/2020
Frommenwiler Philipp 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Première victoire pour Philipp Frommenwiler © ADAC

L’ADAC GT Masters est de plus en plus dominé par les pilotes suisses. Lors de la course du Sachsenring, il y a eu trois vainqueurs!!! Et avec Niederhauser, un Suisse est toujours en tête.

L'ADAC GT Masters s’apparentait à une manche du championnat suisse ce week-end. Avec trois vainqueurs de course, Philipp Frommenwiler, Jeffrey Schmidt et Julien Apothéloz (en GT4), les Suisses ont enchaîné avec éclat les victoires au Sachsenring. Et cela ne s'est pas arrêté là: avec une nouvelle place sur le podium, le leader du classement général, Patric Niederhauser, a réussi à défendre avec brio sa place de leader.

Frommenwiler et son coéquipier Marvin Dienst (Mercedes AMG) ont posé le premier jalon de ce week-end performant du Swiss GT Masters en s’adjugeant la pole position samedi. Dans la course, ce duo a également performé. Dienst a passé le relais à son copilote avec une avance de cinq secondes, ce qui a permis à Frommewiler de franchir aisément la ligne d'arrivée après le changement de pilote. C'était la première victoire du pilote thurgovien dans le GT Masters. En 2013, il est déjà monté trois fois sur le podium lors de sa première saison. «J'ai vraiment apprécié les derniers tours», a déclaré Frommenwiler. «Nous n'avons pas eu un début de saison facile, mais nous sommes maintenant de nouveau sur la voie du succès. Marvin a déjà fait un excellent travail avec la pole position lors des qualifications et l'équipe nous a offert une voiture sensationnelle pour la course. La victoire d'aujourd'hui nous permet de compenser certains week-ends qui ne se sont pas trop bien passés.»

Pour Jeffrey Schmidt, qui a gagné dimanche avec son coéquipier Markus Pommer, il s'agissait de la deuxième victoire du GT Masters (après celle à Most en 2018). Fait piquant: sur leur Corvette C7, le duo Schmidt/Pommer n’a pas réussi à mener sur un seul mètre de la course. Il a bénéficié d'une pénalité de 30 secondes imposée aux leaders Perera/Balboa. Néanmoins, Schmidt a été ravi. «Un grand résultat, qui est bien sûr d'autant plus merveilleux que nous avons eu une saison difficile jusqu'à présent. Dès les qualifications, tout a joué en notre faveur, nous avons pu réaliser un bon tour et nous assurer une des premières places sur la grille. Notre Corvette a eu un excellent contact sur la piste, ce qui explique sans doute cette bonne performance, tant pendant les qualifications que plus tard en course.»

Grâce à la 3e place de Niederhauser (Audi R8) dimanche, le leader du classement général de l'ADAC GT Masters est monté lui aussi sur le podium. «Pendant la course, nous n'avons pas eu le rythme que nous aurions souhaité», a déclaré Niederhauser. «Et en définitive, nous avons sans doute profité un peu de la malchance des autres. Dans l'ensemble, nous envisageons positivement les prochaines courses et la suite du championnat. Si nous continuons à travailler comme nous l'avons fait jusqu'à présent, j'espère que nous serons compétitifs sur chacune des pistes suivantes.»

Niederhauser mène le championnat avec neuf points d'avance. Leurs victoires ont permis à Schmidt et Frommenwiler de progresser aux 10e et 11e places.

Julien Apothéloz est également toujours en tête. Le jeune Zurichois a fêté sa deuxième victoire dans la sixième course de la GT4 Allemagne. Apothéloz et son coéquipier Luca Trefz ont dix points d'avance sur le duo autrichien Kofler/Janits à la mi-temps de la saison.

À Mugello, on a pu célébrer un autre pilote suisse monté sur le podium. Le Roumain Filip Ugran a marqué des points importants pour Jenzer Motorsport en terminant troisième dans la première course. Jasin Ferati est en revanche resté les mains vides en se classant aux places 22, 15 et 20. Axel Gnos a quant à lui fait mieux en terminant huitième lors de la deuxième manche.

Schmidt Jeffrey 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pommer/Schmidt ont remporté la deuxième course au Sachsenring © ADAC

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02.10.2020 La Porsche Cup au lieu des courses de côte
Feigenwinter Andy Mugello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Feigenwinter sur sa Porsche 997 RS3 R lors de la course à Mugello

L'année dernière encore, Andy Feigenwinter a été fêté en tant que champion suisse des voitures de tourisme. En raison du coronavirus, il participe cette année sporadiquement à la Porsche Sports Cup Suisse, mais cela avec succès.

Il a acheté la Porsche 997 GT3 R à la fin de l'année dernière. Avec elle, il voulait participer au Championnat de la montagne de cette année. Mais à cause du coronavirus, ce projet a avorté et c'est à leur grand regret qu'Andy Feigenwinter et tous ses collègues effectuant des courses de côte ont dû se passer de Reitnau, Gurnigel & Co. cette année.

Mais le besoin rend inventif. Ou: si vous êtes frustré de ne pas pouvoir appuyer sur la pédale des gaz, il existe encore d'autres moyens de poursuivre votre hobby. Feigenwinter a précisément ressenti cette frustration. En juillet, il a participé pour la première fois à la Porsche Sports Cup Suisse à Hockenheim dans sa Porsche. «En fait, je voulais juste m'y entraîner et me familiariser avec la voiture», explique le Bâlois. «Mais ensuite, les choses se sont tellement bien passées que j'ai décidé d'emblée de participer à la course.»

A ce moment déjà, il était inconcevable que Feigenwinter se retire de cette seule course en 2020. Le spécialiste sanitaire de 53 ans est un maniaque de la course. Et la Porsche, autrefois conduite par l'Allemand Christian Engelhart dans l'ADAC GT Masters, a besoin de bouger... C'est pourquoi Feigenwinter s'est inscrit aux courses du Mugello avec Jürg Aeberhard dans le cadre du PSCS. C'est là que la Formule 1 a eu lieu à la mi-septembre.

Feigenwinter, qui a conduit l'année dernière une Lotus Exige du garage West à Saint-Gall de victoire en victoire dans la catégorie des voitures de tourisme, a eu fort à faire lors des séances d'entraînement. «Je n'ai eu qu'un tour sec en qualification», a déclaré l'ancien champion d'Europe des prototypes. Dans ce tour, il est arrivé à moins d'une seconde de son coéquipier expérimenté. «Compte tenu du fait que je n'avais pas eu l'occasion de conduire la voiture très souvent, ce résultat m'a satisfait.»

Dans la course individuelle, Feigenwinter a terminé quatrième au scratch. En tant que deuxième meilleur pilote R, il avait 12 secondes de retard sur le vainqueur. Dans la course d'endurance, la Porsche de Feigenwinter s'est élancée de la première ligne de la grille de départ. L'équipe avait misé sur les pneus stick. «Alors que presque tout le monde ait pris le départ avec des pneus pluie, nous avons pris un risque sur les slicks», dit Feigenwinter.

Un poker qui a payé. La 997 GT3 R blanc-jaune-noir est certes retombée à la 20e place au début. Mais lorsque la compétition s'est tournée vers les stands, Feigenwinter a été en tête. «Le fait qu'elle n'ait finalement atteint que la deuxième place et la victoire dans la Classe R est certes fâcheux», dit Feigenwinter. Mais en définitive, il a été malgré tout heureux. «En raison des nombreux tours dans un groupe de 50 voitures, vous perdez rapidement de vue la position dans laquelle vous roulez», déclare Feigenwinter. «Au moment où j'ai été dépassé, j'ai bien cru avoir perdu une place sur le podium. Mais il s'est avéré que j'étais toujours deuxième.»

La façon dont 2021 se déroulera pour Feigenwinter et sa Porsche de 500 ch qu'il a préparée chez ANT Performance à Tafers dépend de nombreux facteurs. Pour l'oiseau de paradis de Reinach, le plaisir a priorité. «Nous espérons que l'année prochaine, nous aurons à nouveau une saison normale», dit Feigenwinter. «Parce que s'il y a une chose qui m'a manqué en 2020, ce sont bel et bien les courses de côte et l'ambiance qui y règne.»

Feigenwinter Andy Mugello 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Feigenwinter (à gauche) et son coéquipier Jürg Aeberhard

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30.09.2020 Porsche Sports Cup Suisse: Pas de décision à Mugello
Texeira Burkard Fischli Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le podium du sprint: José Teixeira, Gregor Burkard et Dominik Fischli

La quatrième manche de la Porsche Sports Cup Suisse à Mugello en Italie a comporté non seulement des courses spectaculaires, mais aussi des vainqueurs inattendus. Le suspens du Championnat restera donc entier jusqu’à la dernière course.

À Mugello, la course de sprint de la GT3 Cup dans le cadre de la Porsche Sport Cup Suisse a été spectaculaire et s’est terminée par la victoire de Gregor Burkard. Ce dernier a profité au dernier tour de la situation confuse qui régnait à la fin d’une phase jaune pour franchir la ligne d’arrivée le premier. «J’ai connu une période turbulente et ne m’attendais pas du tout à terminer à la fin sur la marche la plus haute du podium», constate Burkard. «Parmi les pilotes juniors, j’ai été en parfaite compagnie et au début, j’ai dû constamment me battre contre les tentatives de dépassement d’Alexander Fach. Le dernier tour a été quelque peu chaotique et j’ai eu bien de la chance de remporter la victoire.» La deuxième place a été remportée par José Teixeira, le frère aîné d’Antonio. Le troisième rang est allé à Dominik Fischli.

Dans la course d’endurance, Antonio Teixeira a pris sa revanche pour compenser la victoire manquée dans la course de sprint. Ce pilote de 18 ans avait acquis la pole position au classement de la GT3 Cup et su profiter de cet avantage au départ pour prendre d’emblée la tête de sa catégorie et pour remporter après 31 tours la victoire finale. Derrière Teixeira, Fischli et Burkard ont occupé les places d’honneur. Après une élimination dans la course de sprint, le premier du classement Fach a encore remporté la quatrième place. On ne saura donc que dans trois semaines lors de la finale saisonnière à Misano des 16/17 octobre qui va être consacré champion.

Dans la catégorie GT4 Clubsport, l’Italien Francesco Fenici a une fois de plus performé: il a remporté la victoire dans les deux courses. Dans la course d’endurance, le Romain a toutefois dû affronter tout le groupe des concurrents avec des pneus slick sans profil sur une piste en train de sécher. Au classement final de cette piste d’endurance de 100 miles, c’est le duo Jan Klingelnberg/Dino Zamparelli sur sa Porsche 911 GT3 Cup de la catégorie Open GT qui vient en tête. La deuxième place a été remportée par le duo Andy Feigenwinter/Jürg Aeberhard sur une Porsche 997 GT3 R.

Vous trouverez tous les résultats de Mugello sous le lien suivant.

Porsche Start Mugello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le départ de la course d’endurance

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28.09.2020 Rapport du week-end14/2020
Mueller Nico 24h 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: Cinquième lors des 24h au Nürburgring

Les pilotes suisses actifs sur la scène internationale ont obtenu des succès variables ce week-end. L'équipe Emil Frey Racing a célébré sa première victoire de la saison à Zandvoort. Tout comme Yannick Mettler à Monza lors du GT Open.

La mission de Nico Müller a été claire: le leader du classement général du DTM visait sa deuxième victoire après 2015 aux 24 heures du Nürburgring, la course la plus importante de ce week-end. Mais il lui a fallu déchanter. L'Audi numéro 1 de l'équipe Audi Sport Team a dû se contenter de la cinquième place après 85 tours. Müller était donc le meilleur pilote suisse. «Nous avons tout donné, avec de nombreux tours en tête de course, mais une pénalité stupide pour avoir enfreint les règles de la voie des stands, un dérapage sur une flaque d'huile et une crevaison ont ruiné nos chances», déclare Müller.

Le deuxième meilleur pilote suisse derrière Müller a été Philip Ellis. Le fils d'une Allemande et d'un Gallois, qui a grandi à Zoug, a terminé 9ème dans une Mercedes AMG GT3. C'est avec une 16e place et une place dans la classe Pro-AM que Patric Niederhauser a terminé la traditionnelle course, qui s'est accompagnée d'une météo capricieuse et d'une pause nocturne de près de neuf heures (!). «La course nous a mis à rude épreuve», a constaté Niederhauser. «Les conditions sans cesse changeantes ont rendu la tâche très difficile.»

Parmi les pilotes suisses qui ont eu une collision ou sont tombés loin derrière sur la piste mouillée, on trouve Raffaele Marciello, Manuel Metzger ainsi queJonathan Hirschi, qui dans la Ferrari 488 GT3 d'Octane126 de Wallisellen (ZH) a même mené la course au début, mais lui et son coéquipier Simon Trummer n'ont finalement pas été classés. La victoire générale dans l'Eifel est revenue à une équipe BMW pour la 20e fois.

Les sentiments ont également été mitigés à Zandvoort lors de la troisième manche de la GT World Challenge Sprint Cup (anciennement Blancpain Series). L'équipe Emil Frey Racing a été en pole position dans les deux courses (dans la deuxième course, ils ont même complètement occupé la première ligne de la grille). Mais la météo et une pénalité de temps les ont finalement empêchés de triompher sur toute la ligne. Néanmoins, l'équipe de Safenwil peut être fière. Grâce à Giacomo Altoè et Albert Costa, la première victoire de la saison est assurée. Pour Mikael Grenier/Norbert Siedler, la joie d'avoir remporté la deuxième place a été de courte durée. Après la course, une pénalité de 30 secondes due à un «unsafe release» a ramené le duo Lamborghini avec le n°14 en 10e position.

Emil Frey Racing 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Altoè/Costa: Première victoire de la saison pour Emil Frey Racing

Yannick Mettler était très heureux ce week-end. Le Lucernois a remporté sa première victoire au GT Open à Monza. Le pilote Bentley a remporté la pole-position. Ce qui était déjà la moitié de la bataille. Dans la course, il a remis sa Continental GT3 noire en tête à son coéquipier Fabio Crestani. Et lui, il a amené la voiture en toute sécurité jusqu'à l'arrivée. Dans la deuxième course, Mettler a occupé P5. Au championnat, il est 7ème après quatre des six courses.

Louis Delétraz a vécu un week-end qu'il vaut mieux oublier rapidement. L'espoir suisse de la Formule 2 a qualifié le week-end à Sotchi (RUS) de «terrible». Lors de la première course, il a dû abandonner après une collision. La deuxième course a été interrompue après un grave accident après seulement cinq tours. Au championnat, Delétraz occupe la septième place, avec 69 points de retard sur le leader Mick Schumacher, avant la double finale à Bahreïn (28/29 novembre et 5/6 décembre).

