La course de côte au Gurnigel les 11/12 septembre n'aura finalement pas lieu. C'est ce qu'a décidé le conseil d'administration lors de sa réunion d'hier mardi.

En séance du 15 juin 2021, le comité de l'association Bergrennen Gurnigel a décidé d'annuler la course de côte au Gurnigel des 11/12 septembre 2021.

«Les incertitudes concernant la situation de COVID-19 sont trop grandes», peut-on lire sur le site de l'organisateur. «En outre, les coûts supplémentaires importants, ainsi que l'effort important en termes de personnel et les possibilités concernant l'infrastructure existante pour la mise en œuvre d'un concept de protection ne sont pas viables pour l'association. Nous nous réjouissons d'organiser le 51^ème édition de la course de côte au Gurnigel les 10/11 septembre 2022.»

Une fois de plus, des Suisses ont gagnés sur des circuits internationaux ce week-end. Les performances de Jeffrey Schmidt (GT Masters) et de Sébastien Buemi (WEC) ont été particulièrement remarquables.

Jeffrey Schmidt a été le duo du week-end lors de la deuxième manche de l'ADAC GT Masters à Spielberg (A) avec son coéquipier allemand Marvin Kirchhöfer. Le pilote bâlois, qui était encore aux prises avec les conditions météorologiques lors de l'ouverture de la saison à Oschersleben, a obtenu sa première victoire de la saison lors de la deuxième course dimanche. La veille, le duo Corvette avait terminé troisième. «Gagner ici est très difficile, nous ne pouvions nous permettre aucune erreur», a déclaré Schmidt. «Nous avons tout donné et nous sommes très heureux de cette victoire. Au départ, nous avons pu rester à l'écart du chaos et après les restarts nous nous sommes bien échappés. J'ai déjà hâte d'être à Zandvoort.»

Schmidt était loin d'être le seul Suisse à marquer des points au Red Bull Ring. Raffaele Marciello a manqué de peu le podium en se classant quatrième lors du premier course. Dans la course de dimanche, le pilote Mercedes a terminé dixième. Rolf Ineichen a obtenu les positions 7 et 5, et Ricardo Feller, en tant que deuxième meilleur junior, a décroché la 7e place dimanche. Le duo Mathieu Jaminet/Michael Ammermüller, victorieux samedi, reste en tête. Le meilleur Suisse au classement intermédiaire est Marciello en quatrième position (48 points) juste devant Schmidt (46).

Sébastien Buemi a célébré sa deuxième victoire de la saison lors de la course de 8 heures à Portimão dans le cadre du WEC. Cependant, le duel avec la voiture sœur de Toyota était beaucoup plus serré cette fois que lors de l'ouverture de la saison à Spa-Francorchamps. Le Vaudois a franchi la ligne d'arrivée après 300 tours avec une avance de seulement 1,8 seconde sur la Toyota n°7. «Nous étions sur une stratégie légèrement différente de la deuxième Toyota. Dès le premier stint, nous avons pu rester en piste un tour de plus», a déclaré Buemi, qui mène désormais le championnat avec 22 points.

Neel Jani (troisième en GTE Pro) et Thomas Flohr (troisième en GTE Am) sont également montés sur le podium au Portugal. Esteban Garcia et Mathias Beche ont célébré leur première victoire dans la classe LMP2 amateur. Pour Louis Delétraz, la première course WEC de la saison s'est terminée par une 5ème place. Fabio Scherer n'était pas sur la grille. Le vainqueur de l'ouverture de Spa a manqué la course lors de son 22e anniversaire après avoir été testé positif au Covid-19... Son équipe United Autosports a terminé troisième avec le pilote de réserve Wayne Boyd.

Joshua Dufek a obtenu un succès respectable. Lors du départ invité de la Formule 4 ADAC au Red Bull Ring, il a terminé quatrième de la course 2. Samir Ben a également acquis une expérience précieuse avec deux douzièmes places.

Le premier slalom du championnat suisse aura lieu à Frauenfeld mi-juillet. Ceux qui ne se sont pas encore inscrits peuvent le faire jusqu'au 21 juin. Les assistants sont également les bienvenus.

Six slaloms étaient initialement au programme du championnat suisse de 2021. Deux (Bure et Romont) ont annulé leur événement en raison de la pandémie de Corona. Quatre organisateurs, dont l'ACS Thurgovie avec ses journées de course automobile à Frauenfeld, sont toujours convaincus de pouvoir organiser leur course. Les préparatifs du slalom de Frauenfeld des 17/18 juillet battent leur plein.

Les inscriptions pour le premier slalom CS de l'année à Frauenfeld sont ouvertes depuis le 1er juin. Pour tous ceux qui ne se sont pas encore inscrits, il est encore possible de le faire jusqu'au 21 juin sous le lien suivant:

http://go4race.ch/go4race/inscription/event.asp?mcaID=1&navid=3

Dans l'annexe (ci-dessous), les parties intéressées trouveront également des informations concernant les catégories approuvées et tous les règlements importants.

Pour les pilotes, l'ACS Thurgovie a également mis en place une page supplémentaire avec des informations pour les pilotes sur sa page d'internet. Voir:

https://www.acs.ch/de/sektionen/thurgau/motorsport/auto-renntage-frauenfeld/fahrer.php

Pour pouvoir réaliser l'événement, il ne faut pas seulement besoin du plus grand nombre de participants possible, mais l'ACS Thurgovie, en tant qu'organisateur, a également besoin d'officiels/de commissaires de piste formés. Si vous souhaitez être présent sur place à Frauenfeld en tant qu'assistant, vous pouvez vous inscrire en utilisant le formulaire de réponse (voir ci-dessous).

Un regard sur les journées d'essai de slalom à Ambri montre également qu'il y a beaucoup d'intérêt pour un retour aux activités habituelles du sport automobile. Cette année, ils auront lieu une semaine avant les journées de course automobile à Frauenfeld et sont déjà complets. Sur la page d’internet de l'organisateur, l'Equipe Bernoise, les personnes intéressées peuvent s'inscrire sur une liste d'attente.

https://www.equipebernoise.ch/anm-wlstt-ambri2020

Le calendrier du championnat suisse de slalom se présente (à ce jour) comme suit:
17/18 juillet, Frauenfeld
25/26 septembre, Drognens
2/3 octobre, Ambri
30/31 octobre, Bière

Alexander Fach a marqué le maximum de points lors du deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse. Il n'aurait pas pu s'offrir un meilleur cadeau pour son 19e anniversaire.

Deux jours avant son 19e anniversaire, Alexander Fach a eu de quoi être fier: pour le champion en titre de la GT3 Cup, ce deuxième week-end de courses de la nouvelle saison s’est déroulé comme prévu: au Lausitzring, il s’est qualifié pour la pole position et a remporté les deux premières courses en réalisant chaque fois le meilleur temps au tour, récoltant ainsi le maximum de points possible. Tout porte à penser qu’il réussira à défendre son titre.

Le premier à pâtir de cette domination est le vice-champion en titre Dominik Fischli. À l’instar de Fach, il est parrainé pour la deuxième année par le Porsche Motorsport Club Suisse et par Porsche Suisse. Et en Saxe, il a su se montrer à la hauteur de cette confiance en se classant haut la main deux fois deuxième. La lutte pour les troisièmes positions a été plus passionnante. Dans la première course, c’est Gregor Burkard qui s’est assuré cette place, devant le Suédois Mike Knutzon. Le même scénario s’esquissait dans la seconde course, du moins jusqu’au septième tour, au cours duquel Gregor Burkard est retombé loin derrière pour n’arriver finalement que onzième, tandis que Knutzon réussissait pour la première fois à monter sur le podium, splendide résultat pour ce titulaire de la licence Porsche Racing Experience.

En Lusace, Peter Hegglin a lui aussi réalisé une belle performance. Dans la première course, il a dû s’incliner dès le premier tour, mais pour prendre sa revanche dans la seconde course. Onzième sur la grille de départ, il s’est battu comme un lion pour remonter à la cinquième place.

«Inutile de dire que j’ai vécu un week-end génial. Nous avons dominé toute la journée de course et avons engrangé tous les points qu’il y avait à gagner», se réjouit Alexander Fach. «Le Lausitzring est un circuit très technique et exigeant, et ça m’a sûrement aidé. L’équipe a fait du super boulot et m’a préparé une voiture du tonnerre.»

Dans le peloton des Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport MR, Laurent Misbach a connu ses deux premiers succès de la saison. Dans la catégorie des voitures de sport à moteur central sans pack MR, Philipp Hagnauer s’est vu attribuer une double victoire. Dans le groupe Open GT, c’est la Porsche 911 GT3 de Ray Calvin qui est sortie chaque fois victorieuse. Quant au concours de régularité de la Porsche Drivers Competition, il a été gagné par Nicolas Garski, comme à Spielberg en Autriche.

Le 22 mai 2021, à l'âge de 84 ans, l'ancien pilote de course suisse Bruno Wernli, originaire de Au, dans la vallée du Rhin saint-galloise, est décédé.

Wernli n'était pas l'un des «très grands noms» de la scène suisse du sport automobile, mais il a atteint la notoriété en 1970 lorsqu'il a contribué à la construction de la Sauber C1 aux côtés de Peter Sauber. Wernli, qui avait auparavant piloté de petites voitures de course avec un budget modeste pendant plusieurs années sans obtenir de résultats remarquables, a notamment fourni sa Brabham BT15 F3 pour construire la première Sauber.

En tant qu'électricien Peter Sauber n'avait à l'époque que peu de connaissances en matière de course automobile, mais il était suffisamment prévoyant pour s'assurer le soutien d'experts tels que le designer Rudolf Siegfried, le spécialiste des plastiques Max Sammet et Bruno Wernli pour réaliser ses ambitions.

Au cours de l'hiver, Wernli a été l'un des principaux acteurs de la construction de la Sauber C1. En récompense, Wernli conduisait la deuxième voiture de l'équipe Sauber pendant la saison 1970. Bien que cette voiture avait eu le moteur le plus faible, il n'était parfois pas plus lent que son patron, mais il se plie à la gestion de l'écurie en faveur des ambitions de Sauber pour le titre.

Wernli laisse derrière lui son épouse Denise Wernli-Jeanbourquin et ses deux enfants Lilian et Jens. Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis de Bruno.

Le grand succès suisse n'a pas eu lieu ce week-end. Mais même les victoires de classe au Nürburgring doivent d'abord être obtenues – surtout dans des conditions aussi défavorables.

Avec seulement 9 ½ heures de conduite effective, la 49e édition des 24 Heures du Nürburgring a été la course la plus courte de l'histoire à ce jour. Seuls 59 tours ont été effectués. Un épais brouillard a empêché une course normale jusqu'en fin de matinée. La victoire est revenue à l'équipe de Manthey pour la septième fois au total. Le meilleur Suisse était le pilote Mercedes Raffaele Marciello en 3e position. Nico Müller a réussi à terminer 5e dans la meilleure Audi et a déclaré après: «Quelle course folle! Partir en pneus pluie sur le sec, puis en slicks sur le mouillé, faire de l'aquaplaning en pneus pleins pendant une heure, un brouillard épais – et ensuite passer de la 17ème place à la 5ème au restart – et tout cela en onze heures!»

L'équipe Mercedes du DTM-rookie Philip Ellis a également réalisé une bonne performance. Le pilote zougois a remporté la classe SP-X en prenant la 16e place au classement général. Miklas Born, champions des 24H Series, et Ranko Mijatovic ont également gagné avec leur équipe BMW dans la catégorie très disputée des voitures de production V2T. La deuxième place est revenue à Jasmin Preisig, Frédéric Yerly et Gustavo Xavier dans la classe SP3T sur VW Golf GTI TCR.

Après deux victoires consécutives cette saison, Louis Delétraz n'a terminé que 5ème en LMP2 à l'ELMS au Castellet cette fois. «Nous avons eu un peu de malchance vers la fin de la course avec un Full Course Yellow. Mais comme on dit, on gagne en équipe, on perd en équipe. Et nous sommes toujours en tête du classement général.» Nicolas Maulini n'était pas non plus au sommet cette fois-ci après deux victoires. Mais avec la deuxième place, le Genèvois et son équipe Cool Racing ont étendu leur avance en LMP3. La deuxième place a également été prise par l'équipe suisse Spirit of Race en LMGTE.

Le pilote de Formule 2 Ralph Boschung a également poursuivi ses bonnes performances des derniers temps à Monaco. Grâce à une sixième et une cinquième place à Baku, le Valaisan est désormais dans le top 10 du classement général. L'écart avec le leader du classement général, Guanyu Zhou, est de 42 points après trois des huit week-ends de course.

La tendance est à la hausse pour la délégation du CH lors de la Formule 4 en Italie à Misano. Samir Ben a impressionné avec une 12ème place dans la première manche. Joshua Dufek a marqué des points en prenant la neuvième et la sixième place dans les courses 2 et 3 respectivement, et Eron Rexhepi de Richterswil a également obtenu son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent en prenant la 16e place.

Les FIA Motorsport Games se dérouleront dans le sud de la France à la fin du mois d'octobre. Auto Sport Suisse souhaite également envoyer une délégation cette fois-ci. Toute personne intéressée peut contacter l'association.

Les FIA Motorsport Games se dérouleront du 29 au 31 octobre, sur le circuit du Castellet et alentour. Cet événement motorisé aux airs de jeux olympiques en est à sa troisième édition. La première, en 2018 à Bahreïn, ne comportait qu'une course de GT3. Mais en 2019, le programme était élargi à six disciplines avec le karting, la Formule 4, les voitures de tourisme, les GT, le drifting et le sim racing.

18 catégories différentes seront en compétition cette année. Il s'agit notamment de:

Slalom auto (2 pilotes, mixte)
Cross Car Jr.
Cross Car Sr.
Simracing
Drifting
Endurance (2 pilotes, 1x argent, 1x bronze)
Formule 4
GT (2 pilotes, 1x argent, 1x bronze)
Sprint GT
Rallye historique (pilote et copilote)
Rallye de régularité historique (pilote et copilote)
Karting Endurance (4 pilotes, mixte)
Karting Slalom (2 pilotes, mixte)
Karting Sprint Jr.
Karting Sprint Sr.
Rallye 2 (pilote et copilote)
Rallye 4 (pilote et copilote)
Voiture de tourisme

La liste détaillée et les conditions de participation peuvent être consultée sur le site Internet www.fiamotorsportgames.com. Les pilotes suisses désireux de participer à l'une ou l'autre de ces disciplines doivent contacter Auto Sport Suisse d’ici à fin juin (tél. 031 979 11 11 ou e-mail: eichenberger@motorsport.ch). La place de simracing a déjà été attribuée. La Suisse sera représentée par Thomas Schmid, qui a remporté le championnat suisse officiel de simracing en 2020.

Avec le Rallye du Chablais, la normalité est revenue dans le sport automobile suisse après une pause de près de 600 jours. Malheureusement, il y a également eu plusieurs accidents. En trois cas nous avons demandé comment les équipes s'en sortent.