Joshua Dufek se rapproche quant à lui de plus en plus de sa première victoire. Le «Genevois», qui roule sous licence suisse, a pris deux deuxièmes places lors du quatrième week-end de course de la Formule 4 espagnole. Dufek est à la 4e place du championnat, alors que cette fois-ci, Léna Bühler n'a pas marqué de points.

Nous allons encore aborder cette semaine séparément la quatrième manche de la Porsche Sports Cup Suisse à Mugello.

Mettler Yannick Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Première victoire au GT Open: Yannick Mettler (Bentley Continental GT3)

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24.09.2020 Quand la terre et les concurrents tremblent
Reitnau 10 myphoto ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Ianniello sur sa Lancia Delta S4 © myphoto.ch

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 12: La Lancia Delta S4 de Bruno Ianniello.

Personne ne peut rester insensible face au bruit émis par le 4-cylindres suralimenté tapi sous la croupe de la Lancia Delta S4, la voiture de Bruno Ianniello. Qui plus est lorsque le moulin hurle à la mort, tel un animal blessé. Cela dit, cette sonorité martiale, ils sont peu nombreux à l’entendre depuis un an. Et pour cause, les seuls à l’entendre sont les voisins de Ianniello: «Parfois, je croise certains piétons lorsque je sors lui décrasser les poumons le temps d’un tout petit tour. Je vous laisse imaginer la tête des personnes que je croise au bord de la route.»

Une preuve de plus que cet industriel de 60 ans est resté un gamin dans son for intérieur. Il y a 28 ans, lorsqu’il a découvert dans la bible italienne de l’automobile, Autosprint, la Lancia Delta S4 Stradale, soit la version de route de la S4, le coup de foudre est total: «A cette époque-là, je possédais déjà une Lancia 037, la devancière de la Delta. Je suis instantanément tombé amoureux de la Delta S4. Je ne prétends pas que c’est la plus belle auto du monde. C’est plutôt sa technique avec moteur central qui me fascine.» A tel point que, plus tard, alors propriétaire d’une Delta S4 Stradale, il se rend en pèlerinage en Italie, chez Augusto Cesare. Là-bas, l’homme découvre la version rallye de l’auto, soit l’une des redoutables et bestiales «Groupe B». «Les accélérations étaient démoniaques! A côté de ce monstre, ma Lancia était presque une ‹Deux Chevaux›.» Il n’en fallait pas plus pour que Ianniello en acquiert un exemplaire. Une voiture que l’homme va bricoler deux ans durant. L’objectif? Participer à des courses de côte

La carrière en compétition de «Bruno la Fusée», le surnom de Ianniello, a débuté modestement en 1993 avec une Fiat 128 lors de la «Wurst-und-Brot-Rennen» à Lignières. Après un baptême du feu en tant que spectateur à l’occasion de l’ultra rapide course de côte de St-Ursanne – Les Rangiers, la messe était dite pour le natif de Bâle. Avec sa Delta S4, il battrait tout et tout le monde à plate couture, s’était-il imaginé... avant de se retrouver dans le fossé. «Il m’a d’abord fallu apprendre à conduire et à maîtriser la voiture, raison pour laquelle j’ai disputé des slaloms et de petites courses sur circuit dans des zones industrielles en Italie.» Les années suivantes, en décrochant titres et records, Ianniello et sa Lancia n’ont pas manqué de faire parler d’eux, non seulement à l’occasion des courses de côte suisses, mais aussi à l’étranger. Entre 2003 et 2006, ils ont gagné à trois reprises la Coupe de Suisse de la Montagne puis, en 2008 et 2009, empoché les titres au Championnat de Suisse des Voitures de tourisme. «Ce furent nos meilleures années. En ce temps-là, nous avions terminé dans le top 10 de la grande majorité des courses de côte», se rappelle Ianniello. Aujourd’hui encore, dit-il, «ma Delta est, départ arrêté, l’une des voitures les plus rapides en côte et ce, sans contrôle de motricité, commande séquentielle et autres fioritures de ce genre.»

Bruno Iannello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Ianniello ou plutôt «Bruno la Fusée»

Pour Ianniello, d’encore meilleurs résultats auraient été possibles «mais l’argent m’a tout simplement manqué, pour des pneus plus performants ou encore pour engager des mécaniciens capables de mieux régler ma voiture par exemple.» Depuis les années 90, Ianniello n’a pratiquement pas modifié sa Lancia Delta S4 Groupe B: «Sur cette auto, toutes les pièces sont d’origine. J’ai uniquement remplacé les amortisseurs contre des pièces plus modernes de chez KW. Et encore, je l’ai fait pour des motifs de sécurité.»

Dans son entrepôt, Ianniello dispose de suffisamment de pièces détachées pour entretenir et réparer plusieurs fois sa voiture: «J’ai eu de la chance. Un collègue en avait tellement en stock que j’ai pu en remplir deux semi-remorques.» Au fil des ans, Bruno Ianniello a assemblé pas moins de quatre Lancia Delta S4, plus une cinquième qu’il entretient pour un client.

Au cours de toutes ces années, le Suisse a été victime de trois sorties de route. «Généralement, après un accident, on en vient à se demander si l’on veut préférer continuer à courir ou vivre tout simplement, admet-t-il. En ce qui me concerne, tant que mon coeur battra, je continuerai à courir. Plus pour m’amuser, car je n’ai plus aucune ambition. Eh oui, je suis moins rapide qu’autrefois, tout simplement parce que je vieillis et que je deviens plus raisonnable. ». Il n’empêche, pour continuer à gagner, lui et sa Lancia Delta S4 ont encore un atout dans leur manche: de nouveaux pneus Michelin. Compatibles avec le monstre de plus de 700 ch, ils devaient être testés cette année encore, mais la crise sanitaire a contraint le pilote à la patience. D’ici là, la Suisse pourra toujours sortir lui dégager les poumons.

LANCIA DELTA S4 Groupe B
Année de production: 1985
Carrosserie: Compacte, 3 portes
L x l x h mm: 3990 × 1880 × 1344
Empattement mm: 2440
Poids en ordre de marche kg: 950
Moteur (construction): Abarth 1970 cm3 turbo et compresseur
Puissance ch: 720 (700 Nm)
0-100 km/h sec: ± 1,9
Vitesse maximale km/h: 214
Châssis & trains roulants Amortisseur: KW

RA #35, 27 août 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch

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24.09.2020 Envie de faire un rallye?
Rappaz Joel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Rappaz fait partie de ceux qui roulent à l'étranger en 2020 © Eichenberger

Ce week-end le Rallye du Tessin aurait dû être. Mais il a dû être annulé, tout comme le Rallye du Valais. Mais il existe des alternatives à l'étranger – l'une d'entre elles se déroule près de Mulhouse (F).

De nombreux pilotes de rallye suisses ont déjà été attirés cette année dans des pays étrangers proches de la frontière. Des rallyes s'y déroulent toujours – avec les mesures de protection habituelles. L'un d'entre eux, Joël Rappaz, participe ce week-end au Rallye du Val d'Ance en Haute-Loire au volant d'une Ford Fiesta R5.

Une autre occasion se présentera aux pilotes de rallye suisses le 24 octobre – avec la 47e édition du Rallye Plaine et Cimes, à 25 kilomètres au nord-ouest de Mulhouse (F). Ce rallye est un événement d'une journée (6h30 - 23h00) avec 148 kilomètres, dont 40 sur temps. Cinq étapes sont à l'ordre du jour, dont une étape nocturne.

De plus amples informations sur l'enregistrement (date limite d'inscription 12 octobre) et le règlement du COVID-19 sont disponibles sur la page d'internet www.rallye-plaine-et-cimes.fr. Des informations peuvent également être obtenues directement auprès du président du rallye, Marc Kessler: marc.k68@icloud.com

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23.09.2020 Sébastien Buemi: «Les émotions ont manqué»
Buemi Sebastien 05 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi: invaincu au Mans depuis 2018

Sébastien Buemi (31 ans) a remporté les 24 heures du Mans ce week-end pour la troisième fois consécutive sur une Toyota. Cela le place au même niveau que Marcel Fässler (2011, 2012 et 2014) en termes de victoires. Auto Sport Suisse a eu un entretien avec le pilote d'Aigle.

Tu as maintenant remporté les 24 heures du Mans trois fois de suite. Félicitations! Seuls huit autres pilotes y sont parvenus avant toi: Tom Kristensen, Jacky Ickx, Marco Werner, Emanuele Pirro, Frank Biela, Henri Pescarolo, Olivier Gendebien et Woolf Barnato. Que ressens-tu lorsque tu vois figurer ton nom sur la même liste que ces pilotes?
Sébastien Buemi:
C'est un sentiment merveilleux d'avoir gagné Le Mans trois fois de suite et de figurer sur une telle liste avec de si grands noms de la course. Mais je suis aussi désolé pour les pilotes de la voiture jumelle. Ils ont également fait un excellent travail, mais ont été ralentis par des problèmes techniques.

Quelle importance accordes-tu à cette victoire par rapport aux deux victoires précédentes?
La première victoire est toujours spéciale. Mais cette victoire de 2020 pèse certainement plus lourd qu'il y a un an car nous avons bénéficié d'une panne de moteur sur la Toyota #7 deux heures avant la fin de la course.

Avez-vous connu des moments critiques lors de la course cette année?
Oui, j'ai eu une crevaison au début. Cela a pris du temps. Ensuite, nous avons eu un problème de refroidissement des freins avant. Cela nous a obligés à nous arrêter aussi de nuit. Nous savions que si nous continuions comme ça, nous ne pourrions pas terminer la course. Nous avons également perdu du temps lors du changement de pilote de la voiture de sécurité. Mais cela n'a pas eu vraiment d'importance.

Quelle impression cela fait-il de courir sans fans?
Pendant la course, je ne l'ai pas beaucoup remarqué. Ensuite, les émotions des supporteurs ont naturellement manqué. Mais il importait que nous puissions conduire tout court.

De combien de temps as-tu besoin pour te rétablir?
Je dormais encore du dimanche au lundi au Mans. On est maintenant mercredi et je me sens bien. Je dirais donc que j'ai besoin de deux jours.

Pour remporter le titre du WEC, il te faudra remporter la victoire à Bahreïn. La deuxième place n'est pas suffisante si la voiture jumelle gagne. Qu'est-ce que cela signifie pour l'équipe?
Le règlement nous impose un handicap contre le n°7 à Bahreïn. Ce ne sera certainement pas facile. Comme il s'agit d'une course de 8 heures, le vainqueur obtiendra 38 points et le second seulement 27, ce qui signifie que si le numéro 7 gagne, le titre sera perdu. Notre avance n'est actuellement que de sept points. Mais si cela arrive, il faudra bien l'accepter. Les jeunes pilotes de l'autre Toyota ont également fait de bonnes courses cette année. Nous devons accepter cela sur la #8. Ce sera certainement une course légèrement différente au Bahreïn, car Rebellion n'en fera plus partie.

Comment vois-tu l'avenir du Championnat du monde d'endurance avec tous les projets d'hypercars?
J’en suis heureux. Dans deux semaines déjà, je serai assis dans une Toyota Hypercar pour la première fois. Le siège est déjà prêt et j'espère vivement que nous aurons plus d'adversaires à l'avenir. Peugeot s'est déjà inscrit. D'autres fabricants doivent encore suivre.

Sebastien Buemi 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Buemi sur la Toyota TS050 Hybride gagnante

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23.09.2020 Nouveau championnat pour les jeunes
Rallycross Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
En 2021, il y aura un championnat électrique dans le cadre du championnat du monde de Rallycross

L’autorité du sport automobile internationale, la FIA, a présenté une nouvelle série de courses pour les jeunes, qui débutera en 2021 dans le cadre du championnat mondial de Rallycross.

Le boom des séries électriques se poursuit. En 2021, un autre sera ajouté: le championnat eRX2, une série de courses pour les jeunes dans le cadre du championnat mondial de Rallycross sous la bannière de la FIA.

Le RX2 «régulier» est une série junior de Rallycross – avec des courses de sprint sur terrain mixte. Le RX2 utilise des voitures de course standard – un concept que la FIA a maintenant adopté pour la série de courses électriques.

Les véhicules doivent être développés par le spécialiste espagnol de l'eMobilité, QEV Technologies, et utilisés selon le principe du «arrive-and-drive». Les voitures ont une traction intégrale, un châssis de type «spaceframe» et une batterie de 32 kWh qui produit 250 kW. Il est prévu que les véhicules eRX2 puissent rouler jusqu'à 25 minutes. Si tout se passe bien, le prototype sera présenté encore cette année.

Six événements européens sont prévus pour la saison des premières. Un calendrier n'a pas encore été publié.

Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sous ce lien.

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21.09.2020 Rapport du week-end 13/2020
Buemi Sebastien 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Troisième victoire au Mans: Sébastien Buemi

Quel week-end extraordinairement réussi pour les pilotes suisses ! Sébastien Buemi gagne les 24h du Mans, Nico Müller triomphe en DTM au Nürburgring et Patric Niederhauser en ADAC GT Masters à Hockenheim !

«Sur nos monts, quand le soleil annonce un brillant réveil…» Même si l'hymne national suisse n'a pas retenti à chaque victoire, un tel week-end performant pour le sport automobile suisse restera certainement dans les annales et devrait être dûment célébré. Ce n'est certes pas la première fois que les pilotes suisses nous consolent avec leur succès des nombreuses courses qui ont été annulées en raison du coronavirus en 2020. Mais le week-end dernier a tout dépassé tous les espoirs.

Commençons par la troisième victoire au classement général de Sébastien Buemi aux 24 heures du Mans, ce qui hisse le pilote d'Aigle au même niveau que Marcel Fässler en termes de victoires dans la Sarthe. Buemi et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Kazuki Nakajima ont jeté les bases d'un nouveau succès lorsque la voiture identique en tête de course est tombée loin derrière à cause d’une avarie de turbo et a dû se contenter de la troisième place au final. La deuxième place est revenue à l'équipe de la Rebellion qui a pris le départ sous le drapeau suisse. Les «rebelles» ont dû céder la troisième place du podium peu avant la fin parce que Louis Delétraz, nouveau venu au Mans, est sorti de piste en raison de problèmes de freins et d'embrayage.

Les meilleurs Suisses en LMP2 ont été Antonin Borga et Alexandre Coigny. Les deux pilotes romands ont terminé 7e en deuxième ligue (11e au classement général). Juste derrière eux : Simon Trummer qui a vu le drapeau à damiers pour la première fois au Mans. Les autres classements suisses : Rahel Frey a terminé neuvième en LMGTE Am, Thomas Flohr a terminé dans la même classe au 13e rang. Pas arrivé au but: Jonathan Hirschi (LMP2).

Mueller Nico Nuerburgring 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Cinquième victoire au DTM 2020: Nico Müller

Les pilotes suisses ont également brillé au Nürburgring. Après avoir remporté la 5e place de la course du samedi (la voiture du pilote bernois a été retournée par Jamie Green), Nico Müller a su riposter de manière adéquate dans la lutte pour la couronne du DTM lors du deuxième tour en remportant une victoire souveraine, la cinquième de cette année. L'avance de Müller sur son coéquipier Robin Frijns est de 18 points à trois épreuves de la fin. «Ce triomphe a été particulièrement réjouissant», déclare Müller. «C'était exactement ce dont j'avais besoin après la course ratée de samedi.»

À 230 kilomètres au sud-est du Nürburgring, un pilote suisse a également triomphé: Patric Niederhauser. Le Bernois a non seulement remporté sa première victoire de la saison lors de la troisième course des Masters ADAC GT à Hockenheim, mais avec son coéquipier Kelvin van der Linde, « Nidi » a occupé déjà la deuxième place la veille, prenant ainsi la tête du classement général avec son compagnon sud-africain. Rappelons ceci : bien qu'il reste encore quatre courses à disputer, aucun champion en titre n'a jusqu’ici pu défendre son titre. Niederhauser pourrait donc bien entrer dans les annales comme Buemi et Müller.

En dehors de Niederhauser, d'autres pilotes suisses ont également performé à Hockenheim. Simona De Silvestro a pris la 4e place de la première course avec Klaus Bachler (comme elle l'avait déjà fait au Nürburgring). Rolf Ineichen est même monté sur le podium dimanche avec son partenaire Mirko Bortolotti à la troisième place. Un exploit que Julien Apothéloz a également réussi. Après la première victoire au Nürburgring en GT4 Allemagne, le jeune pilote zurichois est également monté sur le podium au Hockenheimring. Au classement général, Apothéloz occupe la troisième place, en retard de 14 points.

Et cela ne s’arrête pas là : d’autres places de podium ont aussi été remportées par un autre pilote suisse ce week-end. En Formule 4 espagnole à Jerez, Joshua Dufeka terminé troisième dans deux des trois courses. Au classement général, il se situe à la quatrième place intermédiaire.

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Victoire et premier au classement général: Patric Niederhauser (à droite)

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17.09.2020 C’est Bernina Gran Turismo!
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Ce week-end le Bernina Gran Turismo aura lieu

Dès demain vendredi, les moteurs rugiront à nouveau sur le col de la Bernina. Grâce à un concept de protection et à un grand engagement du comité d'organisation, la septième édition de Bernina Gran Turismo peut avoir lieu.

Pendant longtemps, il a été incertain que Bernina Gran Turismo puisse avoir lieu cette année. Mais l'organisateur n'a pas reporté l'événement. Et donc, malgré Corona, la septième édition aura lieu ce week-end.

Pour les spectacteurs, l'exposition des véhicules participants débutera à 9h15 vendredi matin à St. Moritz. Les premiers entraînements auront ensuite lieu le samedi matin à partir de 7h40. Les courses 1 et 2 sont au programme à partir de 13h40. Les courses se poursuivront le dimanche matin (à nouveau à partir de 7h40). Le départ est à La Rösa. L'arrivée est l'hospice au sommet du col.

Parmi les 80 voitures participantes, il y a de nouveau quelques raretés. Au fait, Thomas Amweg, le vainquer d'Arosa, est également au départ.

De plus amples informations sont disponibles sur le lien suivant: www.bernina-granturismo.com

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14.09.2020 Rapport du week-end 12/2020
Mueller Nico Nuerburgring 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a fêté sa quatrième victoire de la saison au Nürburgring

Les Suisses continuent de gagner du terrain sur le plan international. Nico Müller a maintenu sa position de leader du DTM en remportant sa 4e victoire. Louis Delétraz est monté deux fois sur le podium en Formule 2 à Mugello.

Certains pilotes suisses qui roulent au niveau international nous offrent week-end après week-end de nouveaux succès. C'est notamment le cas de Nico Müller. Ce pilote bernois a remporté sa quatrième victoire de la saison au Nürburgring. Müller s'est montré tout simplement imbattable le samedi dernier. Pole position, victoire et meilleur tour - impossible de faire mieux. À l'arrivée, le pilote d'usine Audi avait 15 secondes d'avance ses concurrents. Dans le DTM, cela constitue un véritable exploit!

Dans la deuxième manche, Müller est également parti de la pole position et s'est maintenu en tête de course jusqu'à l'arrêt des stands. Un problème de capteur a toutefois ralenti ce nouveau papa. «J'ai soudain eu beaucoup moins de puissance», a déclaré Müller, qui a finalement dû se contenter de la cinquième place. À quatre courses de la fin du championnat (Nürburgring, 2x Zolder et Hockenheim), Müller compte 29 points d'avance sur son coéquipier Robin Frijns, qui a remporté la course du dimanche, et 17 points de plus sur René Rast. Le DTM se poursuivra le week-end prochain déjà.

Louis Delétraz a également connu un week-end performant. À Mugello, ce pilote genevois de Formule 2 est montré pour la première fois de sa carrière sur le podium lors de deux courses consécutives. Dans la première course, ce fils de l'ex-pilote de GP Jean-Denis Delétraz est passé de la 12e place à la troisième. Dans la deuxième course, il s'est battu pour passer de la 6e à la deuxième place. Au championnat, le pilote Charouz a progressé jusqu'à la 7e place. Qui sait ce qui aurait été possible s'il avait été meilleur lors des qualifications?

Louis Deletraz Mugello 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mieux que jamais: deux places sur le podium pour Delétraz jr.

Grégoire Saucy a encore une fois fait du bon boulot. Le Jurassien a terminé 4e et 6e dans la Formule Renault à Magny-Cours et s'est imposé dans le championnat. La place sur le podium, que Saucy a manquée de justesse, a été remportée par d'autres pilotes suisses lors du GT World Challenge Sprint. Raffaele Marciello, né à Zurich et conduisant sous licence suisse, a conquis la deuxième place dans la deuxième course dimanche. La veille, l'équipe Emil Frey Racing avait déjà pu fêter la deuxième place lors de la première course grâce à Norbert Siedler et Mikael Grenier.

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09.09.2020 Arosa-vainquer Thomas Amweg: «Impossible de franchir la barre des 4 minutes»
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Thomas Amweg: vainqueur pour la cinquième fois consécutive

La 16e édition de l'Arosa ClassicCar du week-end dernier a été un succès. La cinquième victoire consécutive de Thomas Amweg n'y a été quasiment pas la chose la plus importante. L'important, c'était en effet de pouvoir enfin conduire de nouveau!

En dépit de la situation actuelle du Covid-19, Arosa est redevenue le week-end dernier le « Petit Monaco des montagnes ». Cette grande manifestation a clairement montré que même en temps de pandémie du coronavirus, il est encore possible de mener à bien une telle manifestation. La 16e édition de l'Arosa ClassicCar s'est déroulée du vendredi au dimanche. Grâce à un temps magnifique et à l'absence d'incidents de course majeurs, la populaire course de côte des voitures classiques a pu se dérouler sans problème. Malgré les mesures de protection et la limitation à 1000 personnes dans la zone centrale de la manifestation, la course a été un succès sur toute la ligne.

«La 16e Arosa ClassicCar est un symbole pour toute l'industrie de l'événementiel», a déclaré Markus Markwalder, président du CO. «Notre courage de tenir cette manifestation même avec les restrictions nécessaires, imposées par le Covid-19, a été récompensé à plusieurs égards. Les pilotes nous ont remerciés de leur avoir donné l'occasion de faire à nouveau une course active et sportive, les visiteurs le long de la piste ont respecté nos instructions relatives à l'application des mesures de sécurité et à Arosa, même avec une capacité limitée, les restaurants, les appartements de vacances et les lits d'hôtel ont été très bien remplis. Nombreuses ont été les personnes initialement sceptiques qui nous ont ensuite félicités et remerciés pour notre courage. J’adresse mes remerciements et mes louanges à toutes les personnes et à tous les partenaires impliqués qui, de concert avec nous, ont permis de mener à bien cette grande manifestation.»

La victoire générale de la 16e édition a été remportée pour la cinquième fois consécutive par Thomas Amweg au volant de sa Martini-BMW Mk50 F2. Le fils de l'ancien roi de la montagne Fredy Amweg n'avait pas de concurrence directe à craindre à Arosa. Amweg jr. l'a même regretté: «Cela aurait été une incitation supplémentaire si j'avais eu plus de pression. Mais j'ai de toute façon bien apprécié cette course. Cette année, nous n'avons en effet pas encore eu souvent l'occasion de rouler.»

Amweg a manqué le but qu'il s'était fixé lui-même de franchir la barre des quatre minutes. Son meilleur temps de 4:06,47 min pour la distance de 7,3 km a été de 0,31 seconde inférieur au record établi l'année dernière. «La piste avait trop peu d'adhérence. Cela était en partie dû aux tempêtes que nous avions eues une semaine auparavant et à la boue sur la route, mais aussi au manque de taxis de course, qui déposent généralement plus de caoutchouc sur la piste.» Lorsqu'on demande à Amweg s'il aurait pu franchir la barre des 4 minutes avec la F3000 qu'il utilise normalement en montagne, il secoue la tête. «Hormis le fait que cette voiture serait trop jeune pour participer à l'Arosa ClassicCar, je ne pense pas que cela fonctionnerait. À un moment ou à un autre, je pourrais certes améliorer ma vitesse de pointe. Mais le problème serait l'angle de direction. Je pense qu'il y a quelques virages que je ne pourrais pas négocier avec la F3000.»

Derrière Amweg, qui participera également au Bernina Gran Turismo et début novembre à Monza à la Drexler F3 Cup, le héros local Roger Moser a pris la deuxième place dans la catégorie Formule de compétition dans une Martini-BMW Mk28 de 1990. Les autres gagnants de la 16e édition de l'Arosa ClassicCar sont les suivants: Hans Orsatti (Classic Trophy), André Treina (Sport Trophy), Florian Feustel (Compétition) et Sue Darbyshire (Prix des dames).

La date de la 17e édition de l'Arosa ClassicCar est déjà fixée. Elle se déroulera du Jeudi 2 septembre au dimanche 5 septembre 2021. Espérons que nous pourrons alors retourner à la normale – sans mesures de protection dictées par le coronavirus. Vous trouverez de plus amples informations, ainsi que des vidéos et des photos sur le site suivant: www.arosaclassicar.ch/en

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Le concept de protection tout au long de la piste a bien fonctionné

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08.09.2020 Sébastien Carron: impossible de faire mieux!
Carron 01 c Etienne Bornet 360 DSM Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Carron (à droite) et son co-pilote Lucien Revaz © Etienne Bornet 360DSM

Ce week-end, le rallye du Mont-Blanc Morzine qui aurait dû ouvrir la saison du Championnat suisse a eu lieu. Comme prévu, le meilleur pilote suisse a été Sébastien Carron avec son copilote Lucien Revaz.

Après le confinement, le Rallye du Mont-Blanc Morzine devait ouvrir la saison du Championnat suisse des rallyes. Cependant, après l'annulation des deux courses sur le sol national, ce mini championnat composé de trois rallyes (Mont-Blanc, Tessin et Valais) n'a pas pu avoir lieu. C’est pourquoi le rallye du week-end – au pied du plus haut sommet des Alpes – n'a plus eu le statut suisse. Cela signifie: le pilote suisse le plus rapide, Sébastien Carron dans une VW Polo de Tuner Balbosca, reste sur ses 18 précédentes victoires au classement général du championnat suisse des rallyes.

Mais ce pilote rapide de Saxon a malgré tout été satisfait. Dans un groupe bien fourni, composé de 30 R5, 3 WRC et 8 nouvelles Alpine A110 RGT, Carron a terminé à la neuvième place. Il commente son résultat en ces termes: «Nous aurions certes pu être huitièmes si nous n'avions pas eu une crevaison vers la fin.» Faire mieux que la huitième place a en revanche été impossible pour Carron. «Tous les meilleurs pilotes du Championnat de France ont été au départ. La huitième place aurait donc été le maximum que nous pouvions espérer.»

Carron est particulièrement fier de la comparaison directe avec le gagnant et professionnel à part entière Yoann Bonato. Une des personnalités du Championnat de France n'a devancé Carron que d'environ 0,8 seconde par kilomètre. Cela montre bien de quel bois est fait le pilote valaisan. Carron déclare: «Il ne faut pas oublier que Bonato connaît ce rallye sur le bout des doigts. Moi, en revanche, j'y ai participé pour la dernière fois en 2016.»

Derrière Carron, les deux pilotes de R5 Jonathan Scheidegger (Peugeot 208 T16) et Alain Blaser (Hyundai i20) ont pris les places d'honneur d’un classement suisse fictif. Ismaël Vuistiner a pris la quatrième place du «classement suisse». Parti pour la première fois sur l'une des nouvelles Renault Clio 5 «Rallye5 » – une catégorie FIA proche de la série introduite en 2020 – le Valaisan a remporté la manche du Trophée suisse Michelin, et dans le groupe géant du Trophée français Renault (37 participants), il a tout de même terminé à la 10e place.

Derrière Vuistiner ainsi que Sergio Pinto et sa Renault Clio S1600, Julien Schopfer s’est maintenu longtemps avec sa Peugeot 208 R2 à la troisième place du Trophée Michelin devant le Junior Sacha Althaus. Dans la neuvième des 13 étapes cependant, Schopfer a démoli sa Peugeot et Althaus, qui devait installer son moteur de remplacement plus tout à fait neuf dans sa 208 après un dommage de la pompe à huile lors des essais préliminaires, n'avait plus à craindre son adversaire.

Le meilleur Suisse dans la Clio R3T Alps a été Didier Postizzi (6e place).

Dans le grand groupe des véhicules classiques VHC, le Français Alain Rulland s'est imposé. La deuxième place est revenue au Suisse Pascal Perroud (tous deux sur BMW M3).

Ismael Vuistiner c Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ismaël Vuistiner a conduit la nouvelle Renault Clio 5 pour la première fois © Kaufmann

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07.09.2020 Rapport du week-end 11/2020
Nico Mueller Assen 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Et encore deux fois sur le podium: Nico Müller, le leader du DTM

En raison du coronavirus, nous pouvons maintenant profiter chaque week-end de nombreuses manifestations de sport automobile. Le premier week-end de septembre, de nombreuses manifestations ont également eu lieu. Voici le rapport du week-end.