Vincent Blanc et son copilote Sébastien Derivaz peuvent quitter l'hôpital cette semaine. C'est ce que nous a confirmé au téléphone Vincent Blanc, 28 ans, d'Ayent. Blanc a subi une blessure à la colonne vertébrale dans l'accident. Le copilote Derivaz a également été emmené à l'hôpital en ambulance. Il a été blessé principalement à la cage thoracique, selon Blanc.

L'accident s'est produit après l'arrivée de la ES9. «Il y a une bosse sur la route cinq à dix mètres après la ligne d'arrivée», a déclaré Blanc. «Celui-là, je l'ai attrapé en freinant. Et à 130 km/h, cette petite bosse est soudainement devenue une grande et nous avons décollé.»

Pour Blanc, c'était seulement son troisième rallye après le Valais 2019 et le Chablais 2018, et le copilote Derivaz était même dans le siège passager de la Peugeot 106 GTI pour la première fois. Heureux que l'accident se soit avéré bénin dans ces circonstances, Blanc déclare: «La saison est terminée pour nous. Les médecins nous ont interdit de courir pendant les trois à six prochains mois.»

Lorsqu'on lui demande si l'accident est lié à la longue pause déclenchée par Corona, Blanc secoue la tête. «Je ne pense pas. Nous nous sommes préparés sérieusement – d'abord sur le circuit, et ensuite lors des essais Michelin.»

Un autre duo qui n’a pas pu terminer le Chablais en raison d'un accident grave est Patrick Bagnoud et sa copilote Yvelise Renna. Le Genevois et la Valaisanne ont chuté dans leur Citroën C2 R2 Max lors de la troisième spéciale. Bagnoud est à l'hôpital du CHUV à Lausanne, Renna est à l'hôpital de Sion. Le pilote de rallye expérimenté Bagnoud (plus de 90 rallyes depuis 1995) a déclaré sur demande qu'il ne se sentait pas en mesure de donner des informations sur son état de santé pour le moment.

La copilote d'Alain Röthlisberger, Chloé Chaignat, est également toujours hospitalisée. Elle a souffert d'une double fracture du bassin et d'une vertèbre fracturée dans un accident survenu lors de la première étape et a également été emmenée par hélicoptère. «Au dernière nouvelle », déclare Röthlisberger, «elle ne devra se faire opéré d’aucune de ces lésion, mais ne peut pas sortir tout de suite.»

Auto Sport Schweiz souhaite un prompt rétablissement à tous les pilotes et copilotes qui ont eu un accident au Chablais.

Grégoire Saucy a fait flotter le drapeau suisse le week-end dernier. Avec sa quatrième victoire dans la Formule 3 régionale. Les choses ne se sont pas passées aussi bien pour Simona De Silvestro lors de sa sixième participation à l'Indy 500.

Simona De Silvestro n'a pas vu le drapeau à damiers lors de sa sixième participation à l'Indy 500. La Thounoise de 32 ans est rentré aux stands après 169 des 200 tours et n'a pas pu s'en sortir. La raison: les freins arrière se sont bloqués. Un défaut qui peut se produire à plusieurs reprises sur l'ovale, car les freins ne sont guère nécessaires, puisque les pilotes roulent de toute façon toujours à plein gaz. Le meilleur résultat de De Silvestro à l'Indy 500 reste donc la 14ème place de 2010, année de sa première participation. La victoire à Indy a été remportée par Hélio Castroneves, 46 ans, pour la quatrième fois!

Le week-end a été meilleur pour Grégoire Saucy, originaire du Jura. Le leader de la Formule 3 Regional by Alpine a remporté sa quatrième victoire de la saison au Castellet, augmentant ainsi son avance au classement général. Saucy aurait même pu marquer le maximum de points s'il n'avait pas été disqualifié après une victoire départ-arrivée lors de l'inspection de sa voiture après la première course. Les autres pilotes suisses sont toujours sans points après la quatrième des dix manches.

Toujours au Castellet, la troisième manche de la Coupe d'Endurance a eu lieu dans le cadre du GT World Challenge. Cette fois, aucun Suisse n'est monté sur le podium au classement général. Le meilleur Suisse était Raffaele Marciello en sixième position. La Lamborghini la plus rapide d'Emil Frey Racing avec Alex Fontana, Riciardo Feller et Rolf Ineichen a terminé respectivement 13e et 2e au classement argent. Miklas Born et Yannick Mettler n'ont pas été classés. Leur coéquipier Jordan Love a été impliqué dans une collision. L'arrêt de réparation non programmé a rejeté le trio loin derrière.

La Suisse est montée une fois de plus sur le podium. Ronnie Bratschi a terminé deuxième de sa catégorie (derrière Dan Michl) lors de la course de côte à Ecce Homo du championnat européen. La victoire finale en République tchèque est revenue à l'Italien Christian Merli.

Du point de vue du sport motorisé, le week-end a été assombri par l'accident mortel de Jason Dupasqier (19 ans) lors des qualifications en Moto3 au Mugello. Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Jason Dupasquier!

Les organisateurs du Rallye du Chablais ont montré la voie. Et les organisateurs des «Auto-Renntage» à Frauenfeld sont également de bonne humeur. Néanmoins, il y a encore des annulations: par exemple, la course de côte de St.Ursanne à Les Rangiers.

Le slalom de Frauenfeld devaient initialement avoir lieu à la fin du mois d'avril. La pandémie de Corona a évité cela. Mais au lieu d'annuler l'événement, l'ACS Thurgovie, en tant qu'organisateur, a décidé de reporter le slalom aux 17/18 juillet. La clairvoyance et le courage de cette décision sont maintenant récompensés. Grâce à l'assouplissement du Conseil fédéral, a déclaré l'organisateur à Auto Sport Schweiz, plus rien ne s'oppose désormais à la tenue de l'événement.

Le comité d'organisation est d'avis que le slalom de Frauenfeld pourra être organisé en 2021 malgré les restrictions massives et les diverses adaptations et difficultés. Il y aura certainement un ou deux ajustements organisationnels (pas de spectateurs, barrières, nombre d'escortes, uniquement testés/guéris/vaccinés, etc.), mais ceux-ci ne devraient pas avoir d'impact négatif sur le déroulement réel de la course, selon les organisateurs.

Frauenfeld est l'ouverture de la saison du championnat suisse de slalom après les annulations de Romont et Bure. Pour coïncider avec la première course, les traditionnelles journées d'essai seront organisées à Ambri une semaine plus tôt (10/11 juillet).

La situation est différente lors de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers. L'organisateur, présidé par Jean-Claude Salomon, a annoncé que la course des 14/15 août n'aura pas lieu malgré les assouplissements du Conseil fédéral. Le communiqué de presse officiel indique:

«C’est à nouveau avec le cœur gros et chargé d’émotions que le comité de l’ASA St-Ursanne – Les Rangiers vous annonce l’annulation de la 77^ème édition de la Course de Côte Internationale St-Ursanne – Les Rangiers des 14 et 15 août 2021, suite aux ravages causés par la pandémie du coronavirus.»

Et ça continue: «La décision a été prise à l’unanimité des membres du comité, après une analyse très détaillée et très fouillée de la situation pandémique et financière, tout d’abord lors de la séance en présentiel du comité, le mardi 11 mai dernier, et ensuite lors de la visioconférence du jeudi 27 mai écoulé, mise sur pied après la conférence de presse du Conseil Fédéral, le mercredi 26 mai.»

A ce jour, il ne reste plus que trois courses de côte dans le championnat suisse:
21/22 août, Massongex
28/29 août, Oberhallau
11/12 septembre, Gurnigel

Sébastien Carron a remporté la victoire pour lui-même et pour le sport automobile suisse en général. Le Rallye du Chablais a marqué ce week-end le retour à un certain niveau de normalité dans les courses.

La plus grande victoire de la 17ème édition du Rallye du Chablais revient à Eric Jordan et son équipe. L'organisateur de la plus grande manifestation de la région a maintenu l'organisation de ce rallye en dépit de la situation épidémiologique incertaine. Plus de 100 équipes ont enfin pu goûter de nouveau au sport automobile en Suisse. Et le long du parcours, il y avait aussi quelques spectateurs, qui ont profité de l'action tout en respectant la distance de sécurité nécessaire.

Malheureusement, le premier jour a été interrompu par trois incidents, de sorte que seule la moitié des tests a pu être réalisée. Nous profitons de l'occasion pour souhaiter un prompt rétablissement au duo Citroën C2 Patrick Bagnoud et Yvelyse Renna, qui a eu un accident au Col de la Croix. Il en va de même pour les partants du Trophée, Vincent Blanc et Sébastien Derivaz.

Sébastien Carron et son copilote Lucien Revaz avaient déjà pris la tête de la course à ce moment-là. Et le Valaisan de 43 ans, qui s'est retiré en réalité du rallye et ne le pratique plus que pour le plaisir, est resté en tête jusqu'à l'arrivée. Ce n'est que dans les deux dernières étapes sur dix qu'il a laissé son plus proche rival, Mike Coppens, prendre l'avantage. La joie de sa quatrième victoire au Chablais était donc grande. «Ça s'est super bien passé pour nous», a déclaré Carron. «Nous étions dans un assez bon rythme dès le début.» Pour Carron, qui n'a disputé qu'un seul rallye pendant la pause obligatoire imposée par le coronavirus, à savoir celui du «Mt. Blanc-Morzine» 2020, la victoire était également spéciale pour une autre raison: le champion suisse de 2014, 2016 et 2017 pilotait une Skoda Fabia R5 pour la deuxième fois seulement. «Nous avons fait un rallye en Italie en 2018 avec une Skoda. Mais ce n'était qu'un rallye de 50 kilomètres», explique Carron.

Pour Mike Coppens, la deuxième place était le maximum. Le pilote de la Skoda de Verbier a eu du mal, surtout le premier jour sur les spéciales «similaires à des autoroutes». Mais avec un écart de 37 secondes sur Carron à l'arrivée, Coppens était clairement plus rapide qu'Ivan Ballinari, troisième, qui, en tant que champion suisse en titre, a perdu 2:42 min sur le vainqueur. Cependant, Ballinari n'a également participé qu'à un seul rallye dans le cadre de la préparation du rallye du Chablais. «C'est pourquoi j'ai misé à court terme à nouveau sur la Skoda, alors que nous voulions en fait commencer avec une VW Polo. Mais après une si longue pause, j'ai préféré quand même opter pour la Skoda Fabia qui m'est familière.»

Un autre pilote valaisan aurait pu contester la troisième place de Ballinari jusqu'à la toute fin. Mais l'ancien champion junior Jonathan Michellod, troisième de la première spéciale, a abandonné samedi matin après un accident entre Collombey et Muraz. «C'était une petite erreur», a constaté Michellod. «Mais cela a anéanti tous nos espoirs. Nous espérons faire mieux la prochaine fois.»

Olivier Gillet est donc passé à la quatrième place du classement général sur la plus rapide des quatre Alpines A 110 RGT. Gillet, champion suisse en 2005, a fait parler de lui en signant le troisième temps sur deux étapes. Un autre ancien champion suisse a également fait la une des journaux. Cyril Henny, qui fait son retour après une pause de 20 ans, a terminé septième au classement général sur une Renault Clio S1600, derrière Joël Rappaz sur une Ford Fiesta R5 et le nouveau venu dans la catégorie, Alain Blaser, sur une Hyundai i20 R5. En tout cas, les organisateurs du Rallye du Valais peuvent d’ores et déjà se réjouir car le grand Henny va aussi compléter ce rallye. Et tous ceux qui ont observé Henny au «Chablais» ont du mal à imaginer qu'il ne reprendra le volant qu'en octobre...

La victoire dans le classement Junior et le Clio Swiss Trophy est revenue à David Erard et sa copilote Sarah Junod. Le pilote jurassien a bénéficié d'une glissade d'Ismaël Vuistinier. La deuxième place a été attribuée à Sacha Althaus dans un finish palpitant. Troisième, à seulement 0,6 seconde, Jérémie Toedtli, qui avait encore terminé 2e au classement général en 2019 sur une Skoda Fabia R5.

Dans le Trophée Michelin Suisse (pour les voitures à traction avant), la victoire a été remportée par la France. Walter Mathieu s'y est imposé face à Didier Postizzi sur une Renault Clio RS R3T identique. La troisième place est revenue à Maurice Brera sur une Peugeot 208.

Dans la classe des véhicules historiques, la VHC, un Français a également gagné: Stéphane Poudrel sur une Triumph TR7. Le champion en titre, Marc Valliccioni, a dû abandonner la course dans l'ES8 après un défaut mécanique. Pascal Perroud, qui s'était battu courageusement au début et qui, comme Valliccioni, pilotait une BMW M30 E30, a également dû abandonner après un défaut technique.

La victoire dans la catégorie VHRS (Véhicule Historique de Régularité Sportive) organisée pour la première fois au Rallye du Chablais) a été remportée par Jean-Luc George/Denis Giraudet sur une Ford Escort RS 2000.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Chablais sur le site Internet www.rdch.ch.

Les autres dates du Championnat suisse des rallyes 2021 sont les suivantes:
18-19 juin 2021, Rallye des Bornes (F)
2-4 septembre 2021, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
2425 septembre2021, Rally del Ticino
21-23 octobre 2021, Rallye International du Valais

Ça recommence! Le Championnat suisse des rallyes 2021 commencera par le Rallye du Chablais (27 au 29 mai). Il s’agit de la première course sur les cinq prévues et plus de 100 équipes y prendront le départ.

Lorsque le numéro de départ 1 de la course, Ivan Ballinari, roulera sur la rampe du Rallye du Chablais le vendredi 28 mai 2021, 586 jours se seront écoulés depuis le dernier rallye, le Rallye du Valais 2019... Enfin, a-t-on tendance à dire, ça recommence!

Le mérite en revient en grande partie à Eric Jordan. Le dynamique organisateur et son équipe ont rendu possible la tenue d'un rallye en dépit de la pandémie du coronavirus. Cependant, cette édition sera très différente des rallyes de l'ère pré-COVID. «Ce sera un rallye fermé où on restera entre nous», dit Jordan.

Les spectateurs ne seront officiellement pas autorisés. En clair, cela signifie qu'il n'y aura pas de super-spéciale à Collonges, ni de fan zone à Champéry sur le site du téléphérique et de zone spectateurs à Villars au départ. Le quartier général du rallye, situé dans la caserne d'Aigle, sera également bouclé. Seuls ceux qui font partie du rallye y auront accès, à savoir les pilotes, officiels, mécaniciens, bénévoles et les médias. Et même eux devront se conformer strictement aux directives des organisateurs et de la Confédération.

Comme Auto Sport Suisse l'a déjà communiqué, le Rallye du Chablais 2021 se déroulera sous une forme légèrement raccourcie. En raison des prescriptions médicales cantonales des cantons de Vaud et du Valais, le rallye a été réduit de 175 km à 156,5 km. Malgré ce raccourcissement, le «Chablais» reste un rallye de type 1 et, comme par le passé, il permettra donc d'attribuer des points complets pour le championnat.