Louis Delétraz peine manifestement à décrocher sa première victoire en Formule 2 . Le pilote genevois a certes aussi été parmi les plus rapides à Monza mais, malgré sa pole position dans la course de sprint de dimanche, cela n'a pas suffi pour décrocher une des premières places. Avec une 8e place dans la première et une 4e place dans la deuxième course (après la disqualification du vainqueur Dan Ticktum pour cause de trop peu de carburant restant), Delétraz reste huitième au classement général. La prochaine occasion sera le week-end prochain, lorsque la Formule 2 prendra le départ à Mugello (I) pour la première fois dans le cadre de la F1.

Mais restons-en aux monopostes: au Nürburgring, la Renault Eurocup a organisé la troisième des dix courses. Le Jurassien Grégoire Saucy a fêté son premier podium en tant que troisième de la deuxième course. «Je tiens à remercier l'équipe», dit Saucy. «Nous avons fait un excellent travail et avons été très compétitifs tout au long du week-end. J'attends maintenant avec impatience la course du week-end prochain à Magny-Cours.»

Les podiums de Nico Muller au DTM sont désormais devenus une bonne habitude. Lors des 7e et 8e manches à Assen aux Pays-Bas, le pilote bernois s'est assuré cette saison les places 6 et 7 sur le podium avec deux troisièmes places. À l'exception d'une course dans la région de Lausitz, où Müller a terminé en P5, le pilote d'usine Audi a toujours terminé parmi les trois premiers. Après huit des 18 courses, Müller mène le championnat avec une avance de 30 points sur son coéquipier Robin Frijns. Pour le deuxième pilote Suisse du DTM, Fabio Scherer, Assen a été un week-end qu'il veut oublier au plus vite. Bien que le Lucernois ait effectué le tour de piste le plus rapide lors de la première course, il a eu une sortie de piste assez violente dans la deuxième course sur des slicks lorsque la pluie s'est à nouveau intensifiée.

Trummer Simon Road Atlanta Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Trummer: Une victoire de classe à Road Atlanta

Simon Trummer a été d'humeur festive. Ce pilote de Kanderthal a fêté une victoire de classe à la course IMSA de Road Atlanta en tant que meilleur pilote LMP2, et au classement général, il a terminé septième derrière l'ancien pilote de F1 Juan-Pablo Montoya.

Un pilote suisse a également pu participer à la cérémonie de victoire du GT World Challenge au Nürburgring. Comme cela a été souvent le cas, c'est Raffaele Marcielloqui a tiré les charbons du feu pour la Suisse. Le pilote de la Mercedes AMG a terminé à la deuxième place derrière le trio victorieux Matteo Cairoli/Sven Müller/Christian Engelhart. Juste après le podium, Rolf Ineichen (Audi WRT) est passé à la quatrième place. Simona De Silvestro a fait un début plus que respectable en GTWC en décrochant la P8 avec sa Rowe-Porsche. Toujours dans le top 10 : Alexandre Imperatori (également Porsche) à la 9ème place. Les deux Lamborghini d'Emil Frey Racing ont été éliminées, Ricardo Feller dans la voiture avec le n°14 ayant dû abandonner la course en raison des vertiges causés par l’échappement de vapeurs d'essence. La deuxième place de la Coupe Pro-AM est revenue à Daniel Alleman et à ses coéquipiers Ralf Bohn et Robert Renauer.

La course de 16h à Hockenheim, dans le cadre des 24H, est fermement entre les mains des Suisses. Dans la classe TCR, Autorama Motorsport de Wetzikon a fêté une double victoire avec Kletzer/Preisig/Lenz/Lloyd/Mettler devant Vescovi/Ferri/Born/Schaller/Leuchter. La troisième place est revenue à l'équipe Topcar Sport d'Uetendorf avec Danz/Gaillard/Jordanie. Dans le classement général, la VW Golf avec le n° 112 de Miklas Born est toujours en tête.

Philip Egli a été le meilleur pilote suisse lors de la course de côte des 3 Epis à Turckheim (près de Colmar). Le spécialiste du slalom a terminé la journée à la 18e et 15e place et s'est réjoui de l'impressionnant 2:41 mins réalisé dans sa Dallara-F3. Pour Marcel Steiner, qui a pris le départ pour la première fois avec son nouveau moteur turbo Honda, la course s'est terminée par une panne de soupape. Martin Bürkia également dû faire ses valises plus tôt que prévu. La pompe à huile de sa deuxième VW Polo, nouvellement construite, est tombée en panne. Le pilote suisse de voitures de tourisme le plus rapide a été Bruno Ianniello sur sa Lancia Delta S4. La victoire finale est revenue au Français Geoffrey Schatz.

Au cours de cette semaine, nous allons encore relater séparément l'Arosa ClassicCar et le Rallye Mt Blanc Morzine.

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04.09.2020 Entre crainte et admiration
M7 P Dy2y A Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster et sa Ligier JS53

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 11: La Ligier JS52 de Lukas Eugster.

La première apparition publique de Lukas Eugster au volant de sa Ligier sport-prototype avait impressionné tous ses concurrents, même les plus capés. «Il va falloir le tenir à l’oeil», déclarait l’actuel septuple Champion de Suisse de Slalom, Martin Bürki, fin mars 2019, lors des tests de présaison à Ambri, dans le Tessin. Une semaine plus tard, dès le lever de rideau à Interlaken, Eugster confirmait ces éloges anticipés. Lors de la première manche, le pilote de Suisse orientale fut, derrière Philip Egli, le seul à passer sous la barre de 1’31’’.

Lukas Eugster n’aurait jamais osé imaginer un départ aussi fulminant car, à l’issue de la saison 2018, le mécanicien de profession était à deux doigts de faire une croix sur sa carrière de pilote de course. Malgré le titre de vice-champion au championnat national Juniors de la Montagne en 2017 (avec une Toyota GT86) et des succès d’estime, l’année suivante, en championnat des Slaloms (Formule Renault 2.0), ses perspectives de carrière n’étaient pas très réjouissantes. «Les voitures de Formule 3 ou de Formule Master étaient tout simplement devenue obsolètes.» Mais Hanspeter Bischofberger, rival et néanmoins proche d’Eugster, a eu une idée: il a contacté Christoph Schumacher, dont l’entreprise, Caron Fahrzeugtechnik AG, s’apprêtait à célébrer son 25e anniversaire. Avec le bon sponsor en poche, il s’est rendu chez Horag Hotz Racing AG. «Vous savez, dans la Vallée du Rhin, tout le monde connaît tout le monde», explique Eugster dans un éclat de rire.

Eugster c Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Trop large et trop lourd? Pas pour Luke Eugster © Kaufmann

Il est resté bouche bée en découvrant la caverne d’Ali Baba de cette manufacture de voitures de course: «Je suis instantanément tombé amoureux de cette sport-prototype, la Ligier JS53. Il suffit de se pencher sur les amortisseurs horizontaux. Tout simplement magnifique! Ce que confirme quiconque s’intéresse à la technique.» Les premiers véhicules extraordinaires du Français décédé en 2015 ont été la JS2, une voiture de sport qui a décroché une sensationnelle deuxième place aux 24 Heures du Mans en 1975. L’abréviation JS qui figure sur toutes ses voitures est un hommage à son ami intime Jo Schlesser, le pilote de course français décédé en 1968. «Au moment de me glisser dans le cockpit de ma Ligier lors de son premier essai privé sur l’Anneau du Rhin, j’étais presque paralysé d’admiration et de crainte», se rappelle Lukas Eugster. Mais quelques tours de piste ont suffi pour que sa réserve se transforme en une joie sans bornes: «Quelle voiture de course, ne cessais-je de me répéter. Dans les rapides lignes droites, j’ai hurlé d’enthousiasme dans mon casque.»

Le retour de bâton ne s’est pas fait attendre. Le lendemain, «j’avais mal au cou, je ne pouvais pratiquement plus le bouger», se rappelle Eugster. Le tribut impitoyable des G. «Je ne m’attendais pas à une telle sollicitation, d’autant moins que la JS53 est la Ligier d’entrée de gamme.» Mais, en bon fan de fitness, l’actuel trentenaire n’a pas eu de mal à s’adapter à la sport-prototype. «La Ligier est beaucoup plus vive qu’une Formule Renault. Ces voitures de sport ont un fond plat si grand qu’elles génèrent un énorme appui à basse vitesse. Et plus tu vas vite, plus la voiture est stable.» C’est avec un tel dispositif sur sa monoplace de formule 1 Brawn que Jenson Button a jadis dominé la formule 1 en 2009 et est devenu Champion du Monde. Eugster est enthousiaste: «Elle a un air brutal dès que l’on enlève le capot arrière! On m’a dit qu’elle génère approximativement autant d’appui qu’une monoplace de formule 1 du début des années 2000.»

«Avec cette voiture, tu ne seras jamais parmi les meilleurs en slalom. La Ligier est trop lourde et trop large, disaient-ils»: les remarques sceptiques de ses condisciples, Eugster ne tardera pas à les faire mentir; à la fin de la saison, le binôme Eugster-Ligier avait décroché pas moins de cinq deuxièmes places au général en slalom! Au début, Eugster et son équipe étaient, eux aussi, sceptiques: «Nous nous demandions si nous serions capables de bien régler cette voiture.» Des doutes qui se sont entretemps dissipés. Toujours est-il que l’aileron arrière n’est plus le même qu’en 2019: «Il est plus près de l’auto, en l’occurrence plus bas et plus rapproché du cockpit. Et, autre nouveauté, il a aussi d’ailettes latérales de plus grandes dimensions.» La combinaison roue-pneu, aussi, s’est élargie. «Nous avons modifié pas mal de choses sur la voiture – tout n’est pas visible.» Comme le moteur: «C’est toujours un propulseur Honda», confirme Eugster avec un sourire goguenard.

Il n’est pas le seul à être curieux des performances de sa Ligier JS53 améliorée, tout le petit monde du Slalom est impatient de le voir à l’oeuvre. Ce sera à la mi-octobre, à Ambri toujours.

LIGIER JS53
Année de production: 2015
Carrosserie: Sport Prototype
L x l x h mm: 4620 × 1800 × 1100
Empattement mm: 2650
Poids en ordre de marche kg: 550
Moteur (construction): Honda K20A, 4-cylindres en ligne, 2000 cm3
Puissance ch: 250+
0-100 km/h sec: N.C.
Vitesse maximale km/h: 280 (dépendant du rapport de T.)
Châssis & trains roulants: Koni Push Rod, deux amortisseurs horizontaux avant et arrière

RA #30/31, 23 juillet 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch

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02.09.2020 A quoi faudra-t-il faire attention lors de l'Arosa ClassicCar
Bereit fuer den start 1976402 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La 16e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu ce week-end

Ce week-end, la 16e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu dans des conditions spéciales en raison de la COVID-19. Afin de garantir un déroulement irréprochable de cette manifestation, le CO a résumé les principales mesures de lutte contre le coronavirus.

Ce n'est qu'avec un concept de protection clair, rigoureux et efficace et la coopération de tous les amateurs du sport automobile classique que l'Arosa ClassicCar 2020 pourra avoir lieu. Pour la mise en œuvre de cette manifestation, le CO est tenu d’appliquer les mesures suivantes :

  • Nous attirons l'attention des spectateurs sur le fait qu'il n'y aura pas d'aires de repos pour les spectateurs sur le site de la manifestation (zones de départ et d'arrivée). Il est recommandé aux spectateurs de suivre la course le long de la piste, en respectant les règles d'hygiène habituelles de l'Office fédéral de la santé publique suisse.
  • Le port de masques est obligatoire sur la zone de la manifestation (mais pas dans les véhicules sur la piste).
  • Le paddock sur le terrain de sport d'Ochsenbühl ne sera accessible qu'aux 1000 participants de la manifestation (pilotes, accompagnateurs des pilotes, CO, sponsors, aides, personnes proches de la manifestation).
  • La salle des manifestations du Centre des sports et des congrès d'Arosa ne sera accessible qu'aux 1000 participants à la manifestation (pilotes, personnes accompagnant les pilotes, CO, sponsors, aides, personnes proches de la manifestation).
  • Il n'y aura aucune infrastructure pour le public (pas de tribunes pour les spectateurs, pas de stands gastronomiques supplémentaires pour les invités, pas de diffusion en direct, pas de système de sonorisation sur la piste et pas d'activations supplémentaires).
  • Il n'y aura pas de défilé de voitures dans le village le jeudi soir du 3 septembre 2020.

Le CO de l'Arosa ClassicCar accepte ces mesures Covid-19 et les suivra à la lettre. Si le personnel de course attire votre attention sur les mesures de protection de l'OFSP ou de l'organisateur, vous êtes prié de suivre strictement ces instructions.

Auto Sport Suisse souhaite à l'organisateur, à tous les participants et aux fans une manifestation réussie en dépit du coronavirus!

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01.09.2020 Marcel Steiner: Première course de côte ce week-end
Bergrennen Turbo Motor2 Kopie Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner et sa LobArt avec le nouveau moteur Honda

Le week-end prochain, Marcel Steiner participera, entre autres Suisses, à la course de côte des 3 Epis à Turckheim en France. C'est la première fois qu’il engagera le nouveau moteur turbo de Honda.

Bien que je déteste dire cela, mais le coronavirus a arrangé tes affaires, du moins en ce qui concerne l'achèvement de ta nouvelle LobArt-Honda.
Marcel Steiner:
Oui et non. Bien sûr, le coronavirus a causé quelques retards. Mais l'important est que nous soyons prêts maintenant. Et si tout se passe bien, nous pourrons organiser la première course de côte de la saison ce week-end.

Comment les tests se sont-ils déroulés jusqu'à présent ?
Lors du lancement de ce moteur à l'Anneau du Rhin, un capteur est tombé en panne. Lors du premier test réel en Bresse, il y a eu un problème avec le papillon des gaz, que nous n'avons pu réparer que provisoirement sur place. Néanmoins, je suis satisfait. Malgré les problèmes, nous avons été plus rapides qu'avec le vieux moteur Mugen.

De combien ?
(Rires.) Pas tant que ça. Mais nous avons été plus rapides et cela malgré les problèmes.

T'es-tu déjà habitué au nouveau comportement routier?
On sent très bien que c'est un moteur complètement différent. Je n'ai plus cette énorme masse à l'arrière - ce centre de gravité élevé a disparu. On sent également la différence de poids. Même si le nouveau moteur Honda ne pèse qu'environ 20 kilos de moins. Et bien sûr, le développement de la puissance d'un turbo est également différent de celui d'un moteur à aspiration naturelle.

La course de ce week-end en France est-elle plus qu'un essai pour toi ?
Il s'agit avant tout d'acquérir de l'expérience. Mais quand tout joue, l’enjeu est certainement plus grand. Le fait qu'il y ait là quelques autres Français qui comptent aussi sur la puissance du turbo nous permettra certainement de faire la comparaison et d'échanger des expériences.

Te souviens-tu de ton dernier engagement à Turckheim ?
C'était il y a longtemps, en 2003, et à l'époque, je conduisais encore la Martini. J'étais septième au classement général et cinquième dans la classe CN.

Cette voiture était de couleur blanc vierge. La boucle est-elle donc bouclée?
J’ai effectivement repeint la LobArt. Cela lui donne un look plus esthétique . De plus, cette couleur permet de mieux mettre en valeur les sponsors .

Tu as dit : nouveau moteur, nouvelle ère. Cela signifie-t-il que tu comptes encore participer pendant quelques années aux courses de côte ?
(Rires.) Disons que nous avons décidé de suivre cette voie avec le turbo et que nous allons maintenant l’engager systématiquement. Le moteur V8 Mugen, c'est de l'histoire ancienne. Je ne vais certainement plus l'installer à nouveau.

Prévois-tu participer encore à d'autres courses de côte cette année ?
Cela dépend un peu de la façon dont les choses se passeront ce week-end. Il n'y aura plus beaucoup de courses au programme. Il en reste encore quelques-unes en Italie. Mais comme je l'ai dit : nous ne prendrons certainement pas de décision avant dimanche soir.

Les autres Suisses qui sont au départ à Turckheim sont Philip Egli, Martin Bürki et Bruno Ianiello. (La liste de départ est jointe.)

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31.08.2020 Rapport du week-end 10/2020
Jenzer Sieg Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Première victoire de la saison pour Jenzer en Italie

Spa, Imola, Le Castellet, Nürburgring: ce week-end, les pilotes et équipes suisses engagés sur la scène internationale ont effectué des courses sur différents circuits traditionnels.

Grâce à la prolongation de la saison de Formule 2 par deux courses supplémentaires à Bahreïn, Louis Delétraz maintient ses chances de terminer parmi les trois premiers. Toujours sans victoire, le pilote genevois occupe la huitième place au classement général après les courses de Spa-Francorchamps, où il a réussi à remporter les places 4 et 6. Cependant, il est déjà un retard de 61 points sur le leader de la F2, Robert Shwartzman. Delétraz aura déjà ce week-end la prochaine occasion de célébrer enfin sa première victoire. C'est alors que la Formule 2 (dans le cadre de la F1) se rendra au Parc Royal de Monza.

L'équipe Jenzer Motorsport de Lyss espère également marquer de nouveau des points à Monza dans la course à domicile de son pilote le plus titré à ce jour, Matteo Nannini. À Spa, ils sont repartis les mains vides. Mais l'équipe bernoise a obtenu sa première victoire de la saison à Imola en Formule 1 italienne grâce au Roumain Filip Ugran. Avec une onzième place, le coéquipier d'Ugran, Jasin Ferati de Winterthur, a manqué de justesse les points dans la première course. Les premiers points ont été attribués à Axel Gnos, le deuxième Suisse du groupe, qui a terminé à la 9e place.

Simon Trummer a célébré jusqu'ici son meilleur résultat de la saison dans l'ELMS au Castellet. Ce pilote de Kanderthal a terminé cinquième avec son équipe Algarve Pro Racing lors de la course de 4 heures dans le sud de la France, ce qui fait de lui le meilleur Suisse en LMP2. Comme lors de l'ouverture de la saison (qui a également eu lieu au Castellet), Rahel Frey est montée sur le podium. Dans l'équipe entièrement féminine avec Michelle Gatting et Manuela Gostner, Frey a pris la 3e place du classement GT sur sa Ferrat 488.

Jasmin Preisig a eu encore plus de succès que Frey. À l'ADAC Ruhr Coupe dans le VLN, la pilote de Suisse orientale a une fois de plus remporté la victoire de classe dans le SP3T sur une VW Golf GTI. En tant que vainqueure suisse de sa catégorie, Preisig a été en bonne compagnie. Ivan Jacomo (Porsche 718 Cayman) et Nikolaj Rovigue (Ferrari 488 GT3) ont eux aussi remporté leurs catégories. L'équipe Octane 126, basée à Zurich, avait également une chance de victoire générale, mais un arrêt au stand quelque peu précoce a ramené la Ferrari de Wallisellen (cette fois sans Simon Trummer, voir ELMS) à la 3e place. Le meilleur pilote suisse lors de la répétition générale des 24 heures du Nürburgring (26-27 septembre) a été Raffaele Marciello (Mercedes AMG) qui a dû se contenter d’une quatrième place peu fructueuse.

Jasmin Preisig Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Victoire de classe au Nürburgring pour Jasim Preisig

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26.08.2020 Fach conforte son avance au classement
Alexander Fach Imola Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alexander Fach: Victoire et 2ème place à Imola

Lors de la troisième manche de la Porsche Sports Cup Suisse de cette année à Imola, le pilote junior Porsche Alexander Fach a conforté son avance avec une victoire et une deuxième place.

Le grand vainqueur du troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse a pour nom Alexander Fach. Ce jeune talent de 18 ans a encore accru son avance au classement sur le circuit de Formule 1 d'Imola avec une deuxième place dans la course de sprint en GT3 Cup et une victoire dans la course d'endurance de plus d'une heure. Son rival Dominik Fischli a dû se contenter de la troisième place dans les deux cas, tandis qu'Antonio Teixeira - le troisième pilote junior de l'équipe - a effectué un tour nul dans la course d'endurance après avoir triomphé au sprint.

Le faible écart entre les trois juniors sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Suisse SA est clairement apparu lors des qualifications. Fischli s'y est imposé au sprint avec seulement 0,045 seconde d'écart. Teixeira et Fach n'étaient séparés que de 0,002 seconde. «C'était encore un super week-end pour moi, je suis vraiment heureux», a déclaré un Alexander Fach ravi. «Lors des qualifications pour la course de sprint, un drapeau rouge m'a arrêté sur mon tour le plus rapide, de sorte que je n'ai pu prendre le départ qu'à partir de la troisième place. Dans la course, je suis arrivé en deuxième position et j'ai réalisé le meilleur temps au tour, ce qui m’a assez satisfait. Dans la compétition d'endurance, tout s'est déroulé à la perfection pour moi, j'ai remporté la victoire de classe et obtenu des points importants. Je suis ravi d'avoir réussi à conforter mon avance au championnat.»

Dans le GT4 Challenge, Laurent Misbach a fêté sa première victoire de la saison en remportant la course des 100 miles, tandis que Francesco Fenici a remporté le sprint de 14 tours et continue ainsi à mener le championnat des pilotes de manière souveraine. Lors de la Porsche Drivers Competition Suisse, Peter Gafner s'est hissé en tête du classement avec sa deuxième victoire consécutive.

La prochaine course du PSCS aura lieu au Mugello (I) du 24 au 26 septembre.

Dominik Fischli Imola Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dominik Fischli a dû se contenter de la troisième place

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24.08.2020 Rapport du week-end 09/2020
Jonathan Michellod Autun Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod lors de son premier rallye avec une Skoda Fabia R5 © Christophe Automopho

Pour une fois, nous ne commencerons pas la revue du week-end avec les succès de Nico Müller dans le DTM, mais nous allons d'abord souligner deux autres performances qui ont été très remarquables ce week-end.

Pour la deuxième fois cette saison, le Trophée DTM faisait partie du DTM. Après Spa, le circuit du Lausitzring a été cette fois-ci à l'ordre du jour. Et c'est là que la première place sur le podium d'un pilote suisse a été célébrée. Felix Hirsiger, originaire d'Erlenbach dans le canton de Zurich, a pris la deuxième place de la première course. Pendant longtemps, le pilote Porsche, parti en pole position, a même été en tête. «La deuxième place est vraiment un excellent résultat pour nous», a déclaré Hirsiger. «Même si nous n'avons pas pu maintenir l'avance. Au début, cela semblait fonctionner, mais ensuite j'ai dû me battre avec une adhérence décroissante sur la piste mouillée et j'ai été dépassé par le futur vainqueur Tim Heinemann.» Hirsiger a également collecté des points en terminant cinquième de la deuxième course. Au championnat, il occupe une bonne quatrième place après quatre des douze courses. Les deux autres Suisses n'ont pas réussi à entrer en scène. Lucas Mauron etRudolf Rhyn sont même entrés en collision dans la première course après que Rhyn se soit élancé de la position 3.

Jonathan Michellod a fait de grands débuts dans une toute autre discipline. Le champion junior de rallye 2019 a disputé le Rallye d'Autun en France ce week-end et a terminé 15e avec son co-pilote Stéphane Fellay de sa première course au volant d'une Skoda Fabia R5 de Roger Tuning. «Je suis ravi», a déclaré le Valaisan. «Le rallye s'est bien passé pour nous et nous avons beaucoup appris. Conduire cette voiture était très fun.» A côté de Michellod, le père et le fils Burri sont également entrés en action. Olivier Burri est retombé dans sa VW Polo R5 loin derrière après un bon départ à cause de deux crevaisons en suite. Le fils Michael Burri a été éliminé, mais ne pouvait pas se plaindre du manque d'action. Vendredi matin, il a même dû interrompre le rallye parce que sa femme, en fin de grossesse, a été hospitalisée en raison de complications. «Mais tout s'est bien passé. Je suis devenu père pour la deuxième fois!» De retour au rallye, Burri a dû abandonner la course après 7 des 12 étapes en raison d'une défectuosité de la boîte de vitesse de sa Citroën Saxo.

Nico Mueller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller reste à la tête du classement au DTM

Revenons au pilote suisse le plus titré du moment: Nico Müller a pu augmenter encore son compte de points au Lausitzring. Avec une 2e place dans la première course (derrière son rival pour le titre René Rast) et une 5e place dimanche (le vainqueur Lucas Auer sur BMW), Müller a certes perdu quelques points au profit de Rast, mais le Bernois est toujours confortablement en tête avec 133:97 points. «Nous avions la voiture la plus rapide, et n'avons pourtant pas gagné», dit Müller. «Mais personne n'est vraiment à blâmer. Nous sommes simplement arrivés aux stands un ou deux tours trop tard.» Pour le deuxième pilote suisse du DTM, Fabio Scherer, les choses ne se sont pas bien passées lors du deuxième week-end de Lausitz. Une sortie de piste dans la première course et un contact par un rival au deuxième tour l'ont empêché de remporter de meilleures positions. «Les positions 13 et 15 ne reflètent pas ce que nous serions réellement en mesure de réaliser. Mais nous sommes encore dans une phase d'apprentissage. A Assen, lors de la prochaine course, j'espère que les choses iront mieux.»

Lena Bühler l'espère aussi. La rapide pilote romande n'a pas marqué de points lors de la deuxième course du championnat espagnol de Formule 4 au Castellet. Pire encore: lors de la première course, Bühler a été éjectée par un concurrent hors de la piste. Heureusement, cela est resté sans conséquence. «Je vais bien, mais le week-end ne s'est pas très bien passé. Le seul point positif: j'ai encore beaucoup appris.» En revanche, l'équipe de Jenzer Motorsport a eu de quoi jubiler dans le sud de la France. Sa participation en invitée au championnat d'Espagne s'est terminée par deux victoires et une deuxième place pour le Roumain Filip Ugran. Le Suisse Jasin Ferati a remporté pour Jenzer les positions 6, 6 et 13. Le meilleur Suisse de la série reste Joshua Dufek, sixième au classement général.

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18.08.2020 Le Rallye du Valais également annulé
RIV Banner Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Valais n'aura pas lieu en 2020

Après l'annulation du Rallye du Tessin, le CO du Rallye International du Valais a annoncé ce matin que la 61e édition du RIV n'aura pas lieu avant 2021.

Le 61e Rallye International du Valais, prévu du 15 au 17 octobre 2020, n’aura pas lieu. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse ce matin. Après avoir étudié de nombreux scénarios, parmi lesquels celui d’une version light baptisée «Covid-Edition» assortie d’un strict concept sanitaire et sans l’occupation du site des Casernes de Sion, le Comité d’Organisation a décidé de reporter l’événement au mois d’octobre 2021.

«Dans le scénario d’une version light, le site des Casernes de Sion n’aurait pas pu être utilisé », indique le communiqué. Traditionnel la caserne est le quartier général du rallye – avec les bureaux de la direction de la course, le centre de presse et une grande zone réservée aux spectateurs et aux événements.

Mais cela n'était pas la seule raison de l'annulation. Le risque financier de l'organisateur, le risque d'infection avec environ 12’000 visiteurs (sur deux jours) et la question "Que se passe-t-il si quelqu'un est testé positif pendant l'événement" ont finalement conduit à la décision de reporter le RIV d'un an.

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17.08.2020 Rapport du week-end 08/2020
Mueller Nico 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: Déjà trois victoires en quatre courses

Avec sa supériorité en DTM, Nico Müller surpasse assurément quelques-uns de ses collègues suisses engagés sur la scène internationale. Mais Müller n'est pas été le seul pilote suisse à pouvoir jubiler ce week-end.

Nico Müller est incontestablement la vedette du moment. Le pilote bernois a également marqué de son empreinte le deuxième week-end du DTM et a conforté son avance au classement général avec sa troisième victoire de la saison et sa deuxième place dans la deuxième course. Seul le défenseur du titre René Rast a pu tenir tête à Müller. Mais heureusement pour le pilote allemand, la course de dimanche n'a pas eu une durée plus longue. À l'arrivée, son avantage n'était que plus que de 0,089 seconde. «Samedi, j'avais espéré que la course se terminerait bientôt», dit Müller. «Le dimanche en revanche, j'ai prié pour qu’elle dure encore un peu plus longtemps.» Müller est clairement en tête avec 100 points après 4 des 18 courses. Rast sur P2 a déjà 39 points de retard sur lui, son coéquipier Robin Frijns est troisième (+42 points). Fabio Scherer, le deuxième Suisse du DTM, a raté son premier point de 0,25 seconde dimanche. «Le premier jeu de pneus n'était pas bon», a déclaré Scherer. «Ça s'est mieux passé dans la deuxième partie de la course. J'ai réalisé le cinquième meilleur temps.»

Parallèlement au DTM au Lausitzring, l'ADAC GT Masters a tenu sa troisième et sa quatrième course au Nürburgring. De nombreux pilotes suisses étaient au départ, mais un seul est monté sur le podium: le défenseur du titre Patric Niederhauser. Dimanche, le pilote d'usine Audi avec son partenaire Kelvin van der Linde était même en route pour la victoire lorsque l'équipe a commis une erreur lors de l'arrêt au stand obligatoire. «Mais comme Lewis Hamilton le dit toujours: vous gagnez ensemble; et vous perdez ensemble», a déclaré à la fin Niederhauser déçu par sa 10e place. Simona De Silvestro (P4 dans la première course) ainsi que Rolf Ineichen, qui a terminé quatrième dans la deuxième course – juste devant Jeffrey Schmidt, qui avait espéré mieux après P3 en qualification. Au classement général, Niederhauser est le meilleur coureur suisse, à la cinquième place (31 points derrière le duo de tête Engel/Stolz).