En tout cas, le suspense ne manque pas à l'approche de l'événement. Dix voitures de rallye de type Rally2 seront au départ. Parmi elle, la VW Polo pilotée par le champion suisse en titre Ivan Ballinari et son copilote Pietro d'Agostino. Le plus grand rival sera Sébastien Carron, pour l'instant dernier vainqueur du Rallye du Chablais 2019. Le Valaisan de 43 ans, champion suisse en 2014, 2016 et 2017 et triple vainqueur du Chablais, continue à faire confiance à son copilote de longue date Lucien Revaz et conduira une Skoda Fabia R5. Tout comme Mike Coppens, vice-champion du Rallye du Valais 2019, ou encore Jonathan Michellod, champion junior en titre, qui s'aguerrit en jouant dans la « cour des grands » grâce à des engagements à l'étranger. Il faudra également garder un œil sur le trio Ford Fiesta de Steeves Schneeberger, Jean-Marc Salomon et Joël Rappaz. Ils sont en effet toujours prêts à profiter d'une éventuelle erreur de l'un des grands favoris.

Jérémie Toedtli ne roulera plus avec une R5 lors de la 17e édition du Rallye du Chablais. Le Neuchâtelois, qui a terminé deuxième derrière Carron en 2019, à 1h20 min, disputera le championnat junior 2021. «C'est plus rentable», dit Toedtli. «Et au niveau de l'âge, c'est la dernière chance pour moi de courir chez les juniors.» Il ne manquera pas de concurrence. Sacha Althaus, David Erard, Guillaume Girolamo, Yoan Loeffler et Ismaël Vuistinier, pour ne citer qu'eux, vont tout faire pour lui rendre la vie aussi difficile que possible dans sa Renault Clio RSR Rallye 5 identique.

La liste des pilotes du Trophée Michelin Suisse (pour les voitures à traction avant) est également impressionnante. 18 pilotes, dont douze Suisses (le reste des Français) s’y battront pour le titre. Le favori pour le Chablais est le duo Aurélien Devanthéry/Michael Volluz.

On peut aussi être particulièrement curieux de la performance de Cyril Henny. Le champion suisse des rallyes, en 1997 et 1998, fait son retour après 20 ans. Aurore Brand-Maeder naviguera à ses côtés – comme à l'époque. Le duo conduira une Renault Clio 1600S et pourrait bien nous réserver une ou deux surprises. Bien que Henny souligne clairement avant le départ: «Nous ne conduirons que pour le plaisir. Nous ne regarderons pas le résultat.»

Ein imposantes Feld bietet auch die Kategorie VHC. 32 Teams haben sich bei den historischen Fahrzeugen eingeschrieben. Allen voran der Meister von 2019 Marc Valliccioni aus Fully (VS), ein Franzose mit Schweizer Lizenz. Ebenfalls auf einem BMW M3 E30 unterwegs ist Eddy Bérard mit der #2. Gefolgt von Florian Gonon auf einem Ford Escort RS1600.

Los geht die Rallye am Freitagmorgen (28. Mai 2021) mit der WP1 nach Col de la Croix. Nach der WP2 (Tour d’Ai) kehrt der Tross in den Servicepark zurück, ehe am Nachmittag dieselbe Route noch einmal abgefahren wird. Am Samstag, 29. Mai, folgen die Wertungsprüfungen 5 bis 12, unter anderem in Portes du Soleil und von Bex nach Lavey. Der genau Zeitplan und weitere Informationen zur 17. Ausgabe der Rallye du Chablais finden Sie im Internet unter www.rdch.ch

Termine Schweizer Rallye-Meisterschaft 2021
27.-29. Mai 2021, Rallye du Chablais
18./19. Juni 2021, Rallye des Bornes (F)
2.-4. September 2021, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
24./25. September 2021, Rally del Ticino
21.-23. Oktober 2021, Rallye International du Valais

Et encore une fois, il y avait des succès suisses à célébrer ce week-end. Surtout à Hockenheim lors de la course de 12 heures. Mais aussi à Monaco, bien que tous les Suisses n'y aient pas réussi.

Celui qui est déjà en tête lors de la deuxième course d'un nouveau championnat a fait beaucoup de choses bien. L'équipe Haegeli by T2 Racing appartient à ce type d'équipes. Lors de la deuxième course des 24H Series, l'équipe autour de son patron et pilote Pieder Decurtins a remporté la victoire au classement général à Hockenheim.

Cependant, l'équipe Porsche de Surselva dans les Grisons n'avait pas beaucoup de marge de progression. Après 384 tours sur les 4,574 kilomètres du Hockenheimring, l'Allemand Marc Basseng, en tant que dernier pilote, n'avait que 53 secondes d'avance sur la Ferrari du Tchèque Josef Král. La clé du premier triomphe a été un arrêt au stand parfaitement synchronisé dans la phase finale du Code 60, une heure avant la fin de la course.

L'arrivée chez les voitures de tourisme a été encore plus serrée. Avec seulement quatre secondes d'avance après douze heures de course (!), la Golf d’Autorama n°1 (Preisig/Kletzer/Heyerdahl) l'a emporté sur l'Audi belge de AC Motorsport. En conséquence, le n°1 prend également la tête du classement général. La deuxième Golf Autorama (avec Yannick Mettler entre autres) a terminé 4ème dans la classe TCR après des problèmes de boîte de vitesse. L'équipe Topcar d'Uetendorf a dû se retirer tôt après des problèmes d'embrayage et un incident avec l'extincteur.

Ralph Boschung a eu un sentiment de réussite lors de la course de Formule 2 à Monaco. Avec les places 4, 5 et 6, le Valaisan a réalisé son meilleur week-end de F2 jusqu'à présent. Au classement général, ces trois points lui ont permis de remonter à la 11ème place.

L'équipe Fach Auto Tech de Sattel (SZ) a également manqué de peu le podium de la Porsche Supercup. L'Autrichien Christopher Zoechling a été le meilleur du trio Fach avec une 4ème place dans les rues de Monaco.

Pour les quatre Suisses au F3 régional d'Alpine les choses n’étaient pas idéales. Le leader du championnat, Grégoire Saucy, n'avait pratiquement aucune expérience de conduite en raison d'un accident mineur avant les qualifications. Le jurassien n'a pas pu profiter des positions 10 et 9 sur la grille. Néanmoins, Saucy a défendu son avance au classement général. Axel Gnos (P19 dans la première course), Léna Bühler (P20) et Jasin Ferati (DNF) n'ont pas réussi à franchir l'obstacle de la qualification pour la course 2.

Herbert Müller, l'un des pilotes de course suisses les plus connus, est mort au Nürburgring il y a 40 ans aujourd'hui. Auto Sport Suisse se souvient de «Stumpen-Herbie» et tire en même temps au sort un livre actuel consacré à l'histoire de la course et de la vie de Müller.

L'un des grands sportifs polyvalents, deux fois vainqueur de la Targa Florio, deux fois champion d'Europe des courses de la montagne, 13 fois participant au Mans, dont deux fois deuxième au classement général, est décédé dans un accident mortel au Nürburgring il y a 40 ans aujourd'hui. Il n’est bien sûr question ici de nul autre que de Herbert Müller, ou de «Stumpen-Herbie» (Herbi fumeur de cigares), comme on l'appelait dans le milieu de la course. Au cours de sa carrière de plus de 20 ans dans le sport automobile, Müller, qui se qualifiait lui-même «d'amateur professionnel», a conduit à peu près tous les véhicules rapides et bons – des motos aux monopostes de Formule 3 en passant par un passage en Formule 1, mais surtout des voitures de sport.

Né en 1940 à Menziken, dans le canton d'Argovie, M. Müller a d'abord effectué un apprentissage de galvanisateur dans l'entreprise de ses parents. À l'âge de 20 ans, il connaît déjà ses premiers succès sérieux sur la scène du sport automobile et devient rapidement un habitué des cockpits des grands constructeurs, de Ferrari à Matra et Porsche. En 1966, il remporte la victoire sensationnelle de la célèbre course d'endurance Targa Florio en Sicile au volant d'une Carrera 6, qu'il réitère avec brio quelques années plus tard. Il a notamment conduit la Porsche 917/30 de plus de 1000 ch de victoire en victoire dans la spectaculaire Intersérie. Müller s'est également illustré dans les courses de côte. En 1963 et 1965, il a remporté le Championnat européen de la montagne pour les voitures GT.

Ce pilote qui aimait aussi fumer un de ses fameux cigares sur la grille de départ était célèbre et populaire bien au-delà des frontières du pays. Son tour record à la Targa Florio 1967 au volant d'une Ferrari 412P est tout aussi légendaire que la course poursuite deux ans plus tard. À cette époque, Müller a dépassé pas moins de 65 concurrents dans le premier tour!

En 1972, Müller a eu un grave accident lors d'une course de l'Interseries au Nürburgring. Il a été brûlé aux mains, aux pieds et au visage, mais a réussi à se libérer de la Ferrari en feu. Neuf ans plus tard, le 24 mai 1981, Müller ne connaît pas cette chance. Lors de la course de 1000 km au Nürburgring, sa Porsche 908/3 a percuté dans la section Kesselchen la Porsche 935 de Bobby Rahal, garée à côté de la piste et encore presque pleine de carburant. Müller est mort à l'âge de 41 ans. Cela aurait dû être sa dernière course...

Bien au-delà des frontières de la Suisse, les fans se souviennent encore de «Herbie» et de ses succès. Il est donc d'autant plus réjouissant qu'un livre sur l'histoire de la course et de la vie de Müller soit publié maintenant. On le doit à McKlein, éditeur spécialisé dans les beaux livres sur le sport automobile en Allemagne. L'œuvre a été écrite par Jörg-Thomas Födisch et Rainer Rossbach. Les photos proviennent des archives les plus renommées d'Europe, dont de nombreuses images qui n'ont jamais été montrées au public auparavant.

Auto Sport Suisse tirera au sort parmi tous les fans de Müller une édition de Herbert Müller – «alles zu langsam!» Il suffit d’envoyer un E-Mail avec la mention «Herbert Müller» et votre adresse à eichenberger@motorsport.ch. La voie judiciaire est exclue. Le gagnant sera informé par écrit. La valeur de ce pris ne sera pas payée en espèces. Pas de possibilité de remplacer ce prix par des espèces. Aucune correspondance n’aura lieu. Le tirage aura lieu le 30 juin.

Herbert Müller – «alles zu langsam!»
Édition: McKlein Publishing/Edition Porsche Museum
Auteurs: Jörg-Thomas Födisch, Rainer Rossbach
Avant-propos: Marc Surer
Format: 30 x 24 cm, Hardcover
Pages: 384
Photos: rund 530
ISBN: 978-3-947156-33-7
Langue: Allemand
Prix de vente: 79,00 Euros

Vous trouverez aussi de plus amples informations sur Herbert Müller sur la homepage www.herbertmueller.ch

Le Rallye du Chablais (27 au 29 mai) est la première grande manifestation de sport automobile de Suisse depuis 586 jours. On y trouvera également au départ Cyril Henny, champion suisse de 1997 et 1998, sur une Peugeot 306.

C’est maintenant déjà le grand retour de l’année. Cyril Henny, champion suisse de rallye de 1997 et 1998, revient sur la scène automobile après avoir fait une pause de 20 ans. Au Rallye du Chablais (27 au 29 mai), ce pilote âgé de 51 ans de Grandson participera avec une Renault Clio. A ses côtés – comme à l’époque de sa gloire – on trouvera Aurore Maeder-Brand. Les deux s’entendaient à l’époque comme larrons en foire. Même si au cours des années passées, ils n’ont plus guère été en contact, ils ne manqueront certainement pas de retrouver rapidement leur connivence. Après tout, ils ont formé pendant dix années un «couple».

Comment ce come-back a-t-il été décidé?
Cyril Henny: l’idée m’est venue en 2020 lorsque tout était à l’arrêt à cause de la COVID. J’ai réfléchi alors à l’évolution de l’automobile et du sport automobile. A l’heure actuelle, les véhicules électriques et l’écologie ont incontestablement le vent en poupe. C’est pourquoi je me suis dit: si je souhaite encore une fois participer à une course, c’est maintenant ou jamais.

Ta copilote sera Aurore Brand-Maeder, ton ancienne co-pilote. Etait-ce pour toi une condition pour revenir sur les pistes de rallye?
Je ne formulerais pas cela en ces termes. Mais après l’avoir de nouveau contactée, nous nous sommes rapidement mis d’accord. Certes j’aurais aussi pu opter pour un autre navigateur. Mais on ne se lance pas avec n’importe qui dans une telle aventure.

Avez-vous déjà effectué des tests?
Oui nous avons été ensemble en Italie il y a dix jours environ et nous y avons effectué un essai sur 40 kilomètres.

Cela suffit-il?
Il serait naturellement souhaitable que l’on puisse conduire encore davantage, avant que les courses reprennent. Mais c’est aussi toujours une question de coûts.

Qu’en est-il des réflexes?
J’ai un bon pressentiment en ce qui concerne la conduite proprement dite. Certes, il y aura encore quelques points que je devrai peaufiner. Par exemple le freinage et je pense qu’il faudra sans doute encore quelque temps jusqu’à ce que la confiance dans la voiture et la communication entre nous dans le cockpit soit de nouveau optimale. Mais cela est toujours le cas lorsqu’on participe à un rallye. Sur le circuit, on est, après une pause de 20 ans, généralement plus rapidement de nouveau dans son élément que lors d’un rallye, où il faut improviser beaucoup.

Vas-tu participer à toute la saison du Championnat suisse?
Non. Mais nous avons décidé de participer au Rallye du Chablais et au Rallye du Valais.

Tu as dit dans une interview que tu ne le fais que pour le plaisir. Qu’adviendra-t-il si pendant le rallye du Chablais, tu voyais tout à tout coup des chances de monter sur le podium?
(Rire.) C’est vrai nous le faisons par plaisir et n’accorderons pas d’importance au résultat. Il ne faut pas non plus oublier que nous avons une «petite» voiture et pas une R5.

En raison de la pandémie actuelle de Corona, le comité d'organisation du slalom de Bure a décidé d'annuler la 51e édition.

Le Slalom de Bure aurait dû avoir lieu les 15/16 mai. Début février déjà, l'organisateur avait reporté la 51e édition au premier week-end de juillet. Aujourd'hui, l'organisateur a annoncé que le slalom ne sera plus organisé avant 2022. Et ce malgré le fait que le gouvernement fédéral ait promis de nouveaux assouplissements.

Dans un communiqué de presse, l'organisateur de Bure écrit: «Après avoir mûrement réfléchi, étudié diverses manières de résoudre tous les problèmes, c’est avec un immense regret que nous devons prendre cette décision.»

Le communiqué de presse poursuit: Les raisons de l'annulation sont principalement d'ordre logistique – à savoir le nombre limité de participants, l'hébergement des commissaires, le confort du public et l'organisation générale de la course.

A ce jour, le calendrier du Championnat suisse de slalom comprend toujours les courses suivantes :
17/18 juillet, Frauenfeld
25/26 septembre, Drognens
2/3 octobre, Ambri
30/31 octobre, Bière

La deuxième saison du DTM Trophy débutera à Monza, en Italie, à la mi-juin. A bord: Lucas Mauron (21). Le Suisso-Brésilien, qui a gagné trois courses l'année dernière, participera avec Heide Motorsport au championnat GT de production, qui se déroule dans le cadre du DTM.