Julien Apothéloz a célébré des débuts particulièrement réussis. L'ancien vainqueur du Young Driver Challenge a remporté sa première course en GT4. Lui et son coéquipier allemand Luca-Sandro Trefz forment le plus jeune duo de pilotes de la GT4 Allemagne.

Des pilotes suisses sont également montés sur le podium à Spa. Lors de la course de 6h dans les Ardennes, la répétition générale des 24h du Mans, le pilote Toyota Sébastien Buemi a terminé deuxième derrière la voiture sœur gagnante. La troisième place est revenue à l'équipe de Rebellion. En LMP2, le Team Cool Racing avec Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre s'est assuré la 2e place.

Mais cela ne s'arrête pas là. Un autre podium, le premier d'une saison de Formule 3 âprement disputée, est allé à Jenzer Motorsport de Lyss dans le cadre de la Formule 1. Matteo Nannini, neveu de l'ancien pilote de GP Alessandro Nannini, a obtenu une sensationnelle troisième place dans la course de dimanche. Pour Louis Delétraz, la campagne de Barcelone a été moins réussie. Le Genevois n'a rapporté qu'un seul point. Au championnat, l'espoir suisse de F2 a déjà 56 points de retard sur le leader Callum Ilott, et se situe à la 9e place.

Nannini Jenzer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nannini/Jenzer: première podium de la saison en F3 cette année

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14.08.2020 Feu vert pour Arosa et Villars-sur-Ollon
Alpine Challenge Logo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Arosa Logo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Juste avant le week-end, il y a finalement des nouvelles positives. Deux événements historiques auront lieu malgré Corona: L’Arosa Classic Car et l’Alpine Challenge.

Après d'autres annulations (Rallye du Tessin et Slalom Anneau du Rhin, voir les nouvelles ci-dessous), voici deux autres nouvelles positives. Selon les organisateurs, l’Alpine Challenge 2020 se déroulera du 2 au 4 octobre à Villars-sur-Ollon. L'équipe du Rallye du Chablais, qui organise l'événement, a souligné dans un communiqué de presse que pendant les trois jours de l'épreuve, il sera possible de respecter et de mettre en œuvre toutes les mesures de protection requises par les autorités. La date limite d'inscription est fixée au 21 septembre. Vous trouverez de plus amples informations sur le site officiel de l'Alpine Challenge www.alpine-challenge.ch

Il devrait également être possible d'organiser l'Arosa Classic Car (du 3 au 6 septembre). Cela a été annoncé aujourd'hui par le comité d'organisation. Toutefois, il faut s'attendre à des restrictions. Le paddock ne sera accessible qu'à un maximum de 1000 pilotes, accompagnateurs, OK, sponsors, aides et invités proches de l'événement. En outre, des masques seront exigés sur toute la zone. Il n'y aura pas de tribunes pour les spectateurs. La parade populaire du village de jeudi n'aura pas lieu non plus. Plus d'informations sur: www.arosaclassiccar.ch

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14.08.2020 Le slalom de l'Anneau du Rhin n'aura pas lieu
Ad R Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le slalom de l'Anneau du Rhin est également annulé © ACS

Le slalom annuel de l'Anneau du Rhin, organisé par la section zurichoise de l'ACS, a malheureusement également été annulé. La nouvelle date de 2021 est déjà fixée.

Le slalom de l'Anneau du Rhin du 29 août, qui aura été effectué par la section ACS de Zurich, n'aura pas lieu. Dans un communiqué de presse, l'organisateur a commenté les raisons de l'annulation. «À l'exception des pilotes de Suzuki et de Lotus, seulement un très petit nombre de participants s'est inscrit. Nous sommes donc malheureusement obligés d'annuler notre Slalom pour la première fois depuis 14 ans. Nous regrettons beaucoup cette décision et remercions les fidèles participants qu’ils nous aurons soutenus aussi cette année malgré la crise Corona.»

Et il poursuit en disant: «Maintenant, nous attendons l'année prochaine avec impatience. La date de notre Slalom Anneau du Rhin est réservée pour samedi 28 août 2021.»

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13.08.2020 Le 23ème Rallye du Tessin reporté à 2021
Ticino Absage Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Tessin n'aura pas lieu de nouveau avant 2021

Mauvaise nouvelle pour tous les fans de rallye. Le Rallye du Tessin, qui avait déjà été reporté une fois, est finalement annulé en raison de COVID-19. C'est ce qu'ont annoncé les organisateurs dans un communiqué de presse aujourd'hui.

Le 23e Rallye du Tessin prévu les 25 et 26 septembre 2020 n'aura pas lieu. Pour des raisons bien connues, la manifestation traditionnelle autour de Lugano doit être reportée à 2021. «Après avoir soigneusement étudié les différents scénarios pour pouvoir réaliser l'édition 2020, nous avons pris la décision de reporter le rallye à 2021», indique un communiqué de presse. «Les restrictions dictées par le Conseil fédéral, en particulier la décision de ne pas autoriser les manifestations de grande envergure avec plus de 1000 personnes jusqu'en octobre 2020, ont entraîné l'annulation de l'événement.»

Dans ces conditions, le comité d'organisation a pris la décision de mettre toute son énergie dans l’édition du Rallye du Tessin de l'année prochaine prévue les 25 et 26 juin 2021!

En raison de l'annulation du «Tessin», il ne reste plus que deux rallyes pour le moment: Mt Blanc et RIV. Ainsi, quelle que soit l'évolution de la situation, il est déjà certain qu'aucun titre de champion suisse des rallyes ne sera attribué en 2020.

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12.08.2020 Sébastien Carron: «J'ai aujourd'hui encore la chair de poule en y pensant»
Carron revaz ticino 19 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Carron (à droite) et son navigateur Lucien Revaz 2020 lors du Ticino

Le champion suisse des rallyes de 2014, 2016 et 2017 a officiellement annoncé sa retraite. Mais appuyer sur l'accélérateur le tente manifestement toujours. Auto Sport Suisse a parlé à Carron de ses projets pour 2020 et de son duel avec la superstar Sébastien Loeb au Chablais 2017.

Dans ton logo, le «O» de Carron a la forme d’une bombe à retardement. Cela signifie-t-il que tu brûles d’envie de faire toujours des rallyes et qu’on te verra de nouveau au départ cette année?
Sébastien Carron:
Oui, je l'espère. Je suis quelque peu impatient et j'espère que nous aurons encore des rallyes cette année. Mais en ces temps difficiles, il y a naturellement une grande incertitude sur ce point. Si l'occasion se présente, nous serons en tous les cas là. Ce que je peux dire dès maintenant: Le Rallye du Mont-Blanc, le premier rallye du championnat suisse, nous permettra de prendre le départ.

Tu as été trois fois champion suisse. Et l'année dernière, tu as participé à deux rallyes et tu les as tous deux remportés. Dans cette optique, tes chances de remporter un autre titre seraient très bonnes dans un championnat comme celui de 2020 avec trois rallyes seulement.
Personne n’est actuellement au clair sur ce point. Trois rallyes sont prévus à l'heure actuelle. Nous verrons ce qu’il en sera. Participer à tous les rallyes n'est pas une priorité pour moi. Je veux m'amuser encore. Le frisson commence à me manquer.

Tu es l'un des pilotes de rallye suisses les plus titrés de ces dix dernières années. N'as-tu jamais eu l'intention d'entamer une carrière internationale?
Je n'en ai jamais eu le temps ni d'ailleurs la volonté d'aller aussi loin. J'ai une famille formidable et je préfère passer du temps avec elle plutôt que de me balader dans le monde entier juste pour faire des rallyes. En Suisse, nous avons le privilège d'avoir de grands rallyes à notre porte. J'en suis très heureux. C'est tout ce dont j'ai toujours eu besoin.

Comment en es-tu arrivé à pratiquer les rallyes?
J’ai assisté à des courses automobiles quand j'étais enfant. J’en ai gardé d’excellents souvenirs – je me vois encore me promener dans les parcs de service, apprécier l'atmosphère, le bruit des voitures et l'odeur de l'essence. Tout cela est profondément ancré en moi.

La course sur le circuit ne t'a jamais semblé attrayante, n'est-ce pas?
C'est vrai. Les courses sur circuit ne m'ont jamais fasciné. Je n'aime pas tourner en rond. Il y a plus de variété dans un rallye et il est aussi moins prévisible. J'aime avoir à improviser dans le cockpit. Même lorsqu' on conduit une étape deux fois, elle ne se présente pas de la même façon que dans l'après-midi, lorsque 100 concurrents sont déjà passés. Il y a soudainement des sillons plus profonds dans le sol. C'est précisément ce que j'aime dans les rallyes!

De quoi te souviens-tu le plus volontiers lorsque tu regardes en arrière?
C'est vite vu: de mon duel avec Sébastien Loeb dans le Rallye du Chablais 2017, qui reste le plus grand moment de ma carrière. Le sentiment d’affronter ton idole avec le même matériel, sur un circuit que j'aime vraiment, devant ta famille et tes amis - c'était tout simplement fantastique. J'ai encore la chair de poule aujourd'hui en songeant que j'ai été plus rapide que lui sur certaines étapes. Ou qu'il m'a félicité pour ma façon de conduire. Je suis vraiment très fier de cela. Mais en même temps, cela me met presque un peu mal à l'aise de le raconter. Mais c'était vraiment une expérience extraordinaire!

Carron ticino 19 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Carron sur sa VW Polo R5 © Kaufmann

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11.08.2020 Les jeunes pilotes dominent dans la GT3 Cup
Teixeira Antonio Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Vainqueur de la course de 12 tours: Antonio Teixeira

Ce week-end, la deuxième manche de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse s’est déroulée au Castellet. Les jeunes pilotes y ont été notamment particulièrement brillants.

Que ce soit en sprint ou sur longue distance: les trois talents sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Schweiz AG ont dominé dans la GT3 Cup le deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse. Alors qu'Antonio Teixeira a dominé en tant que vice-champion en titre la course de 12 tours sur les 5,822 km du Circuit Paul Ricard, Dominik Fischli a remporté la course de 100 miles - alors que Teixeira semblait gagner cette course jusqu'à peu de temps avant la fin. Pour Alexander Fach, le dominateur des deux courses d'ouverture à Hockenheim, le voyage sur la Côte d'Azur s'est terminé par deux deuxièmes places.

«Le sprint s'est très bien passé pour moi, même si j'ai regardé le mauvais feu au départ et que j'ai perdu deux positions à cause de cela», a déclaré Antonio Teixeira. «Mais j'ai pu le compenser au premier tour et j'ai ensuite conforter mon avance. Dans la course d'endurance, j'ai aussi rapidement gagné des places, bien que je ne sois parti qu'en 13e position. Après l'arrêt au stand, j'étais en deuxième position et j'ai ensuite pris la tête. Derrière moi, Dominik Fischli exercé sur moi une forte pression avec des pneus neufs. Malheureusement, mon pneu arrière gauche a éclaté dans le dernier tour et je n'ai pas pu continuer.»

Dans le GT4 Challenge, Francesco Fenici a réussi à répéter sa performance souveraine lors de l'ouverture de la saison à Hockenheim: il a remporté les deux courses de manière spectaculaire. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, c'est Peter Gafner qui a remporté la victoire avec les temps au tour les plus réguliers.

«Malgré le report de la date aux vacances d'été, nous pouvons être satisfaits avec le groupe qui a pris le départ au Castellet», déclare Xavier Penalba de l'Association des clubs Porsche suisses. «Les mesures de protection contre la pandémie du coronavirus ont également bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits des jeunes pilotes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes sur la piste et proposent un sport automobile équitable et de qualité. Ils sont une incitation pour tous les participants.»

Fischli Dominik Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Vainqueur de la course de 100 miles: Dominik Fischli

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10.08.2020 Rallye Mt Blanc: clôture des inscriptions le 17 août
Rallye Mt Blanc Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La première manche du championnat suisse des rallyes aura lieu au début du mois de septembre

Du 3 au 5 septembre, le Rallye du Mt Blanc Morzine marquera le début du Championnat suisse des rallyes. Aujourd'hui, dans une semaine, la date limite d'inscription des équipes suisses est fixée.

En 2017, le Rallye Mt Blanc Morzine faisait déjà partie du calendrier des rallyes suisses. La traditionnelle épreuve française est de retour et marque en même temps le début du championnat suisse 2020. Les équipes suisses peuvent encore s'inscrire jusqu'au 17 août sous ce lien.

Le rallye est classé de type 1 et couvre un total de 470,25 kilomètres. Les 13 étapes spéciales ont une longueur de 183,66 kilomètres, chaque étape étant franchie deux fois.

Le Rallye Mt Blanc Morzine ne fait pas seulement partie du Championnat suisse des rallyes, il est aussi le prélude pour le championnat des juniors, pour le Trophée Michelin Suisse, pour le Clio R3T Trophy Alps et à la Coupe Suisse des Rallyes Historiques.

Vous trouverez le règlement en format PDF ci-dessous.

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10.08.2020 Rapport du week-end 07/2020
Buemi Sebastien Berlin 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi a été deux fois sur le podium à Berlin

Ce week-end, des pilotes suisses ont à nouveau conquis des places sur le podium sur la scène internationale. Sébastien Buemi est monté deux fois sur le podium de la Formule E à Berlin.

Louis Delétraz doit continuer à attendre sa première victoire en Formule 2. Le Genevois a terminé 5e et 4e lors du deuxième week-end de course à Silverstone. Cela a permis à Delétraz d'avancer de deux positions au classement général et de se trouver à la 5e place à la mi-temps du championnat, à 42 points du nouveau leader Callum Ilott.

L'équipe Jenzer Motorsport a dû quitter l'Angleterre une fois de plus sans points. Le courage de miser sur trois jeunes pilotes en partie encore inexpérimentés n'a jusqu'à présent pas encore porté ses fruits.

Sébastien Buemi a assuré deux podiums suisses à l'étranger. Le Vaudois a obtenu la deuxième place dans la deuxième des six courses et la troisième place dans la quatrième lors de la grande finale de la Formule E à Berlin, gardant ainsi intact son espoir de devenir vice-champion. Les efforts des autres Suisses n'ont jusqu'à présent pas été récompensés. Neel Jani et Nico Müllerattendent toujours les premiers points. Avec une 8e place dans la première course, Edorardo Mortara n'a pas non plus été à la hauteur de ses attentes. Les deux dernières courses de la saison 2019/2020 auront lieu cette semaine, mercredi et jeudi. Le champion est déjà connu : le Portugais António Félix da Costa ne pourra plus être rattrapé dans les courses restantes.