«Je suis très reconnaissant d'avoir la chance de participer à nouveau au DTM Trophy», déclare Mauron. «Je connais déjà très bien l'Audi R8 LMS GT et je suis impatient de commencer la saison en juin. Les premiers tests avec l'équipe au Lausitzring ont été prometteurs et je suis optimiste que nous pouvons nous battre pour le titre.»

Le chef d'équipe Michael Heide est ravi d’avoir signé Lucas Mauron. «Avec Lucas, nous avons à bord un pilote jeune et rapide qui nous aidera à progresser davantage. L'année dernière, il a déjà montré clairement qu'il était une force avec laquelle il fallait compter. Je suis convaincu que nous allons vivre une saison passionnante.»

Le DTM Trophy commence la nouvelle saison dans le cadre du DTM du 18 au 20 juin 2021 à Monza. Les autres courses auront lieu au Norisring (date à confirmer ultérieurement), au Lausitzring (23-25 juillet), au Nürburgring (20-22 août), au Red Bull Ring (3-5 septembre), à Assen (17-19 septembre) et la finale de la saison au Hockenheimring (1-3 octobre). Deux courses de sprint sur une distance de 30 minutes + 1 tour seront organisées chaque week-end. Toutes les courses du DTM Trophy seront diffusées en direct sur SPORT1 et en ligne via le stream sur grid.dtm.com

Les Suisses ont beaucoup de succès cette année, surtout dans les voitures d’endurance. On l'a encore constaté ce week-end à Spielberg et à Oschersleben.

Les courses d’endurances sont un bon endroit pour les Suisses. Il y a également eu plusieurs succès à célébrer ce week-end. Tout d'abord, la deuxième victoire de la saison en ELMS de Louis Delétraz au Red Bull Ring. Avec ses deux coéquipiers Robert Kubica et Yifei Ye, qui est entraîné par le père de Neel Jani, Mukesh, le Genevois a été une fois de plus imbattable lors de la course de 4 heures en Styrie. Dans des conditions difficiles, l'ancien pilote d'essai de la Formule 1 HaasF1 s'est imposé avec succès face aux deux voitures LMP2 de G-Drive. Il y a également eu un vainqueur suisse en LMP3 avec Nicolas Maulini. Le Genevois s'est imposé sur une Nissan Ligier JS P320. La troisième place est revenue au Vaudois David Droux.

A 800 kilomètres au nord, un Suisse a également pu fêter la première place. Raffaele Marciello, qui est né à Zurich et vit au Tessin, a fêté un premier succès avec l'équipe «Mann-Filter Team Landgraf – HTP/WWR» aux côtés de son coéquipier Maximilian Bukh. Le pilote Mercedes, qui conduit avec une licence suisse, a pris la pole position et a remis la voiture en tête après un premier relais impeccable, malgré une pluie intermittente. Dans la deuxième course, Marciello/Bukh ont abandonné après une collision dont ils n'étaient pas responsables. Le deuxième meilleur suisse (et meilleur junior de la première course) était Ricardo Feller. Le jeune argovien est monté sur le podium avec son coéquipier Christopher Mies comme meilleur pilote Audi à la troisième place. Dans la deuxième course, Feller a été le meilleur Suisse en sixième position, une position devant Simona De Silvestro. Marciello et Feller sont à égalité pour la troisième et la quatrième place au classement général après le premier week-end de course.

Le spécialiste de la montagne Ronnie Bratschi était également en action ce week-end. Cette fois, à la Subida al Fito dans les Asturies, en Espagne. Et encore une fois, l'homme d'Uri a réussi à gagner la classe avec sa nouvelle Mitsubishi Evo 7 RS. Après la neuvième place au classement général lors de la première manche au Portugal, Bratschi a pris la septième place lors de la deuxième manche, qui compte pour le championnat européen. La victoire en Espagne revient cette fois à l'Italien Christian Merli.

Excellentes nouvelles de Samir Ben. Le jeune pilote bernois a bouclé le budget de la Formule 4 italienne et roule finalement pour Jenzer Motorsport.

Samir Ben (17) a déjà beaucoup testé. Et il a déjà fait ses débuts en course automobile il y a deux semaines dans la Formule 4 espagnole, terminant 15e/DNF/16e. Maintenant, il conduit aussi en Italie. Egalement pour Jenzer Motorsport.

«Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous avons le budget pour la saison 2021, ensemble», dit le père Ibrahim. «Un énorme fardeau tombe de nos épaules. Nous sommes déjà au Castellet ce week-end pour la première course de la saison. Nous sommes conscients que ce sera très difficile car le grid, avec 37 pilotes, est très fort. Il y a vraiment les meilleurs jeunes pilotes de Formule du monde au départ. Samir aura certainement besoin d'un peu de temps pour s'y habituer et nous verrons ensuite jusqu'où il ira d'ici la fin de l'année.»

Ben rejoint un Italien et deux coéquipiers mexicains en Formule 4 Italie chez Jenzer Motorsport. La saison se compose de sept week-ends de course.

Grégoire Saucy a fait sensation ce week-end avec deux nouvelles victoires dans la Formule 3 Regional by Alpine. La performance de Ronnie Bratschi lors de l'ouverture de la saison du Championnat européen de montagne au Portugal a également été forte.

Grégoire Saucy a définitivement rompu le nœud. Le Jurassien de 21 ans a remporté les deux courses (de la pole position) lors du deuxième meeting de Formule 3 Regional by Alpine à Barcelone ce week-end. Le jeune homme de Bassecourt, qui porte fièrement l'emblème cantonal du Jura sur sa combinaison, est clairement en tête après quatre courses avec 85 points et une avance de déjà 27 points. Le reste de «l'équipe suisse» n'a marqué pas de point lors des courses en cadre de la Formule 1. Néanmoins, Léna Bühler a pu reprendre l'action après s'être cassée la main et a été deux fois plus rapide que l'Espagnole Belen Garcia dans le classement non officiel des femmes.

Ronnie Bratschi a également réalisé une belle performance au départ des Championnats européens de montagne à Rampa da Boticas, au Portugal. L'homme originaire de Suisse centrale, qui avait eu un accident au Gurnigel en 2019, a assuré la victoire de classe lors de sa première course avec sa nouvelle Mitsubishi Evo 7 RS dès la première tentative. Bratschi a terminé 9ème au classement général, la victoire revenant à Simone Faggioli par une marge très mince devant Christian Merli. Ce week-end déjà, Bratschi poursuivra à la Subida Internacional al Fito avec la deuxième manche du championnat européen.

L'équipe Lamborghini d'Emil Frey Racing a également remporté quelques trophées supplémentaires ce week-end. Lors du premier sprint de nuit du GT World Challenge à Magny-Cours, Ricardo Feller est monté sur le podium en deuxième position et Alex Fontana en troisième position (et vainqueur du classement argent). Au classement général, le Tessinois Raffaele Marciello sur Mercedes-AMG est en tête. Feller est à 6,5 points derrière en quatrième position, Fontana est cinquième (et leader du classement argent), à un demi-point de Feller.

La finale de la saison du championnat suisse de montagne a été annulée. La course de Châtel-St-Denis aux Paccots aurait dû avoir lieu les 18/19 septembre.

Les organisateurs de la course de côte de Châtel-St-Denis aux Paccots ont publié aujourd'hui un communiqué de presse indiquant que la course des 18/19 septembre n'aura pas lieu.

«Le comité d’organisation a le regret de vous annoncer le report de la 40ème édition de la course de côte de Châtel-St-Denis – Les Paccots prévue les 18 et 19 septembre 2021. Malgré la situation sanitaire incertaine, le comité aurait aimé organiser cette course en 2021. Malheureusement, des travaux sont prévus sur une partie de la route des Paccots ce qui nous oblige à reporter, une fois de plus, notre 40ème édition. Nous savons à quel point le manque de manifestations automobiles se fait ressentir pour tous les passionnés ; mais soyez en sûrs, nous espérons vivement que les conditions seront meilleures l’année prochaine!! Autant au niveau du COVID-19 que pour les travaux prévus sur la route et dans le village des Paccots.»

Le nouveau calendrier se présente actuellement comme suit:

13/15 août, St.Ursanne – Les Rangiers
21/22 août, Massongex
28/29 août, Oberhallau
11/12 septembre, Gurnigel

Du 27 au 29 mai, le Rallye du Chablais aura ENFIN lieu en Suisse après 586 jours de pause forcée. Le fait qu'il soit un peu plus court que prévu devrait être une question mineure...

En raison de la situation épidémiologique, l'organisation du Rallye du Chablais a dû procéder à diverses coupes. Les prescriptions médicales cantonales des cantons de Vaud et du Valais ne permettent pas, entre autres, d'organiser diverses étapes spéciales. Le nombre de kilomètres a dû être réduit de 175 km à 156,5 km. Cela signifie que la longueur officielle pour un rallye de type 1 (total des EP min. 160 km) ne sera plus atteinte. Le comité d'organisation du Rallye du Chablais a demandé que le Rallye du Chablais 2021 soit considéré comme un rallye de type 1 pour l'attribution des points du championnat, en raison de la situation particulière.

Après une discussion approfondie, le Comité Rallyes a proposé à la CSN, en tenant compte des difficultés massives de COVID 19, d'accéder à la demande et de considérer le Rallye du Chablais 2021 comme un rallye de type 1 pour l'attribution des points du championnat.

La CSN a accepté cette demande à l'unanimité lors d'une consultation écrite le 28 avril 2021 et le Rallye du Chablais 2021 sera considéré comme un rallye de type 1 pour l'attribution des points du championnat.

Le championnat suisse des rallyes recevra deux manches supplémentaires. Comme le Rallye du Mont-Blanc Morzine, le Rallye des Bornes a été ajouté au calendrier 2021.

En raison de l'annulation du Critérium Jurassiens, le calendrier actuel du championnat suisse des rallyes ne comporte que 3 manches. Pour cette raison, le comité du rallye a demandé d'approuver les deux manches suivantes en plus des 3 manches suisses :

18./19. juin 2021, Rallye des Bornes (F)

2.-4. septembre 2021, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)

La CSN a approuvé cette demande à l'unanimité lors d'une consultation écrite le 28 avril 2021 et ces deux événements seront donc inclus dans le calendrier. Si la situation du Rallye des Bornes devait évoluer négativement, une épreuve de remplacement à la fin de l'automne sera envisagée.

Le champion junior des rallyes suisses 2019, Jonathan Michellod, est monté sur le podium pour la première fois avec son copilote Stéphane Fellay sur une Skoda Fabia R5. Il a révélé à Auto Sport Schweiz comment tout cela s'est produit.

Félicitations pour ton premier podium avec une R5 lors du Rally Team 971 en Italie. Qu'est-ce que ça fait?
Jonathan Michellod: Ca fait énormément plaisir. Surtout parce qu'on ne s'y attendait pas. C’est un sentiment vraiment agréable. Cela nous motive pour l'avenir.

Contrairement à Olivier Burri, tu n’as pas mis de pneus tendres au départ. Comment cela est-il arrivé? Est-ce que tu as eu un meilleur pressentiment qu'Olivier?
C'était un coup de chance, ou disons une coïncidence. Nous étions en train de nous préparer pour le départ quand quelqu'un est venu nous dire: «Il y a des sections humides dans la première étape. Commeça beaucoup sont passés aux pneus tendres. Notre position de départ était différente. Nous voulions faire ce rallye pour parcourir des kilomètres. Il ne s'agissait pas de gagner. C'est pourquoi nous ne nous sommes pas laissés aller à la folie et n'avons pas changé. Si c’était vraiment humide, nous aurions dû adapter notre style de conduite. Mais ce n'était pas du tout nécessaire. C'est donc par pure chance que nous avons fait le meilleur choix de pneus pour les premières étapes.

Comment est-ce que tu décris ton collaboration avec Burri? S'agit-il d'une relation professeur-élève?
On peut dire ça – oui. Je l'avais contacté avant mon premier sortie avec un R5. Et il m'a donné beaucoup de conseils précieux. Et il me donne encore des conseils importants aujourd'hui. Je profite beaucoup de son expérience. Et je suis en quelque sorte devenu son élève.

Vous n’avez jamais terminé plus bas que P8 sur une étape. Cela montre une énorme cohérence. D'où cela vient-il?
C'est vrai, ça s'est très bien passé dès le départ. C'est un rallye qui demande un certain rythme. Si tu ne la touches pas, tu peux perdre beaucoup de temps. Donc, nous avons travaillé dur sur ce point. J'ai eu le sentiment que nous avions eu une bonne symbiose entre la voiture, le pilote, le copilote et les notes que nous avons pris.

Quel est ton plan pour l'avenir?
L'utilisation d'un R5 est très coûteuse. Bien sûr, je conduirais aussi souvent que possible. Mais bien sûr, nous devons toujours faire attention au budget.

A quel point souhaites-tu que le Championnat suisse des rallyes commence par le «Chablais» à la fin du mois de mai?
Cela fait maintenant plus d'un an et demi que nous attendons tous et espérons que cela recommence. Les rallyes sur le sol national me manquent. Et bien sûr, j'espère vraiment que nous pourrons bientôt conduire à nouveau en Suisse. Alors, croisons les doigts et espérons que ça marchera!

Ronnie Bratschi est de retour après son accident au Gurnigel 2019 avec sa Mitsubishi nouvellement reconstruite. La priorité pour l'homme d'Uri est le championnat européen de montagne.

Plus d'un an et demi après son accident lors de la course de côte à Gurnigel, Ronnie Bratschi est de retour sur les pistes de course. Le polymécanicien d'Altdorf (UR) a depuis entièrement reconstruit sa Mitsubishi Evo 7 RS par ses propres moyens. Cela a été possible grâce à ses partenaires fidèles et Michelin, qui lui fournit des pneus de course de côte spécialement conçus, directement depuis l'usine en France. «J'ai également reçu un grand soutien de la part de ma famille et de mes collègues», déclare Bratschi. «Sans eux un nouveau départ à cette échelle ne serait pas possible.»

Le pilote de course d'Uri a construit sa Mitsubishi selon les règles de la nouvelle classe supérieure de la FIA pour les voitures de tourisme, afin de disputer des titres avec elle dans le championnat européen de montagne. Bratschi apporte une grande expérience internationale de la Coupe internationale de course de côte de la FIA, qu'il a remportée à trois reprises. «Le championnat d'Europe est la plus grande compétition à laquelle nous pouvons participer en tant que pilotes des courses de côte. Je suis impatient de découvrir de nombreuses nouvelles courses de côte intéressantes et stimulantes.»

Les premiers seront la course de côte de Boticas au Portugal et Al Fito en Espagne, les deuxième et troisième week-ends de mai. Fin mai, la troisième édition de l'EBM est prévue à Sternberk, en République tchèque. Les autres courses de montagne qui auront lieu en raison de l'évolution constante de la situation sanitaire dans les différents pays sont encore incertaines. La seule chose qui est sûre, c'est l'objectif de Ronnie Bratschi: «Comme avant la longue pause forcée, je veux courir pour des victoires et des records de courses. Ensuite, nous verrons comment ça se passe.»