Il y a aussi eu un gagnant portugais dans la course ELMS à Spa-Francorchamps. Comme les deux années précédentes, le duo Filipe Albuquerque/Phil Hanson y a gagné. Le meilleur pilote suisses était Jonathan Hirschi comme 4ème. Alexandre Coigny et Antonin Borga ont terminé 10ème avec leur équipe Cool Racing, et le voyage en Belgique valait déjà la peine pour l'équipe suisse romande dans le programme préliminaire. Nicolas Maulin de Vernier a remporté la Coupe du Mans avec son coéquipier français Edouard Cauhaupe.

Yannick Mettler a pris la quatrième et la septième place au circuit du Hungaroring. Le Lucernois a disputé le premier week-end de course du GT Open sur une Bentley Continental.

Maulini Nicolas Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Victoire à Spa: Nicolas Maulini a remporté la Le Mans Cup

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03.08.2020 Rapport du week-end 06/2020
Mueller Nico Spa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a réalisé un départ de rêve pour la nouvelle saison à Spa

Avec sa victoire au DTM à Spa, Nico Müller a offert à la Suisse un cadeau d'anniversaire particulièrement réjouissant. Cependant, le pilote de l'usine Audi n'a pas été le seul Suisse à monter sur le podium le week-end du 1er août.

Nico Müller a assuré à Spa un début de saison grandiose. Le 1er août, jour de la fête nationale suisse, le pilote de Berne a frappé un grand coup dans la première course de DTM de la saison. Sa cinquième victoire au classement général de la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe est probablement la plus grande victoire que Müller ait jamais remportée dans le DTM. Il a déclaré après la course: «C'est juste dommage que je doive fêter cette victoire sans fans dans les tribunes.» Dimanche, lors de la deuxième course, Müller est monté à nouveau sur le podium en remportant une deuxième place. Le pilote bernois mène donc le championnat après le premier des neuf week-ends de course. «Il y a encore un long chemin à parcourir. Mais nous avons posé de bonnes bases. Et j'attends déjà avec impatience les prochaines courses.»

Fabio Scherer, le deuxième pilote suisse de DTM, a terminé 12e dans les deux courses: «C'est dommage que je n'aie pas réussi à ramener des points dimanche. Mais je suis malgré tout satisfait de mes débuts. Et en tant que meilleur débutant, je n'ai pas à avoir honte de mes résultats.»

Louis Delétraz a également obtenu un autre podium. Pour la deuxième fois cette saison, ce pilote de Genève a terminé sur la troisième marche du podium à Silverstone en Formule 2. En sixième position la veille, le pilote Charouz a marqué 18 points. Cela place Delétraz à la septième place au classement général, mais il a déjà un retard de 35 points sur le leader de la F2, Robert Schwartzman.

Il n'y a en revanche pas eu de podium pour les nombreux pilotes suisses qui ont pris le départ lors de l'ouverture de la saison de l'ADAC GT Masters. Le meilleur pilote suisse dans les deux courses était Patric Niederhauser. Le champion en titre a terminé 6e (dans la première course) et 5e (dans la deuxième course) et est maintenant 4e au classement général avec son coéquipier Kelvin van der Linde. Font également partie du top 10: Philipp Frommenwiler(P9 le samedi) et Rolf Ineichen (P7 le dimanche). Simona De Silvestro a quant à elle joué de malchance. La débutante du GT Masters et son coéquipier Klaus Bachler ont perdu toute chance de monter sur le podium lorsque leur Porsche est entrée en collision avec l'Audi de Schramm/Mies.

Alexandre Imperatori a manqué de justesse le podium. Ce Zurichois, qui vit en Chine, a terminé le quatrième tour de la VLN avec ses coéquipiers Romain Dumas et Dennis Olsen à la quatrième place du classement général. Jasmin Preisig a fêté une victoire de classe. En 27e position au classement général, cette pilote de Suisse orientale a remporté la classe SP3T.

Et en Italie aussi, les Suisses ont pu fêter des victoires. Grâce au Roumain Filip Ugran, Jenzer Motorsport a atteint les positions 3, 2 et 4 lors de l'ouverture de la saison de la Formule 4 italienne et se trouve ainsi à la troisième place du classement des pilotes. Le débutant suisse Jasin Ferati a terminé en 14e, 11e et 16e position lors de son premier week-end de course à Misano.

Deletraz Louis Silverstone Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz: Deuxième podium en Formule 2 2020

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30.07.2020 Trois pilotes suisses en lice pour le titre dans le DTM Trophy
Rudolf Rhyn Porsche Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Porsche de Rudolf Rhyn pour le DTM Trophy

Ce week-end, le DTM à Spa va entamer sa nouvelle saison. Le programme-cadre comprend également les premières courses du DTM Trophy. Trois Suisses de 22 ans y seront dans les starting-blocks.

Le week-end prochain, le grand moment sera venu. Le programme-cadre du DTM comportera les deux premières courses du Trophée DTM de la nouvelle série de courses GT à Spa-Francorchamps. 18 pilotes s’y sont inscrits définitivement dans 13 équipes qui engageront les véhicules de six constructeurs (Audi, BMW, KTM, Mercedes-AMG, Porsche et Toyota). Les courses auront lieu à 15h15 après les courses DTM à six reprises.

Il y a également trois pilotes suisses au départ. Lucas Mauron conduira une Audi R8 LMS pour Racing One. Rudolf Rhyn sera en compétition pour Phoenix dans une Porsche 982 MR, tout comme Felix Hirsiger, qui chassera des points pour Allied Racing.

Mauron (22 ans) a roulé récemment le week-end pour Lamborghini dans la course de 3 heures du GT World Challenge. Cependant, ce pilote de Saint-Gall a dû se contenter d'assister à la course. Une collision du pilote de départ a anéanti la course de l'équipe de Mauron, Imperial Racing, avant que Mauron ne puisse intervenir dans l'action.

Hirsiger, qui vient de la région de Zurich, voulait au départ participer à la Porsche Carrera Cup en 2020. « Mais mon budget ne l’a malheureusement pas permis », constate M. Hirsiger. En guise d’alternative, le trophée DTM est une solution idéale pour ce jeune pilote de 22 ans. « Mon objectif est de remporter le classement junior et de terminer dans les trois premiers au classement général», déclare le pilote d'une Cayman.

Le troisième membre de l'équipe, Rudolf Rhyn, d'Unterlangenegg, a encore participé en 2019 à l’Audi Sport Seyffarth R8 Cup et y a prouvé son talent en terminant deuxième derrière le champion Robin Rogalski. Comme Hirsiger et Mauron, Rhyn a 22 ans.

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28.07.2020 Coup d'envoi du DTM: les chances des Suisses
Scherer Fabio Test Nuerburgring 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Scherer et Müller: Il n'y aura probablement plus de conseils ce week-end

Ce week-end, le très attendu coup d’envoi de la saison du DTM aura lieu à Spa-Francorchamps. Deux pilotes suisses vont également y prendre le départ: le vice-champion de l'année dernière, Nico Müller, et le nouveau venu, Fabio Scherer.

Le week-end prochain, les amateurs de sport automobile auront l'impression que toutes les réjouissances viennent en même temps. Après une pause de plusieurs semaines due au COVID-19, ils n’auront lors de la fête nationale suisse que l’embarras du choix entre de nombreuses courses! En plus de la Formule 1, dont la quatrième manche du Championnat du monde se déroulera à Silverstone, la saison de DTM commencera à Spa et la saison de GT Masters au Lausitzring. Simultanément, le quatrième tour du VLN au Nürburgring aura également lieu, sans compter Misano où se dérouleront dans le cadre du «Racing Weekend» entre autres pour la première fois les courses de Formule 4 italiennes.

Mais revenons au DTM et aux deux espoirs suisses Nico Müller et Fabio Scherer. La position de départ des deux ne pourrait pas être plus différente. Müller entame sa septième saison et, après avoir terminé deuxième au classement général en 2019, il ne peut en fait que prétendre au titre. Sinon, il ne ferait que confirmer sa performance de 2019, mais n’améliorerait pas sa position. Pour Scherer, la situation de départ est très différente. En tant que débutant en DTM, il a encore beaucoup à apprendre. En outre, le Lucernois, qui vit aujourd'hui à Engelberg, ne conduit pas pour l'équipe d'usine, mais pour WRT, une équipe Audi privée de Belgique. «Si j’arrive à marquer des points dans les premières courses, je serais déjà ravi», déclare Scherer.

Les deux pilotes sont heureux que les courses commencent enfin. Sept semaines ont déjà passé depuis le dernier test officiel du Nürburgring. «Entre-temps, j'ai fait une autre course au Nürburgring», dit Müller. «Mais maintenant je brûle d’impatience de commencer la saison de DTM.» Pour Müller, le mois d'août sera un véritable eldorado de courses. Après l'ouverture de la saison à Spa, il enchaînera avec la Formule E à Berlin qui sera suivie des prochaines courses de DTM les 15/16 et 22/23 août. «Mon programme comprend 10 courses en 16 jours», constate Müller. «Mais je suis prêt. Mes batteries sont rechargées à bloc.»

En raison du COVID-19, les courses DTM et les ADAC GT Masters se dérouleront sans spectateurs et le calendrier a également changé. Le DTM concentrera l’ensemble du programme sur deux jours. Les courses seront diffusées en direct sur SAT1 (samedi et dimanche, départ à 13h33). Les courses du GT Masters avec dix pilotes suisses au départ pourront être suivies en direct sur SPORT1 (samedi et dimanche, départ à 13h chacun).

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27.07.2020 Rapport du week-end 05/2020
Marciello Raffaele Imola Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De nouveau sur le podium: Raffaele Marciello

Raffaele Marciello est le seul pilote suisse à avoir eu des raisons de jubiler lors du coup d’envoi du GT World Challenge à Imola. Le Tessinois y a remporté en effet le 3erang. Louis Delétraz a quant à lui tout de même réussi à se classer dans le Top 10.

A Imola, le coup d’envoi du GT World Challenge Europe a eu lieu ce week-end (anciennement Blancpain Series). Le meilleur pilote suisse a été une fois de plus Raffaele Marciello sur une Mercedes. Le Tessinois né à Zurich, qui court avec une licence suisse, mais sous drapeau italien, a été troisième et a confirmé une fois de plus qu’il est actuellement un des meilleurs pilotes de GT suisses.

Louis Delétraz a réussi également à se classer parmi le Top 10. Le pilote genevois qui court habituellement en Formule 2 et exerce pour HaasF1 le rôle de pilote d’essai a remporté le rang 9 avec Romain Dumas et Thomas Preinig sur une Porsche GT3 R.

La meilleure Lamborghini de l’équipe Emil Frey Racing a remporté le Rang 11. Le dernier pilote a été Ricardo Feller de Safenwil qui, lors de son début, a manqué de la sorte de justesse les rangs rapportant des points. La deuxième Huracan d’Emil Frey a terminé sur la place 18.

Lucas Mauron a lui aussi conduit une Lamborghini Huracan. Le Saint-Gallois n’a toutefois pas pu faire cette course de trois heures car après une collision avec la Mercedes d’Alex Fontana, il dû abandonner. Après avoir dû marquer un long arrêt pour faire réparer sa voiture, Fontana a terminé la course à la place 38.

La Suisse a marqué six points à la Pro-Am. Mauro Calamia, Ivan Jacoma et Roberto Pampanini ont décroché avec leur de Dinamic Motorsport le rang 7 dans leur catégorie.

La victoire à Imola a été remportée par l’équipe WRT avec les pilotes Kelvin van der Linde, Mirko Bortolotti et Matthieu Vaxivière, qui a remplacé Rolf Ineichen absent.

Grégoire Saucy est lui aussi rentré d’Imola bredouille. Le Jurassien a remporté lors du deuxième week-end de course du Formule Renault Eurocup les places 14 et 13.

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24.07.2020 Une Škoda née pour courir
13 Bally 2019 Ossolane Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ivan Ballinari (à droite) et sa Skoda Fabia R5 © Kaufmann

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 10: La Škoda Fabia R5 d'Ivan Ballinari.

Si certains pilotes du championnat suisse des Rallyes possèdent effectivement leur propre voiture, ce n’est pas le cas du champion en titre de la discipline, Ivan Ballinari: «Le problème principal pour quiconque souhaite acheter une voiture, ce n’est pas tant le budget, c’est surtout qu’il faut être capable de l’entretenir; toutes les deux, trois à cinq manches, il faut refaire la boîte, le moteur, etc. Tout cela requiert d’être capable de savoir comment régler la voiture.»

Trop compliqué, même pour ce mécanicien de formation. Ainsi donc, «Bally» s’est tourné vers un système de location à l’heure de s’engager en R5: «La voiture appartient à l’entreprise Roger Tuning. En plus de la location et de l’entretien, le service comprend le camion d’assistance, l’essence ainsi que les pneumatiques.» Bref, tout ce qu’il faut pour que la course se déroule bien. A cela peuvent s’ajouter certains suppléments, comme l’explique le champion: «Les pneumatiques neufs sont en option, tout comme l’assurance ou même l’essence spécifique. » Il existe effectivement en R5 une essence particulière capable de prodiguer «5 à 6 chevaux supplémentaires», détaille Bally. Un élément qui change la donne en course, selon le champion, et ce même si le 4-cylindres 1.6 turbocompressé de la Fabia développe déjà la bagatelle de 300 ch.

Kopie von Engine Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le moteur quatre cylindres de 1,6 litre de la Fabia R5 développe 300 ch

Sur chacun des rallyes, Ivan Ballinari profite du service de trois mécaniciens, en plus de celui d’un ingénieur. A noter que celui-ci n’est pas forcément dédié à une seule voiture: «L’ingénieur peut passer d’un véhicule à un autre au sein d’un même team. Par exemple, l’ingénieur de ma Fabia travaille aussi sur la voiture de Michael (ndlr: Burri)», explique le pilote.

Mais, finalement, qu’est ce qui a amené Ivan Ballinari à opter pour la Fabia? Après tout, Roger Tuning propose également une Fiesta R5 à la location. Réponse: «Je suis employé chez Amag, donc la Fabia est une belle possibilité de représenter une marque pour laquelle je travaille. L’autre raison, c’est que lorsque j’ai choisi de rouler en R5, c’était tout simplement la voiture la plus performante du plateau.»

Un superlatif confirmé par les deux victoires du champion, la première en 2018 et la seconde, l’année passée. Deux titres que le champion explique devoir, entre autres, à l’excellent service prodigué par Roger Tuning: «Je n’ai jamais eu de préparateur comme celui-ci. Il est capable de comprendre mes besoins et de régler la voiture en conséquence. En outre, il est très professionnel. Il remplace les pièces avant même les préconisations constructeur.» Pas étonnant, dès lors, de constater que Jean-Marc Salomon et les Burri aient, eux-aussi, jeté leur dévolu sur cet atelier.

Rouler en R5, «c’est la plus belle chose que tu puisses faire», développe Bally. Qui continue: «Au volant, on sent directement que c’est une voiture de sport qui a été conçue et développée à la base pour faire de la compétition.» Effectivement, les R5 ne sont pas des voitures de série transformées, elles sont pensées dès leur assemblage pour être des voitures de course.

C’est d’ailleurs pour cette raison que la catégorie ne laisse aucune marge de manoeuvre quant au choix des pièces; hormis certains réglages spécifiques de suspension, toutes les pièces mécaniques de R5 sont les mêmes: «Naturellement, il est interdit de modifier le moteur ou de changer un calculateur. En revanche, tu peux modifier certains réglages comme ceux de la suspension ou du différentiel. Par exemple, Michael (ndlr: Burri) roule avec des réglages souples tandis que moi, je roule avec des réglages durs.» Des petits détails qui font la différence à l’arrivée.

ŠKODA FABIA R5
Année de production: 2014
Carrosseri: Citadine, 5 portes
L x l x h m: 3994 × 1820 × 1360
Empattement mm: 2477
Poids en ordre de marche kg: 1250
Moteur (construction): 4-cylindres, 1620 cm3, turbocompresseur, injection directe
Puissance ch: 300 (à N.C. tr/min)
0-100 km/h sec: 2,6
Vitesse maximale km/h: 155 à 190 km/h (en fonction du rapport de transmission)
Châssis & trains roulants: Châssis d’origine modifié pour la transmission 4x4, McPherson

RA #24, 11 juin 2020, auteur: Olivier Derard, www.revueautomobile.ch

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21.07.2020 Patric Niederhauser: «J'entrevois 20 candidats à la victoire et 10 candidats au titre»
Niederhauser Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser veut défendre son titre en 2020

La saison des ADAC GT Masters commencera au Lausitzring le premier week-end d'août. De nombreux Suisses y prendront le départ. Parmi eux se trouve le champion en titre Patric Niederhauser qui a répondu à nos questions après les essais officielles.

Avec Rahel Frey, Simona De Silvestro, Nikolaj Rogivue, Ricardo Feller, Rolf Ineichen, Philipp Frommenwiler, Jeffrey Schmidt et bien sûr le défenseur du titre Patric Niederhauser, pas moins de huit pilotes suisses seront au départ de l'ADAC GT Masters le premier week-end d'août. En comptant aussi Raffaele Marciello, qui partira pour l'Italie, et Philip Ellis, qui a grandi à Zoug, il y aura même dix pilotes suisses. Ces deux derniers ont été les plus rapides lors du test de deux jours à Lausitz. Patric Niederhauser les a suivis de près. Nous avons voulu savoir du champion de l'année dernière quelles sont les chances qu'avec autant de pilotes suisses, il y ait une chance de célébrer une victoire en 2020.

Fin septembre 2019, tu as disputé ta dernière course. Comment as-tu réussi à occuper ton temps pendant cette pause si longue?
Patric Niederhauser: J'ai fait encore quelques tests en février/mars. En ce sens, la pause a été certes très longue, mais j'ai malgré tout piloté déjà ma voiture cette année. Sinon, j'ai naturellement pratiqué du Simracing comme beaucoup d'autres.

As-tu complètement retrouvé tes automatismes dans ta voiture dès le premier instant?
Je me suis effectivement demandé: sais-tu encore faire cela ? Mais après deux tours déjà, j'ai retrouvé les automatismes.

L'année dernière, vous avez commencé la nouvelle saison en tant qu'outsiders. Toi et ton coéquipier Kelvin van der Linde êtes considérés comme les favoris cette fois-ci. En quoi cela change-t-il votre approche?
En fait, elle n'est pas très différente. La plus grande différence est probablement que nous disposons de plus de données et d'expérience qu'au début de la saison 2019, ce qui signifie que tout le monde dans l'équipe sait à quoi s’attendre. Nous connaissons les quelques faiblesses que nous avons eues l'année dernière et nous avons en même temps pris conscience de nos points forts. Je pense que si nous abordons les choses avec la même humilité que l'année dernière, nous avons déjà opté pour la bonne attitude.

Par le passé, jamais un pilote n’a réussi à défendre son titre avec succès dans les Masters ADAC GT. Quelle est votre stratégie pour être encore en tête de liste à la fin de l'année?
Défendre ce titre sera un défi de taille pour la bonne raison que personne n’y est parvenu jusqu’ici. Faire preuve de constance sera également important cette année. Parfois, il faut aussi savoir se contenter d'une quatrième ou d'une cinquième place et ne pas paniquer si quelque chose ne fonctionne d'emblée.

Les résultats du test de Lausitz laissent à penser que la bataille sera de nouveau très rude en 2020. Qui comptes-tu parmi tes adversaires les plus redoutables?
J'entrevois 20 voitures capables de gagner et 10 qui pourraient remporter le titre. C’est tout dire: je ne pense pas qu’un seul duo qui puisse dominer tout le championnat. Si un même duo devait obtenir quatre victoires, cela m’étonnerait déjà beaucoup. Il y aura sans doute de nombreux gagnants différents. Je pense que Mercedes est particulièrement performant. Le duo Marciello/Ellis était également juste devant nous au test. Mais les performances des Audi de l’écurie Land Motorsport sont également spectaculaires et il ne faut pas oublier Corvette. Ils ont certes commis un peu trop d'erreurs en 2019. Mais s'ils ont en ont tiré les leçons, on ne devra également pas les sous-estimer.

Et qui parmi les pilotes suisses pourrait te rendre la vie difficile?
Jeffrey (Schmidt) sur Corvette sera un adversaire de taille. Ricky (Feller) va sans doute lui aussi faire des exploits. Quant à Rolf (Ineichen), je ne le considère depuis longtemps plus comme un « gentleman driver « car il forme un solide duo avec son partenaire Mirko Bortolotti. Je peine en revanche à évaluer Philipp (Frommenwiler). Son équipe, Schütz Motorsport, n'a pas participé à l'essai. Au début, Simona (De Silvestro) n'aura certainement pas la tâche facile. Elle manque encore d'expérience, mais avec Klaus Bachler, elle a un bon coéquipier. Je ne pense pas que Rahel (Frey) et Nikolaj (Rogivue) feront partie des leaders. Mais encore une fois: les performances du groupe sont si proches et personne n'aurait misé sur nous non plus au début de la saison 2019. Même moi, je ne pensais pas que nous puissions devenir champions.

Niederhauser Patric Test 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Niederhauser et sa Audi R8 LMS

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20.07.2020 Rapport de week-end 04/2020
Deletraz Ungarn 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Deux fois dans les points, mais pas satisfait: Louis Delétraz

Le week-end dernier, des courses à Budapest, au Castellet et en Navarre ont figuré au programme et une fois de plus, des places de podium ont été attribuées aux coureurs et aux équipes suisses.

Louis Delétraz a eu les meilleures chances d'obtenir un résultat de haut niveau en Formule 2. Le pilote genevois de 23 ans s'est élancé de la première ligne de la grille de départ samedi après avoir terminé à Budapest 7e de la sixième course de Formule 2 de la saison en cours. Mais Delétraz n'a pas réussi à profiter de la bonne position de départ pour décrocher une place sur le podium. «La piste était encore humide au départ et nous avons malheureusement opté pour les mauvais pneus», explique le pilote d'essai F1 de Haas. «La 6e place m'a certes permis de marquer encore des points, mais c’est quand même frustrant.» Mais cela ne change en rien sa motivation. Dans une bonne dizaine de jours, la Formule 2 va continuer avec un doublé à Silverstone.

Fach Auto Tech de Sattel (SZ) a fêté la première place sur le podium, mais seulement chez les débutants. Le pilote australien Jordan Love a terminé huitième de la troisième manche de la Porsche Supercup - et est donc troisième meilleur débutant. Le pilote numéro 1, Jaap van Lagen, s'est retiré dans la lutte pour la 5e place après une collision sans sans faute de sa part. Jenzer Motorsport n'a toujours pas réussi à marquer des points. Mais avec sa 13e place dans la Featurerace de samedi, l'Italien Federico Malvestiti a confirmé une tendance à la hausse.

Frey Castellet 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
3ème place au Castellet: Rahel Frey (centre)

Simon Trummer n'a pas eu non plus de chance lors de l'ouverture de la saison des European Le Mans Series au Castellet. La 10e place a été attribuée à ce pilote de Kandertal: «Ce n'est pas vraiment le résultat que j'espérais pour mon ouverture européenne en LMP2.» Trummer et son équipe ne se sont jamais approchés des places de podium, d'abord à cause d'une crevaison et ensuite à cause d'un problème de moteur. L'équipe Cool Racing a manqué de justesse cette place sur le podium. Mais la 4e place d'Alexandre Coigny, d'Antonin Borga et de Nicolas Lapierre est un résultat prometteur. David Droux a également terminé à la quatrième place ingrate. Le Vaudois participe à la LMP3 avec son coéquipier Esteban Garcia.

Mais la Suisse avait malgré tout réussi à conquérir une place sur le podium dans le sud de la France. A classement GT, Rahel Frey et ses compagnes d'écurie Manuela Gostner et Michelle Gatting ont assuré avec brio la 3e place pour l'équipe satellite Kessel d’Iron Lynx.

Alors que Frey âgée de 34 ans fait partie des pilotes chevronnées, une autre pilote suisse a fêté ses débuts en course dans le championnat espagnol de Formule 4: Léna Bühler a participé à sa première course automobile à Navarre. La jeune pilote de 23 ans, originaire de Valeyres-sous-Montagny près d'Yverdon, a terminé la course à la 12e, 8e et 8e place. «Ce n'est pas mal pour une première fois», a fait remarquer Bühler. «Mais je dois m'améliorer en qualification. Dans les courses, j'ai réalisé une fois le deuxième meilleur temps et une fois le quatrième meilleur temps. Il aurait donc été possible de faire mieux.» Le drapeau suisse a tout de même été hissé une fois sur le podium: pour le pilote allemand-Autrichien Joshua Dufek (en P3 dans la troisième course), domicilié à Genève, qui conduit en Espagne sous licence suisse.

Buehler Navarra 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler a disputé sa première course

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17.07.2020 Corps de carbone
Wuethrich Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Wüthrich et sa Golf Turbiene

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 9: La Golf Turbiene de Simon Wüthrich.

Le 30 juin 2019, Simon Wüthrich n’est pas prêt de l’oublier. Lors de la course de côte de Reitnau, le Bernois de 39 ans a dérapé sur une plaque d’huile laissée par un concurrent, suite à quoi sa Golf II, la «Turbiene», devenue incontrôlable, est partie en toupie. «J’ai percuté de front une botte de paille. Malgré son poids de 800 kg, la botte a bougé de plusieurs mètres», se rappelle Wüthrich. Qui continue: «Je m’en suis sorti sain et sauf, mais la voiture a été considérablement endommagée, et ce de la carrosserie au moteur, en passant par le système de refroidissement ou encore les collecteurs.» D’innombrables heures de travail et près d’un an plus tard, la Golf II brille à nouveau: «La carrosserie est complètement nouvelle. Désormais, elle n’est plus en acier, mais bien en fibre de carbone. Nous avons réalisé nous-mêmes les moules adéquats pour la fabrication», explique Simon Wüthrich. «Alléger la voiture pour la rendre plus rapide, telle est notre devise», explique celui qui fait partie depuis l’an 2000 d’un groupe de cinq passionnés, le team «Turbiene Motorsport».

Pilotée par Simon Wüthrich, la Golf II n’appartient pas pour autant au Bernois, puisqu’elle est bien la propriété du team. A vrai dire, la Golf II a tout d’abord appartenu à Beat Wüthrich (aucun lien de parenté avec Simon, juste un nom en commun). Et si c’est aujourd’hui Simon qui la pilote, c’est tout simplement parce que c’est lui qui a «le plus mis la main à la poche», explique-t-il en riant. La bande de copains a débuté ses activités en bricolant des mobylettes et des scooters avant de s’attaquer aux voitures. «En l’an 2000, déjà, cette voiture avait un moteur turbo avec un boîtier électronique programmable. La même année, quand nous nous sommes alignés pour la première fois au départ d’une course de côte, à Reitnau, tout le monde a bien rigolé. On nous a pris pour des loubards.» La Golf II Turbo 4×4, telle qu’elle est là devant vous, existe depuis 2003. «Les années suivantes nous ont coûté cher: plusieurs arbres de transmission sont passés de vie à trépas. Mais nous n’avons jamais cessé d’apprendre et de nous perfectionner. Cela a profité à la voiture qui a troqué sa chaîne cinématique de simple traction au profit d’une transmission intégrale. En outre, la puissance est passée de 380 à 600 ch», se rappelle Wüthrich.

Cockpit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une vue dans le cockpit de la Golf nouvellement construit

Pour autant, la Golf II n’en garde pas moins certaines des ses pièces d’origine, comme l’assure Wüthrich: «Le châssis est d’origine, tout comme le bloc-cylindres et les culasses, mais le reste est de fabrication maison. Le carter de boîte de vitesses et le différentiel proviennent d’une Golf, mais les engrenages sont notre oeuvre.» C’est Beat Wüthrich qui a imaginé toutes ces optimisations. «C’est un vrai génie, de ce point de vue! C’est notre Mario Illien à nous», vante son homonyme.

L’aérodynamique de la Golf II est du ressort de Simon Wüthrich – qui ne s’étend pas trop là-dessus: «Naturellement, la Golf possède également un soubassement et un diffuseur améliorant tous deux l’appui. Mais je ne suis pas partisan des ailerons. Ils rapportent quelque chose sur circuit, mais pas en côte. En plus, le pare-brise est très vertical, ce qui procure une surface de deux m² de plus pour l’appui», développe Simon Wüthrich.

«Même lorsque nous perdons, nous restons très fiers du travail que nous avons accompli sur cette voiture. Ramener la voiture à bon port est notre priorité.» Ce qu’ils ont toujours réussi en dix ans, exception faite de ce funeste 30 juin 2019. «Mais cette journée a quand même eu du bon: malgré la violence de l’impact, aucun cordon de soudure de nos suspensions n’a cassé. Génial, non?» conclut Simon Wüthrich.

VW Golf II Turbo Syncro
Année de production: 1991
Carrosserie: Compacte, 3 portes
L x l x h mm: 3950 x 1800 x 1210
Empattement mm: 2450
Poids en ordre de marche kg: 880
Moteur (construction): 2.0, 16 soupapes, turbo
Puissance ch: 630
0-100 km/h sec: environ 2,0
Vitesse maximale km/h: 221
Châssis & trains roulants: Monocoque, fibre de carbone, KW

RA #26, 25 juin 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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