Ce week-end aussi, de nombreux succès suisses ont été célébrés, notamment à Spa lors du coup d’envoi du WEC avec des victoires de Sébastien Buemi, Fabio Scherer et Neel Jani.

En Suisse, il nous faudra encore patienter jusqu’à la fin mai. C’est alors que le Rallye du Chablais va enfin pouvoir recommencer chez nous! En attendant, nous pouvons toutefois nous réjouir des succès grandioses remportés par les pilotes suisses engagés sur le plan international.

Cette fois, c’est notamment le cas à Spa-Francorchamps où le coup d’envoi du Championnat du monde d’endurance a eu lieu ce week-end. Quatre catégories y ont été au départ et dans trois, on a pu fêter un succès suisse. La victoire de Sébastien Buemi chez les Hypercars, la nouvelle catégorie supérieure du WEC était prévisible. Les deux nouvelles Toyota n’ont eu à affronter qu’un seul adversaire, une Alpine, qui a dû se contenter du rang 3. Pour Buemi et ses deux coéquipiers Kazuki Nakajima et Brendon Hartley, la voie à Spa a été libre au plus tard lorsque voiture identique a dû être dégagée du lit de gravier après une colossale erreur de freinage. C'était la 18ème victoire sur Toyota de ce pilote d'Aigle. «La pression sur nos épaules a été énorme. Je suis d'autant plus heureux que nous ayons remporté la première victoire de la nouvelle ère», déclare Buemi.

Fabio Scherer a également célébré sa première victoire dans le WEC. Le natif de Lucerne, qui vit à Engelberg, a remporté la catégorie LMP2 de façon magistrale pour ses débuts. Scherer a partagé la voiture avec le Britannique Phil Hanson et le vétéran Filipe Albuquerque. Après les pré-tests, le trio a également dominé toutes les séances d'essais et a été dans une équipe hors du commun. «C'est un sentiment incroyable», dit Scherer. «Etre arrivé au sommet dès ma première course me rend fier. Je suis déjà impatient de participer à la prochaine course à Portimão.» Apropos de Portimão: Scherer devra y affronter un autre Suisse: Louis Delétraz participera aux courses du WEC pour le Team Europol au Portugal et plus tard dans la saison au Japon.

Le troisième Suisse à célébrer une victoire de classe à Spa connaît est un habitué du succès. Neel Jani a remporté quatre courses LMP1 avec Porsche entre 2014 et 2017. Parmi elles, les 24 heures du Mans 2016: à Spa, ce pilote de la région du Seeland a obtenu sa première victoire en LMGTE Pro au volant d'une Porsche 911 RSR aux côtés du Français Kevin Estre et cela malgré une crevaison. «Nous étions un peu inquiets au début parce que je devais économiser du carburant», dit Jani. «Mais une période de danger signalée par une phase de drapeau jaune qui est intervenue à un moment propice nous a ensuite aidés.»

Des pilotes suisses ont également été applaudis au Nürburgring. Jasmin Preisig, Frédéric Yerly, ainsi que le vétéran néerlandais Tom Coronel, ont remporté la catégorie TCR, comme ils l'avaient fait lors de l'ouverture de la saison. Leur avance à l'arrivée a été de huit secondes ! Deux pilotes suisses ont également été en tête dans la classe amateur: Roland Schmid et Roger Vögeli de Bâle ont remporté leur classe dans une Opel Astra TCR. Le meilleur Suisse au classement général a été Patric Niederhauser en neuvième position sur l'une des Audi R8 LMS supportées par l'usine.

Un autre Suisse était en piste dans le WEC à Spa. Ancien pilote de karting, Samir Ben a fait ses débuts dans la course automobile en Formule 4 espagnole avec Jenzer Motorsport. Le pilote bernois a terminé 15e et 16e d'un peloton de 28 pilotes. Dans la deuxième course, il a en revanche dû abandonner.

L'ouverture de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse au Red Bull Ring a tenu ses promesses avec le duel pour le titre entre Alexander Fach et Dominik Fischli.

Le duel passionnant que se livrent les deux pilotes sponsorisés par le Porsche Motorsport Club Suisse et par Porsche Schweiz AG pourrait jouer les prolongations en 2021 : sur le Red Bull Ring, le vice-champion Dominik Fischli et le tenant du titre Alexander Fach ont marqué de leur empreinte la première manche de la saison de la GT3 Cup. Lors des qualifications, Fischli a dû s’incliner devant Gregor Burkard pour 0,013 seconde, mais après le départ sur le circuit de Grand Prix de 4,319 km, il a pris la tête dès le deuxième tour et a filé droit devant. Quant à Fach, il n’avait terminé que septième lors de la dernière séance d’entraînement, à près d’une seconde du leader. Pour disputer la course de 16 tours, le jeune homme de 19 ans avait fait monter quatre pneus neufs sur sa 911 GT3 Cup de 357 kW (485 ch), ce qui l’a contraint à partir du fond du peloton – mais pour entamer une remontée palpitante, qui lui a quand même permis de se hisser en deuxième position. Fach a également signé le tour le plus rapide en 1:32.249 minute.

Dominik Fischli et Alexander Fach côte à côte au premier rang sur la grille de départ ! Autant dire que les conditions étaient réunies pour que la deuxième course de la saison soit passionnante. Fischli a d’abord gardé la main, mais Fach l’a soumis à une pression énorme. Au onzième des 16 tours, le leader a fait une erreur presque fatale : après un tête-à-queue, Fischli a dû reculer en quatrième position derrière Gregor et Ricardo Burkard. Ensuite, il a réussi à repasser devant Ricardo et à reconquérir la troisième place du podium, derrière un Gregor Burkard qui avait tout de même deux secondes d’avance sur lui.

Dans le groupe GT4 Clubsport, Thomas Herbst, au volant d’une Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport MR, a pris la tête de la première course, tandis qu’Alexandre Mottet s’est imposé dans la seconde. Dans le groupe Open GT, rien n’a pu arrêter Leonardo Caglioni : avec sa 911 GT3 Cup, il a réalisé le meilleur temps aux qualifications et a remporté les deux manches en signant chaque fois le tour le plus rapide. Au concours de régularité de la Porsche Drivers Competition Suisse, Nicolas Garski s’est hissé à la première place avec les temps au tour les plus réguliers.

Vous trouverez de plus amples informations sur la Porsche Sports Cup Suisse sous ce lien.

En raison de la crise sanitaire que nous traversons, le comité d’organisation de la Course de Côte Ayent-Anzère a décidé de reporter la 45^ème édition en juillet 2022.

Aujourd'hui, l'organisateur de la course de côte d'Ayent-Anzère a annoncé que l'événement n'aura pas lieu fin juillet. L'organisateur écrit dans un communiqué de presse:

«En juillet 2020, notre épreuve aurait dû fêter son 45^ème anniversaire. La crise sanitaire débutée quelques mois auparavant nous a empêché de franchir ce cap l’été dernier. Nous étions donc remplis d’espoir qu’une année plus tard, cette mauvaise passe serait dernière nous. Néanmoins, au moment d’écrire ces lignes, nous vivons toujours au rythme du COVID-19.»

«Une course automobile comme la nôtre se finance par trois axes principaux : le sponsoring, les inscriptions des pilotes et le public. (…) Pour être certain de la possibilité d’organiser une manifestation viable, nous avons donc réalisé un sondage auprès des annonceurs et pilotes pour connaitre leur intérêt et surtout leurs moyens de nous suivre dans l’aventure d’une course 2021 sous l’ère COVID. Malgré les nombreux retours positifs obtenus, nous avons pu conclure que le risque financier était trop grand.»

«Au vu de ce qui précède, le comité a décidé ce jour de reporter la 45^ème édition de la Course de Côte Ayent-Anzère aux 23 & 24 juillet 2022.»

Le calendrier actuel du Championnat suisse de course de côte (à ce jour) est le suivant:

13-15 août, St.Ursanne – Les Rangiers.
21-22 août, Massongex
28/19 août, Oberhallau
11/12 septembre, Gurnigel
18/19 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Une fois de plus, ce week-end a réservé aux pilotes suisses de bonnes raisons de se réjouir. Cette fois au Castellet (24H Series), à Valence (Formule E) et en Italie (Rallye)

La Formule E a fait pour la première fois emprunté un circuit de course permanent le week-end dernier à Valence. Cependant, beaucoup de choses ne se sont pas déroulées comme prévu. La première course sous une pluie persistante a été marquée par cinq phases de Safety-Car et une interruption Full-Course-Yellow. En outre, une erreur de calcul massive a été commise. Jusqu'à l'arrivée, la FIA a coupé un total de 19 kWh d'énergie. C'était trop pour la moitié du groupe ! C'est Nico Müller qui en a profité. Le pilote bernois (dans la seule équipe privée !) qui s'est élancé de la position 22 sur la grille et a terminé deuxième derrière Nyck de Vries, s'assurant ainsi sa première place sur le podium et le meilleur résultat de sa carrière jusqu'à présent. Dans la deuxième course (sans chaos énergétique et à nouveau sur piste sèche), Müller n'a en revanche marqué aucun point, car il n'a pas eu de chance ni en qualification ni avec sa stratégie.

Les deux autres pilotes suisses Sébastien Buemi et Edoardo Mortara n’ont pas connu un week-end réjouissant. Tous deux ont été battus par André Lotterer lors de la première course. Dans la deuxième course du dimanche (gagnée par Jake Dennis), Mortara a au moins réussi à marquer deux points supplémentaires, alors que Buemi (cette fois-ci poussé hors de la course par Stoffel Vandoorne) est une fois de plus reparti bredouille. Au championnat, Mortara reste le meilleur Suisse en neuvième position. Müller est passé à la 11ème place, Buemi est 22ème.

Les Suisses ont remporté davantage de coupes lors des 24H Series au Castellet. Comme la dernière fois au Mugello, le Soleurois Daniel Allemann a célébré la victoire finale avec l'équipe allemande Herberth Porsche lors de la course de 12 heures sur le Circuit Paul Ricard. Les 1ère et 2ème places ont été prises dans la classe TCR. Autorama Motorsport by Wolf-Power Racing s'y est assuré une double victoire, bien que son rival AC Motorsport ait été en tête jusqu'à deux heures avant la fin de la course. Mais deux arrêts aux stands imprévus ont ramené les Belges en troisième position, la voiture n°1 de Constantin Kletzer, Emil Heyerdahl, Jérôme Ogay et du double partant Yannick Mettler parvenant à tenir tête à la voiture sœur n°112 de Mettler, Fabian Danz, Rhys Lloyd et Marlon Menden.

Une coupe a également été décernée à un pilote suisse lors du 57e Rallye Valli Ossolane. Dans ce rallye de 54 kilomètres, qui faisait encore partie du calendrier du Championnat suisse 2019, Grégoire Hotz et son copilote Pietro Ravasi ont obtenu la troisième place au classement général. L'arrivée au but n'aurait pas pu être plus serrée. Après 30 minutes de conduite, Hotz n'a eu qu'un dixième de seconde d'avance sur le quatrième, l'Italien Sergio Bruni, dans sa Citroën C3 Rally2. Le champion suisse en titre Ivan Ballinari a également fait son retour à «l'Ossolane» (avec son copilote Pietro d'Agostino). Le Tessinois a terminé septième au volant d'une VW Polo GTi R5 et a été ravi d'avoir enfin retrouvé la voiture. «Compte tenu du fait que je n'ai pas participé à un rallye depuis un an et demi, que je ne connaissais pas la voiture et que j'avais également un nouveau copilote, je considère que ce résultat est satisfaisant.»

Aurélien Devanthery/Gaël Delasoie (2e en R2B), Vidueira Mireille/Florinne Kummer (3e en R2C) et Guillaume Girolamo/Benjamin Betrisey (1er en R1) sont également montés sur le podium dans leur catégorie.

Robin Faustini est lui aussi entré en action pour la deuxième fois après l'Italie avec sa Reynard K02 entièrement modifiée. Cette fois-ci en République tchèque, lors de la course de côte sur la piste courte d'Ecce Homo. L'Argovien a réalisé le sixième temps le plus rapide. Il s’est avéré impossible d’améliorer encore cette performance dans l'après-midi car un concurrent a laissé sur la piste une trace d'huile. La victoire du jour est revenue à Christian Merli.

Sur la base des règlements en vigueur, les droits de licence annuels (Licence REGional, Licence NATional (y compris Junior), Licence INTernational, Licence NAVigateur NAT + INT et Licence concurrent privé (pour les pilotes NAT+INT-A/B/C/D/R/Hist)) Automobile réduction de moitié des droits de licence annuels et de la prime d'assurance à partir du 1er septembre.

En raison de la situation épidémiologique actuelle et de la possibilité que des courses de voitures sous forme d'épreuves puissent à nouveau être activement pratiquées en Suisse à partir de juillet/août, la direction d'Auto Sport Suisse a décidé, de manière ponctuelle et sans vouloir créer de précédent, de fixer la date de la réduction de moitié des droits de licence annuelle à

01 juillet 2021

afin d'accommoder les pilotes intéressés ainsi que les organisateurs. Cela signifie que tous les pilotes qui commandent leur licence annuelle (listée ci-dessus) auprès d'Auto Sport Suisse à partir du 01 juillet 2021 peuvent bénéficier d'une réduction de 50% (droit de licence et prime d'assurance).

Les pilotes qui sont déjà en possession de leur licence 2021 valide ou qui doivent obtenir leur licence avant le 01 juillet 2021 ne peuvent pas bénéficier de cette réduction. Les licences LOCale (licences journalières) ne peuvent être utilisées que lors d'événements LOCale tels que les slaloms ou les tests d'accélération selon l'art. 2.4 (annuaire) et ne peuvent pas non plus bénéficier de cette réduction.

Pour tous les questions complémentaires veuillez contacter Auto Sport Suisse.

Reitnau, Hemberg et La Roche-La Berra ont annulé leurs courses de côte en raison de la pandémie du coronavirus. Tel n'est en revanche pas le cas d'Oberhallau! Dans un communiqué de presse, le Comité d'organisation explique pourquoi il croit fermement que les courses pourront avoir lieu à la fin du mois d'août.

Toutes les manifestations de l'été sont annulées les unes après les autres. Vraiment toutes? Non ! Un petit village en bordure de la Suisse ne cède pas si facilement: Oberhallau!

«Nous voulons absolument organiser la course de côte cette année», déclare Sascha Schlatter, l’optimiste président du club. Malgré une position de départ incertaine, l'association Bergrennen Oberhallau (VBO) travaille d’arrache-pied en coulisses pour organiser la course populaire à travers les vignobles du Klettgau en 2021. «Au pire des cas et si c'est financièrement possible, cette course aura lieu sans spectateurs», dit Schlatter et ajoute immédiatement: «Mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas en arriver là.»

Toute l'équipe de l'organisation s'investit corps et âme dans les préparatifs. Cela exige encore plus de flexibilité cette année que par le passé, car le VBO doit s'adapter à différents scénarios et à des conditions en constante évolution en raison de la pandémie du coronavirus. Mais c’est précisément ce qui rend le CO si confiant dans le fait que la course de côte puisse avoir lieu en 2021. «Nous avons une équipe extrêmement motivée qui veut rendre l'impossible possible.» Et Schlatter d’adresser à son équipe le compliment suivant: «L'esprit qui règne en sein de mon équipe me rappelle les débuts du VBO il y a 15 ans.»

La sécurité des assistants, des spectateurs, des pilotes et des équipes a toujours eu priorité absolue dans l'organisation de la course de côte. Maintenant, avec la protection contre les infections, le VBO doit inclure dans ses considérations et concepts de sécurité un risque supplémentaire. Grâce à leur expérience en matière de sécurité, les organisateurs sont convaincus de pouvoir répondre aux exigences à venir avec un concept de protection adapté, élaboré en collaboration avec les autorités fédérales et cantonales compétentes. Il est encore impossible de dire à quoi ressembleront les mesures de protection en raison de l'évolution constante des conditions cadres, mais elles seront communiquées en temps voulu.

Mais c'est précisément l'incertitude actuelle qui inspire également confiance au VBO. «La situation change rapidement, mais elle peut aussi rapidement s’améliorer. C'est pourquoi nous sommes fermement convaincus que nous pourrons organiser la course à la fin du mois d'août», déclare Schlatter. «Nous voulons aussi émettre de la sorte un signe d'espoir et donner quelque chose en retour aux habitants de Schaffhouse et à toute la famille de la course qui nous a soutenus depuis des années!» La course de côte d'Oberhallau doit être pour les gens un moment de plaisir qu'ils attendent cet été avec une grande impatience.

C'est pourquoi le week-end du 28 et 29 août 2021 sera placé sous le slogan «Mitnand und fürenand im Klettgau!» (ensemble et pour nous tous au Klettgau).

Claude Gachnang, le frère cadet de trois ans de Georges Gachnang, est décédé le mardi 21 avril, à l'âge de 87 ans.

Les frères Gachnang d'Aigle (VD) ont fondé la Scuderia CEGGA en 1959. Le nom de l’écurie est issu de la combinaison des premières lettres de Claude Et Georges Gachnang Aigle. Ensemble, les frères Gachnang ont construit une douzaine de voitures de sport et de formule entre 1959 et 1967; Claude étant principalement responsable de la préparation des voitures de course utilisées.

L'un des moments forts de la carrière de Claude Gachnang a été sa participation aux 24 heures du Mans en 1960 avec une ACE Ace Bristol dans la catégorie GT. La voiture était conduite par Georges Gachnang, André Wicky et John Gretener sous la licence de l'Ecurie Laussanoise.

Les Gachnang se sont également fait un nom en transformant une Ferrari 250 Testa Rossa, qui a ensuite été utilisée comme la CEGGA-Ferrari 3000S dans les courses sur circuit et les courses de côte. Les frères Gachnang ont même construit deux voitures de Formule 1: une CEGGA-Maserati et une CEGGA-Ferrari. Le premier a manqué deux fois les qualifications lors d'une course de F1 hors championnat du monde. Cette dernière a été engagée d'abord par Georges Gachnang, puis par Philippe Panis, le père d’Olivier Panis, ancien pilote en Formule 1.

Ces dernières années, les Gachnangs ont restauré plusieurs voitures de course d'autrefois. Parmi eux, la Cooper Monaco et la CEGGA-Maserti Birdcage.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, qui comprend le petit-neveu de Claude, Sébastien Buemi, et leur cousine Natacha Gachnang, ainsi que les parents et des amis proches.

Louis Delétraz, a fêté le week-end passé à l’avance son anniversaire en s'offrant à lui-même le plus beau des cadeaux. Lors de la première course de l'ELMS, le Genevois s'est retrouvé d’emblée sur la plus haute marche du podium.

Louis Delétraz fête aujourd'hui son 24e anniversaire. Il s'est déjà offert le cadeau parfait dimanche dernier en remportant la course d'ouverture du ELMS 2021 à Barcelone avec sa nouvelle équipe WRT et ses coéquipiers Robert Kubica et Yifei Ye. Auto Sport Suisse a discuté avec l'ancien pilote de Formule 2 et lui ai aussi demandé pourquoi ça n'a pas marché avec la Formule 1.

T'es-tu attendu à un faire en ELMS un début aussi spectaculaire?
Louis Delétraz: Non, certainement pas. Mais je suis naturellement ravi que nous ayons gagné d'emblée en tant que nouvelle équipe. Nous avons travaillé dur. L'équipe a également été constituée en peu de temps. De plus, en tant que pilotes, nous avons peu ou pas d'expérience dans cette catégorie. C'est ce qui rend cette victoire spéciale.

Ce triomphe fait-il de vous les favoris pour le titre ELMS?
Je ne sais pas. Il y a quelques bonnes équipes expérimentées qui vont certainement chercher à nous en empêcher. Mais en remportant une première victoire, nous avons posé un jalon. Et notre objectif est naturellement de remporter le titre. Mais nous allons maintenant voir la suite des évènements et certainement continuer à attaquer.

Tu as participé aux 24 heures du Mans avec Rebellion en 2020. Quelles sont les différences entre une voiture LMP1 et une voiture LMP2?
Le châssis que nous avions chez Rebellion l'année passée est le même que celui que nous avons maintenant en LMP2, donc également une Oreca 7. Mais en LMP2 nous avons moins de puissance motrice et moins d'aérodynamisme. Cette saison, les voitures LMP2 ont été encore plus réduites. Le cockpit et le volant sont identiques. Je n'ai donc pas eu à changer d'habitude. Le style de conduite est différent et les concurrents en LMP2 sont naturellement aussi plus nombreux.

Tu participes également aux 24 heures du Mans cette année. Cela fait-il une différence de se préparer à cette grande course en ELMS ou en WEC?
Non, les deux séries ont le même règlement. La puissance du moteur, l'aérodynamisme et les pneus sont identiques. Je n'y vois aucun avantage ou inconvénient.

As-tu renoncé à participer à la Formule 1?
J’aborde un nouveau chapitre et je ne regrette rien. Le week-end dernier, beaucoup de gens m'ont félicité et ont dit qu'ils pouvaient enfin voir mon vrai talent. J'en étais très heureux. La Formule 1 et la Formule 2 sont très politiques et très coûteuses. Plusieurs millions de contributions de sponsoring m'ont manqué pour pouvoir pratiquer la Formule 1. De nos jours, si votre père n'a pas les moyens financiers pour faire entrer son fils en Formule 1, il ne parviendra guère à franchir le pas. C'est fou. Bien sûr, si quelqu'un de la Formule 1 m'appelle demain et me demande si je veux conduire, je le ferai. Mais je suis heureux là où je suis maintenant.

Tu as déjà eu l’occasion de te familiariser avec cette discipline tant que pilote d'essai chez HaasF1. Mais avec les performances actuelles de l'équipe, tu n'es probablement pas mécontent de ne pas pouvoir y conduire…
HaasF1 et moi-même nous sommes séparés d'un commun accord. Et je souhaite à l'équipe de continuer à avoir du succès. On ne vit actuellement pas une période facile et la voiture n'a plus été développée.

Le slalom du 2 mai à Seewen, qui fait partie du championnat intercantonal de slalom (IKSM), doit être annulé pour des raisons bien connues. Cependant, l'organisateur cherche une autre date.

Le slalom de l'IKSM à Seewen (SZ) aurait dû avoir lieu le 2 mai. Mais cet événement doit également être annulé pour des raisons connues.

Sur la page d'internet de l'organisateur, l'AMC Schwyz, il est écrit: «Les frais d'inscription déjà payés seront remboursés dans les prochains jours.» Parallèlement, le président du sport automobile de l'AMC Schwyz, Daniele Gatani, a confirmé à l'ASS: «Nous vérifions si l'événement peut avoir lieu plus tard cette année.»

L'ouverture de la saison du Championnat suisse de montagne n'aura pas lieu comme prévu début juin. Le retour de La Roche-La Berra est reporté à 2022.

Après Reitnau et Hemberg, les organisateurs de La Roche-La Berra ont également annulé leur événement. Un communiqué de presse publié aujourd'hui indique:

«A la suite de la séance de comité qui s’est tenu le 19 avril, nous avons pris la décision d’annuler l’édition 2021 de la course. En effet, les restrictions imposées et la situation sanitaire actuelle ne nous permettra pas de pouvoir faire revivre cette manifestation comme nous le souhaiterions.»

La course de côte La Roche-La Berra aurait dû faire son retour cette année après une interruption de six ans. Dès aujourd'hui, l'ouverture de la saison 2021 de la montagne suisse aura lieu à Ayent-Anzère les 24/25 juillet.

Le dimanche de Pâques, Matthias Stadler, patron de longue date de l'équipe Porsche de Reinach, dans le canton d'Argovie, est décédé à l'âge de 73 ans des suites d'une courte maladie.

Stadler a fait ses premiers pas dans le sport automobile au milieu des années 70. En 1981, il a commencé à effectuer des travaux d'entretien et à régler des véhicules Porsche. En 1982, Stadler s'installe dans son garage au Sandgasse à Reinach (AG).

Avec sa propre équipe Stadler Motorsport, il a remporté de nombreux succès nationaux et internationaux. Parmi ses meilleurs pilotes figurent Enzo Calderari et Lilian Bryner, avec qui Stadler a pris la deuxième place de la classe GT au Mans en 1994. Parmi les moments forts, on peut citer les victoires de classe à Daytona en 1995 et 1996, où Enzo Calderari et Lilian Bryner ont également pris le volant pour Stadler.

Le dernier grand triomphe de Stadler remonte à 2014 avec la victoire générale de la course de 24 heures de Dubaï avec le quintette de pilotes composé d'Adrian Amstutz, Marcel Matter, Rolf Ineichen, Mark Ineichen et Christian Engelhart. C'est la seule victoire au classement géneral d'une équipe suisse à Dubaï à ce jour. La même année, Stadler remporte la Porsche Sports Cup en Allemagne avec Jürg Aeberhard.

Stadler laisse derrière lui son épouse Romy Stadler-Studer et son fils Christof, qui travaille dans l'entreprise de son père depuis 1991. Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux proches et amis de Stadler.

Quel week-end grandiose pour les pilotes suisses actifs sur la scène internationale! Il y a eu des victoires au Nürburgring, à Imola, à Monza et à Barcelone!!!

Ils sont venus, ils ont vu et ils ont gagné: Louis Delétraz et ses deux coéquipiers Robert Kubica et le Chinois Yifei Ye n'ont pas manqué leur première apparition commune lors de l'ouverture des European Le Mans Series à Barcelone. Après quatre heures, l'Oreca du pilote genevois et de ses deux coéquipiers avait un peu plus de 22 secondes d'avance sur la deuxième voiture LMP2 la plus rapide de Panis Racing. Delétraz s’est exclamé: «C'est incroyable, nous ne rêvions pas de pouvoir gagner d'emblée.» Delétraz et ses coéquipiers ont posé les jalons de cette victoire en terminant deuxièmes des qualifications. En course, c'est ensuite l'ancien pilote de Formule 2 qui a placé l'équipe WRT en tête grâce à une manœuvre de dépassement courageuse. «Après cela, tout s'est déroulé dans le calme. Nous avons enchaîné les tours et n'avons commis aucune erreur, ni pendant les phases jaunes ni pendant les arrêts aux stands.»

L'équipe suisse Cool Racing a également triomphé à Barcelone. Certes pas dans la classe supérieure, la LMP2, où elle n'a remporté «que» la 10e place. En revanche, elle a remporté sa première victoire de la saison en LMP3 avec le Suisse Nicolas Maulini, qui a partagé le cockpit avec le Britannique Matt Bell et l'Allemand Niklas Kruetten.

Les pilotes suisses ont également été victorieux au Nürburgring. Lors du coup d'envoi reporté du NLS (anciennement connue sous le nom de VLN), le duo TCR Jasmin Preisig et Frédéric Yerly sur la VW Golf GTI TCR de Max Kurse Racing a remporté la victoire de classe en SP3T avec le vétéran néerlandais Tom Coronel. Simona De Silvestro a célébré une autre victoire de classe pour ses débuts sur la Nordschleife. Au volant d'une Porsche Cayman GT4 très performante, la native de Thoune a remporté la catégorie AT (pour les carburants alternatifs), atteignant ainsi son objectif principal: obtenir la licence Nürburgring. Il en va de même pour Fabienne Wohlwend. La pilote originaire du Liechtenstein a terminé la course de quatre heures sur une BMW 330i dans la classe V2T à la 4e place. Simon Trummer et Jonathan Hirschi n'ont pas été au départ. Après une collision, la Ferrari 488 GTE Evo des deux prétendants à la victoire finale a subi de tels dommages lors des essais que l'équipe Octane126 basée à Zurich n'a pas pu participer à la course. Patric Niederhauser a également joué de malchance. En tête de sa catégorie, l'Audi de, Car Collection Motorsport a dû abandonner la course un kilomètre avant l'arrivée.

L'équipe suisse d'Emil Frey Racing a également vécu un excellent début de saison lors de l'ouverture de la saison du GT World Challenge à Monza. Alex Fontana, Rolf Ineichen et Ricardo Feller ont terminé troisièmes au classement général (juste derrière Raffaele Marciello) et se sont assurés la victoire dans la Silver Cup. «C'était un méga week-end», a déclaré Feller, le pilote du dernier relais, au nom de ses deux autres collègues. «La stratégie a été parfaite et la crevaison que nous avons subie est arrivée heureusement à un moment favorable. La chance nous a souri aujourd'hui.»

Philip Ellis a été un autre pilote suisse à monter sur le podium de la Silver Cup en troisième place. Adrian Amstutz a également reçu une coupe – en tant que troisième dans la Coupe Pro-AM. Miklas Born et Yannick Mettler ont encore du potentiel de progression. Le duo a terminé 18e de sa première course GT3 ensemble (respectivement 8e dans la Silver Cup). Une autre victoire pour la Suisse a été célébrée par Sportec Motorsport avec son nouveau directeur sportif Marcel Fässler dans la nouvelle série européenne GT2. Christoph Ulrich et Adrian Spescha sur la KTM X-Bow GTX ont remporté la victoire dans la classe Am.

Un peu plus au sud, à Imola, la Suisse a eu encore plus de raisons de faire la fête. Grégoire Saucy y est monté sur la plus haute marche du podium pour la première fois de sa carrière lors de la manche d'ouverture de la Formule 3 régionale (dans le cadre de la Formule 1). Le pilote jurassien a bien mérité cette victoire en remportant une belle pole position la veille. Grâce à sa 5e place dans la première course, le pilote ART est même en tête après le premier week-end de course ! Toujours pas de points en revanche pour les deux autres Suisses. Axel Gnos a terminé 17e et 15e, Jasin Ferati 22e dans la première course, mais il a abandonné dans la seconde. Lena Bühler n'a pas été au départ. Cette pilote romande a été absente, car elle s'est cassé la main lors des essais à Imola.

Après Reitnau, Hemberg a également annulé sa course de côte. Cela réduit le nombre de courses de côte restantes en 2021 à sept événements actuellement.

La course de côte de Hemberg aurait dû avoir lieu le week-end du 19/20 juin. Cependant, le comité d'organisation autour de Christian Schmid a maintenant annulé l'événement pour des raisons bien connues. Dans un communiqué de presse, il est dit:

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) « Nous espérions un miracle… Le CO a essayé de retarder la décision définitive aussi longtemps que possible. Malheureusement, en raison de la situation politique actuelle, il n'est pas envisageable d’organiser des événements réunissant plus de 5000 personnes en juin. Par conséquent, le CO de la course de côte de Hemberg n'a d'autre choix que d'annuler la course de côte de Hemberg 2021. L'équipe regrette infiniment cette décision et remercie tous les amis de la course de côte Hemberg, qui nous ont soutenu et espéré avec nous. Il est maintenant temps de regarder vers l'avenir et de se réjouir de la prochaine édition de la course de côte Hemberg, le week-end des 11 et 12 juin 2022.»

Le CO entourant le président, Christian Schmid, est déçu, mais a confiance en l’avenir: «Nous espérons que pour 2022, nous pourrons continuer à compter sur le soutien de tous les aides, pilotes, sponsors et spectateurs. La joie anticipée de la prochaine course de côte de Hemberg est d'autant plus grande!»

Après le Rallye Monte Carlo au mois de Janvier Sacha Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont également participé au Rallye Sanremo le weekend dernier. Pour la première fois sur la nouvelle Renault Clio Rally V.

Le rallye de Sanremo était un rallye classique du calendrier WRC jusqu'en 2003. En attendant, elle fait partie du championnat italien. Sacha Althaus (24 ans) et sa copilote Lisiane Zbinden (32) ont participé à la 69e édition. Avec une 62ème place et une 7ème place au Trophée Clio, les deux pilotes jurassiens sont restés un peu en deçà de leurs attentes au volant de la nouvelle Renault Clio Rallye V. Mais, comme le dit le dicton: tous les débuts sont difficiles.

Lisiane et toi ont fait les premiers essais avec la nouvelle Clio V à la mi-mars. Quelle est ton impression?
Sacha Althaus: La voiture est très facile à rouler et à apprendre mais pour aller très vite il faut beaucoup travailler.

Tu es habitués à la Peugeot 208 R2 depuis quelques années. En quoi la Clio V diffère-t-elle de l’ancienne voiture?
Il y a beaucoup de différences. La Clio est très coupleuse à bas régime – tout le contraire de la 208. Ensuite sur la Clio il y a très peu de réglages possibles mais la voiture est très efficace d'origine.

De nombreux pilotes de rallye suisses attendent encore leur compétition sérieuse en 2021. Après le Monte, tu as maintenant aussi disputé le Sanremo. Quelles expériences as-tu vécues lors de ce rallye légendaire?
J'ai de la chance d'avoir pu vivre ces deux événements et d'arriver au bout. Le Monte Carlo était magique avec la 208 on a pris du plaisir tout le long malgré beaucoup de petites sorties ou on a perdu près de 8 minutes et surtout la 2ème place du Rc4 avec notre ancienne 208. Le Sanremo a été plus compliqué. Tout était nouveau: la voiture les routes et la météo très instable. Il était très difficile d'attaquer.

Est-ce que tu penses parfois aux grandes superstars qui ont participé à de tels rallyes? Ou ceux qui sont au départ avec toi?
Pendant la course – non, mais pendant le Shakedown nous étions juste derrière Thierry Neuville, le quintuple vice-champion du monde, et la sa fait drôle de le voir pendant que l'on ce casque.

Quel est ton plan concernant le championnat suisse?
Je participerai au Trophée Clio Suisse et Français, au début de saison les calendriers permettaient de pratiquement faire la totale maintenant avec le Covid si l'on ne peut pas rouler en France on ira en Italie.

La semaine prochaine, l'ouverture de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse aura lieu au Red Bull Ring. Comme l'année précédente, le duel pour le titre entre Fach et Fischli sera répété.

La Porsche Sports Cup Suisse est prête pour la saison 2021: le 24 avril, la série interne à la marque disputera sur le Red Bull Ring, en Styrie (Autriche), le premier d’un total de six week-ends de courses. Le championnat se déroulera pour la première fois sous la bannière du Porsche Motorsport Club Suisse (PMCS), récemment fondé. La conception de ces événements sportifs organisés à l’attention des clients a fait ses preuves et reste largement inchangée. Elle repose toujours sur deux piliers: le Porsche Sprint Challenge Suisse avec les catégories GT3 Cup, GT4 Clubsport et GT Open ainsi que le concours de régularité Porsche Drivers Competition Suisse (PDC), et l’«Introduction to Racetrack» (ItoR), une série de formations hors compétition pour les débutants sur circuits de course, sous l’égide de Porsche Track Experience.

La saison s’ouvrira en avril avec un double contre-la-montre sur le Red Bull Ring de Spielberg. Les équipes se rendront ensuite au Circuit Paul Ricard du Castellet, dans le Sud de la France, avant de rejoindre l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari à Imola, fin juin. Après la pause estivale, la PSCS entamera la seconde moitié de sa saison le premier week-end de septembre sur le circuit d’Hockenheim. Fin septembre se déroulera sur l’Autodromo Internazionale de Mugello le deuxième des trois spectacles prévus en Italie. La finale, qui sera disputée sur le Circuit mondial Marco Simoncelli de Misano, viendra clore le calendrier à la fin du mois d’octobre. C’est maintenant presque une tradition, la course principale de la Porsche Sports Cup Suisse a lieu un samedi – ce qui facilite le voyage de retour des participants. Une exception cette année, les épreuves d’Imola et d’Hockenheim se termineront un dimanche soir.

Sinon, la coupe helvétique Porsche conserve entière la diversité qui la caractérise. Ses courses de sprint et d’endurance réunissent des voitures de compétition pur-sang comme la 718 Cayman GT4 Clubsport, la 911 GT3 Cup, la 911 GT2 RS Clubsport ou même la 911 GT3 R, mais aussi des modèles de générations plus anciennes ainsi que des routières sportives équipées de pneus de série. Quant aux débutants en sport automobile, ils se voient proposer des formats comme l’«Introduction to Racetrack», organisée sous la bannière de Porsche Track Experience. Il s’agit de cours d’initiation sans participation à la compétition, qui transmettent les connaissances théoriques nécessaires et permettent de faire ses classes sur circuit, sous la direction d’instructeurs expérimentés.

Cette saison, la course pour le titre en GT3 Cup promet d’être particulièrement passionnante: Alexander Fach et Dominik Fischli, respectivement champion et vice-champion de l’année dernière, s’affronteront à nouveau. Comme en 2020, les deux pilotes juniors seront sponsorisés par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG. Fach, âgé de seulement 18 ans, entend défendre son titre, mais Fischli, 26 ans, compte bien l’en empêcher.

Vous trouverez de plus amples informations sous ce lien.

Calendrier provisoire de la Porsche Sports Cup Suisse 2021
22–24. mai: Spielberg (A), double sprint
3–5. juin: Le Castellet (F), sprint et endurance
25–27. juin: Imola (I), sprint et endurance
3–5. septembre: Hockenheim (D), double sprint
23–25. septembre: Mugello (I), sprint et endurance
21–23. octobre: Misano (I), double sprint et nocturne

Ce n'était pas une première, mais il y avait quand même de quoi se réjouir: lors de la quatrième manche de la Formule E à Rome, les trois pilotes suisses Edoardo Mortara, Sébastien Buemi et Nico Müller ont obtenu des points.

Lors de l'avant-dernière manche en 2020 à Berlin, trois pilotes suisses – Neel Jani (6e), Edoardo Mortara (8e) et Sébastien Buemi (10e) – ont réussi à entrer dans les points. Hier, lors du quatrième manche à Rome, notre trio suisse a répété cette performance. Mortara a terminé quatrième, Nico Müller neuvième et Buemi dixième.

Mais comme lors de l'ouverture de la saison en Arabie Saoudite, les trois Suisses ont eu leurs petits problèmes. Mortara a dû s'élancer depuis le fond de la grille lors des qualifications de la première course, samedi, après qu'un défaut technique sur sa Mercedes Venturi l'ait contraint à l'abandon. Müller n'a pas eu de chance non plus lors de la première course. D'abord, il a perdu de nombreuses positions après un duel difficile avec le leader du classement général, Sam Bird. Et puis il y a reçu encore une pénalité. Buemi était en fait confiant après sa 5e place samedi. Mais avec deux dixièmes places en qualifications, pas tout à fait satisfait. «En plus j'ai reçu une autre pénalité de cinq secondes après la course de dimanche», ce qui l'a relégué à la 10e place derrière Müller. «Je n'étais pas satisfait du rythme de la course», a commenté Buemi.

Au classement général (après quatre des dix courses), Mortara est le meilleur Suisse en septième position, à 13 points du leader. Müller est 14e, Buemi est 16e.

La Formule E se poursuit dans deux semaines avec une nouvelle «doubleheader» à Valence en Espagne – pour la première fois sur un vrai circuit de course...

Le pilote d'usine Audi Patric Niederhauser a changé d'équipe dans l'ADAC GT Masters. Il en révèle les raisons à Auto Sport Suisse. Il explique par ailleurs pourquoi ses objectifs pour la saison sont quelque peu différents cette fois-ci.

En 2019, Patric Niederhauser est devenu le premier Suisse à décrocher le titre dans l'ADAC GT Masters. À l'époque, il roulait pour une nouvelle équipe, comme c’est le cas à présent. Mais les positions de départ sont différentes.

Après deux ans chez Rutronik Racing, tu as changé d'équipe. Pourquoi?
Patric Niederhauser: Si on m’avait demandé en février pour quelle équipe j'allais conduire, j'aurais dit pour Rutronik. Mais les choses ont changé. Comme Audi ne veut pas avoir deux pilotes d'usine sur une même voiture, et comme Dennis Marschall, un collègue de la marque qui a également le statut de pilote d'usine, a rejoint Rutronik, on a cherché un nouveau cockpit pour moi. J'aurais aimé rester chez Rutronik. Mais que voulez-vous, cela fait partie de la stratégie d'Audi.

Avec Phoenix Racing comme nouvelle équipe, tu as eu de la chance, n'est-ce pas?
Oui, absolument. L'équipe me fait une bonne impression. Et je tire mon chapeau au chef d'équipe Ernst Moser. Il a déjà eu remporté de nombreux succès avec son écurie. Nous ne sommes pas non plus des néophytes dans les GT Masters. Phoenix a déjà concouru en 2016 et plus récemment en 2018. D'ailleurs, en 2016, ils ont d'emblée gagné la première course.... Signalons en passant que j’ai effectué mon premier test GT3 également pour Phoenix. La boucle va donc être bouclée.

Tu as conduit aux côtés de Kelvin van der Linde, un pilote très rapide et expérimenté, pendant deux ans. Tu as maintenant rejoint un inconnu en course automobile, à savoir le pilote allemand Jusuf Owega.
Oui, rares sont probablement ceux qui connaissent le nom de Jusuf. Il n'a également que 18 ans et a acquis sa première expérience en GT3 l'année dernière dans les Blancpain Sprint Series. Laissons-nous surprendre par son évolution. L'équipe est convaincue de sa valeur.

Dans ces circonstances, tu es clairement le chef d'équipe. Cela change-t-il ton approche?
Non. Je suis conscient que l'ADAC GT Masters est un sport de clients. Cela signifie que l'une de mes tâches consiste à soutenir les jeunes conducteurs. Cela fait partie de mon travail.

Cela change-t-il quelque chose à ton objectif?
Je veux toujours faire partie des meilleurs et remporter de préférence des victoires et championnats. Mais il faut aussi rester réaliste. L'année dernière, Kelvin et moi, qui formions une équipe bien rodée et expérimentée, avons « seulement » terminé quatrièmes. Ce championnat est très exigeant. Tout doit harmoniser. Les deux pilotes doivent être capables de mettre la voiture en pole position lors de leurs séances de qualification.

Tu peux également viser un autre objectif: celui d'être un instructeur parfait.
Oui, bien sûr. Si je peux aider mon coéquipier avec mon expérience, je suis sûr que cela se traduira aussi par des résultats au cours de la saison. Ce sera certainement un défi, ne serait-ce que parce que nous n'engagerons qu'une seule voiture.

Comme dans le dernier numéro, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: Que fait donc Marc Benz?

Marc Benz n’a plus pris place dans une voiture de course depuis plus de sept ans, lorsqu’il était instructeur dans l'école de pilotage du regretté Philippe Favre. L’accident de ski de Philippe, en décembre 2013, avait également signifié la fin d’une aventure pour Marc Benz. Tout avait commencé en 1991 quand, à l’âge de 8 ans, Marc s’était assis pour la première fois dans un kart. Il y avait pris goût d’emblée, se classant 2^e du championnat suisse Mini dès 1992.

Après avoir remporté plusieurs titres, Marc Benz passe à la course automobile en 1999. Débutant en Formule Ford allemande, il décroche le titre dès la deuxième année. L’euphorie dure jusqu’en 2001, année où Marc est le premier Suisse à remporter une manche de Formule Renault Eurocup au Nürburgring. Le pilote Jenzer conserve le titre jusqu'au dernier week-end de course, mais son rival Augusto Farfus a d'autres projets. Le Brésilien sort Benz au septième tour, ne lui laissant que la 2^e place au classement général.

Benz est néanmoins considéré comme une nouvelle étoile au firmament. Les perspectives d'une carrière internationale de haut niveau sont réelles. Mais les choses se passent différemment. Frustré, Marc Benz met un terme à sa saison en Formule 3 avec le Swiss Racing Team après le cinquième week-end de courses. Sa carrière est au point mort. Aujourd'hui, à 38 ans, il analyse: «C'était l'époque où Kimi Räikkönen est passé directement de la Formule Renault à la Formule 1, chez Sauber. Nous avons pensé ‘Pourquoi pas nous?’ Mais nous étions trop obnubilés par la Formule 1.»

Benz passe donc à côté d'offres lucratives de Renault, Mercedes et Porsche. «Certaines portes étaient grandes ouvertes», se souvient-il, «mais je ne regrette rien. C'était une époque fantastique, surtout avec le team Jenzer.»

Marc Benz a ensuite l'occasion de faire ses preuves en Porsche Supercup, une aventure qui se termine toutefois en 2008. Aujourd'hui détenteur d’un diplôme fédéral de vendeur de voitures, il dirige, avec son frère Manuel, le Garage Benz AG à Oberriet (SG). «La course a été une bonne école», estime-t-il. «Pendant longtemps, j'ai dû me vendre, mais maintenant je vends des voitures.»

Aujourd'hui, Marc Benz a pris ses distances avec la compétition. Fidèle à sa devise qui est de faire les choses à fond ou pas du tout, il suit désormais les choses de loin. Sa famille (deux enfants de 6 et 8 ans) et son travail sont maintenant ses buts dans la vie, quand il ne saute pas d’un avion en parachute!

Le dernier week-end de juin, Romont aurait dû organiser la course d'ouverture du Championnat suisse des slaloms. Pour les raisons que l'on connaît, l'événement a été annulé.

La 50e édition du slalom de Romont n'aura lieu qu'en 2022. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur aujourd'hui. L'épreuve d'ouverture du Championnat suisse des slaloms aurait dû avoir lieu le dernier week-end de juin et c'est la deuxième course après Reitnau à être annulée au cours des trois derniers jours.

«Vue la situation sanitaire actuelle et le défi logistique de l’armée afin de gérer leurs écoles de recrue, l’armée ne pourra pas nous mettre à disposition la place d’armes de Drognens. Nous comprenons bien cette décision et espérons pouvoir repartir avec l’organisation de notre course en 2022», déclare Stéphane Mettraux, président de la course automobile de Romont.

Heures d’ouverture pendant les journées de Pâques

Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :

Vendredi, 02.04.2021 fermé

Lundi, 05.04.2021 fermé

A partir du mardi, 06.04.2021, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau adaptées au COVID-19.

Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques et des jours de détente, malgré la situation difficile actuelle. Restez en bonne santé !

Auto Sport Suisse

La course de côte de Reitnau, l'un des points forts du Championnat suisse des courses de côte de cette année, a été annulée. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui l'organisateur dans un communiqué de presse (voir ci-dessous).

L'ACS Mitte, organisateur de la course de côte de Reitnau, a annoncé aujourd'hui que l'événement, prévu pour la fin juin, n'aura pas lieu. Reitnau est donc (comme l'année précédente) la première course de montagne qui ne peut être organisée en raison de la pandémie de Corona en cours.

«En raison de l'interdiction actuelle des manifestations, on ne peut nous promettre une autorisation cantonale», déclare Thomas Kohler, directeur général d'ACS Mitte. «Et une course sans spectateurs n'est pas une option pour nous.»

La course de côte à Reitnau aurait été la troisième d'un total de neuf étapes sur le calendrier de cette année. La course populaire dans le canton d'Argovie a lieu depuis 1965 sans interruption jusqu'en 2019. Avec plus de 12’000 visiteurs, la course de côte de Reitnau est l'un des événements de sport automobile les plus réussis de la Suisse.

Si la pandémie de Corona et le Conseil fédéral le permettent, la saison suisse de courses de côte va débuter le premier week-end de juin avec la course de La Roche-La Berra. Thomas Amweg devrait alors y prendre lui aussi de nouveau le départ.

Eric Berguerand a constamment modifié sa Lola FA99 ces dernières années. Pour 2019, il avait doté sa F3000 d'un moteur plus léger et de différentes modifications aérodynamiques si bien que les adversaires, notamment Marcel Steiner, n'avaient aucune chance. Mais la concurrence ne dort pas. Dans l'année de crise du coronavirus sans courses, Steiner a équipé sa LobArt d'un moteur Honda en 2020. Et Robin Faustini, troisième du Championnat suisse de la montagne 2019, ne reste pas non plus les bras croisés. L'Argovien a engagé sa Reynard K01 la dernière fois lors du coup d'envoi du championnat italien de la montagne. Et voilà qu'elle ressemble à la Lola de Berguerand et devrait devenir encore plus rapide au cours de cette année.

Et que penser de Thomas Amweg – le seul à avoir battu Berguerand en 2019 lors de la pluvieuse course de Gurnigel? «Je suis prêt», dit l'Argovien. «Nous effectuerons bientôt un test à l'Anneau du Rhin car nous avons également procédé à quelques mises à jour sur le plan technique.» Mais ce pilote âgé de 36 ans considère que c'est dans les pneumatiques que réside le plus de potentiel pour progresser. «Je vais essayer une nouvelle taille de pneu», révèle le fils du roi de la montagne Fredy Amweg. «De plus, j'ai un nouveau mélange plus souple qui convient parfaitement pour les courses du Championnat suisse de la montagne qui ont tendance à être courtes.»

En termes d'aérodynamisme, Amweg continue à faire confiance au package existant. En 2019, il avait déjà équipé sa Lola B99/50 d'un aileron avant de Formule 1 – comme Berguerand. La pièce provient d'une Sauber C29 de 2011 et a fait ses preuves depuis son premier engagement à Hemberg en 2019. «Il est intéressant de relever que cet aileron avant n'était pas prévu pour cette voiture», déclare Amweg. «Mais il a fonctionné tout de suite. En fait, la pression de contact s'est tellement accrue à l'avant que nous avons l’augmenter sur l'essieu arrière.»

On ne verra sans doute que lors de la première course si ses changements et les nouveaux pneus permettront à Amweg de rejoindre le Top 3 comme en 2019. Son plus grand handicap reste le poids. Amweg pense que la voiture du vainqueur du Gurnigel de 2019 pèse environ 40 kilos de plus que celles de ses adversaires directs. Cela ne l'empêche pas d'être combatif. Amweg constate «qu'il y aura peut-être à nouveau une course ou deux sous la pluie.» Comme il y a deux ans sur le Gurnigel, lorsque Amweg a célébré sa première victoire au classement général 21 ans après le dernier triomphe de son père.

Parallèlement à la saison suisse des courses de côte, Amweg prévoit de participer à la Formule 3 Drexler Cup. C'est là qu'il a fait son retour sur le circuit en 2020 au Salzburgring dans l'ancienne Dallara F305-Mercedes de Vettel. Et puis il y aura encore les manifestations classiques à Arosa et à la Bernina. À Arosa, Amweg vise sa sixième victoire au classement général!

Ce n’est qu’à Mugello que des pilotes suisses ont remporté ce week-end des succès. Au Nürburgring, la course a dû être annulée à cause de la neige. Dans le désert de Bahreïn, Ralph Boschung n'a pas eu de chance lors de l'ouverture de la saison de F2.

Mugello porte manifestement chance à Daniel Allemann. En 2015 et l'année précédente, le Soleurois de 62 ans a gagné la course de 12 heures en Toscane avec Herberth-Motorsport. Et Allemann a aussi été victorieux cette année. Bien que la Porsche GT3 soit brièvement retombée à la 4e place dans la course en deux parties du samedi, Alleman & Co. ont réussi à remonter en tête de course grâce à une stratégie parfaite.

Il y a même presque eu une double victoire suisse à Mugello. Ce n'est que dans la dernière demi-heure que le Tessinois Ivan Jacoma et ses coéquipiers Mauro Calamia et Roberto Pampanini (également sur Porsche) ont été évincés de la deuxième place. La nouvelle équipe suisse de Haegeli by T2 Racing a également connu un bon début. Le Grison Pieder Decurtins et ses deux coéquipiers allemands Manuel Lauck et Marc Basseng ont terminé la course en cinquième position.

Pour une fois., il n'y a pas eu de podium suisse dans le TCR. En l'absence de Topcar, le vainqueur du coup d’envoi à Dubaï, la Suisse n'était représentée à Mugello que par deux voitures d'Autorama Motorsport by Wolf-Power Racing. L'une d'entre elles, le n°1, a subi jeudi un dégât total. La #112 avec Emil Heyerdahl, Constantin Kletzer, Marcus Menden et Walter Reho de Hergiswil a terminé en 5^ème position après un défaut technique peu avant la fin de la course.

Deux autres équipes/pilotes avaient encore des raisons de jubiler: la Porsche 718 Cayman GT4 CS MR de Centri Porsche Ticino a remporté la catégorie GT4. Karen Gaillard a terminé 3ème dans la classe GTX avec l'équipe Vortex.

Il n'y a pas eu de course au Nürburgring. Le coup d’envoi du championnat VLN avec de nombreux Suisses au départ a dû être annulé à cause de la neige. Ralph Boschung n'a pas non plus marqué de points lors de l'ouverture de la saison de Formule 2 à Bahreïn. Le pilote valaisan a abandonné après une collision lors de la première course et a dû se contenter des 17e et 15e places dans les courses 2 et 3 respectivement. La prochaine course de Boschung aura lieu à Monaco les 21/22 mai.

Comme dans le dernier numéro, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: One to watch – Miklas Born.

À 18 ans, Miklas Born n’en est qu’à sa deuxième saison de course automobile cette année. Mais s'il veut pouvoir exposer tous les trophées gagnés en 2020, son père Christian devra bientôt agrandir la maison familiale sise dans le quartier chic de Gellert. Born Junior n’a pas remporté moins de quatre titres de pilote en 2020. Personne n'a connu autant de succès en 24H Series. À Portimão, à Enna et au Mugello, Miklas est monté sur la plus haute marche du podium. Mais s’il s’est réjoui de sa 2^e place à Monza et à Hockenheim, la course écourtée de Dubaï ne s'est pas déroulée selon ses plans. «Quick-Mik» n'a terminé que troisième.

Miklas Born a déjà frappé à nouveau cette année. À Dubaï, il a terminé cette fois 2^e avec Autorama Motorsport by Wolf Power. Stefan Tanner, le directeur du team, ne tarit pas d’éloges: «Miklas a fait bonne figure d’emblée en Golf TCR. Mais j'admire encore plus sa progression. Personne n'est aussi fort que lui sur les freins.»

Les succès initiaux ont mis la pression sur Miklas Born. Une deuxième saison en Golf TCR n'aurait guère eu de sens. Le passage dans la catégorie au-dessus était quasi-obligatoire. Et comme le projet initial de disputer le championnat GT3 avec Autorama dans le cadre des 24H Series est tombé à l'eau, Miklas a cherché ailleurs. Il a trouvé un nouveau chez-soi auprès du team allemand SPS Performance. En 2021, Born disputera le GT World Challenge (anciennement Blancpain Series) au volant d'une Mercedes AMG GT3 de l’écurie du Bade-Wurtemberg.

Born, qui est coaché par Yannick Mettler, a effectué son premier test de GT3 en décembre dernier. À Vallelunga, en Italie, il s’est mis au volant d’une Lamborghini Huracán. Inutile de préciser que ce circuit inconnu lui a posé davantage de problèmes que la supercar de 500 chevaux. «Je me réjouis de relever ce nouveau défi en 2021», déclare l’élève (en filière sportive) de l’école de commerce cantonale de Reinach (BL). «Ça va beaucoup me changer, mais j'ai construit une base solide l'année passée et je me sens prêt pour la prochaine étape.»

Reste la question des résultats: «Eh bien», confie Miklas, «il n'y aura probablement pas autant de trophées que l'année dernière...»

Ralph Boschung sera le seul pilote suisse à porter le drapeau suisse en Formule 2 après le départ de Louis Delétraz. Le Valaisan a parlé à Auto Sport Suisse de son objectif pour la saison et il a également révélé pourquoi il pense que tout ira mieux cette fois-ci.

Tu as pris une année sabbatique et tu t'es fixé de nouveaux objectifs. Que Ralph Boschung compte-t-il faire différemment dans sa quatrième année en Formule 2 pour atteindre enfin le succès?
Ralph Boschung: En fait, je comptais aller aux États-Unis en 2020. Les contrats étaient prêts à être signés lorsque le coronavirus a fait échouer mes projets. Mais rétrospectivement, on peut dire que c'était une bonne chose, car il s’est avéré que les partenaires que j'avais pour l'Amérique n’étaient pas sérieux. Mais c’est grâce à eux que j'ai rencontré de nouvelles personnes à Genève, des personnes sérieuses avec qui j'ai pu mettre au point un programme pour la Formule 2.

Tu as toujours eu des difficultés financières et tu n'as jamais pu terminer une saison. Bien que les finales de F2 aient toujours eu lieu à Abu Dhabi ces dernières années, tu ne connais le circuit que par le GP3. Cette saison est-elle maintenant assurée?
Oui et cela me soulage. Tout est préfinancé et je pourrai enfin me concentrer sur mon travail de pilote de course. Ces dernières années, j'ai passé beaucoup de temps à essayer de trouver des sponsors ou à courir après ceux qui m'ont promis leur soutien.

Ton image a-t-elle pâti ces dernières années parce que tu n'as terminé une saison dans aucune équipe?
Oui, j’ai été critiqué à la fin de 2019 et cela même dans le paddock. Mais la nouvelle situation a changé cela. Le respect est de retour. Et je suis bien décidé à prouver que je peux faire différemment.

Puis-je te demander qui te soutient si généreusement maintenant?
Il s'agit d'une femme qui vit à Genève et y dirige deux boutiques. Elle est issue de la famille «Corsica Ferries».

Tu as déjà roulé pour Campos en 2017 et tu y retournes maintenant. Peu après la signature du contrat, le patron de l'équipe, Adrian Campos, est décédé de façon inattendue. Quel impact cela a-t-il exercé sur l'équipe et toi-même en tant que pilote?
C'était un choc. Adrian était un bon ami à moi. L'un des rares dans le paddock qui a toujours été honnête avec moi. Au moment de son décès, j’étais avec l'équipe en Espagne pour m'entraîner justement. Son fils, qui était déjà à bord auparavant, tient désormais les rênes. Nous formons une équipe et voulons commémorer Adrian en obtenant de bons résultats cette année. C'est une sorte de motivation supplémentaire pour nous. C'est triste bien sûr. Mais la vie continue.

La moitié des pilotes de F2 sont liés à une équipe de F1. Tel n’est pas ton cas. Comment comptes-tu faire tes preuves face à ces conducteurs privilégiés?
Je n'ai jamais été en mesure de m’intégrer à une équipe de Formule 1. Mes résultats ont simplement été trop mauvais pour cela. Mais est-il vraiment toujours utile d'être lié à une équipe de F1? Je ne sais pas. Tous les programmes ne te mènent pas forcément à la Formule 1. Ma priorité cette année est de terminer une saison proprement, de la première à la dernière course.

Ton meilleur résultat jusqu'à présent consiste en trois septièmes places. Quel objectif t'es-tu fixé pour 2021?
Il va de soi que je me suis fixé des objectifs. Mais je ne veux pas entrer dans les détails. Je veux absolument obtenir des résultats constants. Le fait d’avoir moins de soucis financiers que les années précédentes m'y aidera certainement. Cette fois-ci, je n’aurai plus d'excuses! Je devrai réaliser de bons résultats en 2021. Surtout lors des courses à Monaco ou Bakou où j'ai plus d'expérience que les autres.

Et si tout se passait soudainement comme sur des roulettes et que tu étais en course pour le titre?
Les surprises positives sont les bienvenues! Mais il faut être réaliste. Les chances de passer à la Formule 1 sont minces. Même quelqu'un comme Nyck de Vries, qui a remporté le titre en 2019, et qui a de bonnes relations et une position politique forte, n'a pas réussi à atteindre la Formule 1.

Y aurait-il alors des alternatives pour toi?
Oui, la série IndyCar m'intéresserait. Et avec le soutien dont je bénéficie à présent, ces souhaits pourraient fort bien se réaliser. Mais d'abord, je dois naturellement me concentrer pleinement sur la prochaine saison de Formule 2.

Et ça commencera ce vendredi.
C'est vrai. Avec un nouveau format. Nous aurons deux nouvelles courses de sprint samedi. Et puis le dimanche, avant le GP de F1, nous aurons la course principale.